
Tesla va ouvrir cette semaine en Californie une première station pilote destinée à expérimenter son système d’échange batteries pour la Model S.
Révélé l’été dernier, le système d’échange batteries de Tesla s’apprête à devenir réalité avec l’ouverture d’une première station à Harris Ranch, en Californie, au milieu de l’Interstate 5 reliant Los Angeles à San Francisco.
Dans un premier temps, le service ne sera pas ouvert à tous : seuls les clients triés sur le volet et ayant pris un rendez-vous préalable pourront y accéder.
Un coût équivalent à un plein d’essence
Contrairement au réseau de superchargeurs, l’échange batterie ne sera pas gratuit et Tesla annonce un coût équivalent au plein d’essence d’une voiture haut de gamme.
Automatisé, le processus de changement prendra environ trois minutes en raison des nouveaux dispositifs de protection de la batterie. Le constructeur annonce toutefois pouvoir réduire ce temps à moins d’une minute une fois le système optimisé. Pour Elon Musk, l’objectif est de parvenir à proposer un échange batteries « plus rapide » qu’un plein de carburant dans une station-service.
Cette première station ouvrira ses portes à la fin de la semaine. Pour Tesla, l’objectif est de pouvoir tester sa technologie et surtout d’évaluer la demande. Si le succès est au rendez-vous, nul doute que le constructeur étendra son réseau…
il y a juste un petit souci de propriété
un tel systeme marche si tesla reste le propriétaire des batteries
il faut aussi avoir des garanties que les batteries proposer sont au max de la capacité
qu’ils sache gerer la diversité de leur taille de batterie, ce qui sera plus complexe quand la gamme s’entendra car je ne crois pas a une batterie commune ( aucune marque ne sais le faire pour le moment)
et puis arriver a proposer ce service autour de 100 120€ c’est un beau challenge
@Rickobotics
C’est de la pure arithmétique ça ne peut pas marcher !
Aujourd’hui 80 % de la vente de carburant dans l’hexagone est assuré par les grandes surfaces ! Il n’y aucun moyen de substituer cela par des échanges de batterie ou recharge sur borne fut elle rapide s’il fallait voir disparaitre le thermique !
Après vous ne parlez de charge à domicile ! C’est comme pour les sapins chacun en ayant le sien chez lui ça pose pas de soucis mais dès qu’on le ramène tous en même temps au même endroit pour en changer et repartir avec un neuf c’est juste impossible !
D’ailleurs le créateur de Better Place a relancé une société pour poursuivre le système mais uniquement pour des flottes identifiées. Il est dommage pour lui comme le créancier au losange qu’il n’ai pas commencé à faire la bonne étude avant de plonger corps et âme dans un concept voué à l’échec dès le départ !
Israêl c’est des températures de folie l’été (+40° à +50°), le Danemark c’est juste l’inverse l’hiver (-20° à -30° au nord), donc tout ce qui nuit au rendement et à la longévité des batteries !
Alors pourquoi diable ont ils tenté l’expérience au pire endroit ?
– Simplement parce qu’au delà d’un certain nombre critique de voitures en circulation de V.E. c’est juste ingérable, techniquement, économiquement, structurellement et humainement
@Rickobotics
Quand on étudie un concept on le pousse à l’extrême !
L’étude partait du principe que tous les automobilistes de la quinzaine ou vingtaine de pistes carburant de l’hyper (en face) optaient pour la station remplacement de batterie en V.E. soit 100% du parc local !
Aujourd’hui on est à 0,67 % des ventes autos il y a de la marge …
Donc si je me permettre votre erreur d’appréciation (aux uns et aux autres) c’est de raisonner sur l’existant (0,67%) alors que la projection de l’étude c’est 100 % d’utilisateurs de V.E.
Il y a une donnée importante à ne pas occulter c’est la fréquence =
Un utilisateur de thermique (essence ou diesel) repart avec de 500 à 1000 kms en faisant le plein (moyenne 750 kms). Un automobiliste en V.E. après un changement de batterie partirait pour 100 kms en hiver et 150 kms en été, donc reviendrait 5 fois plus vite en moyenne à la station. C’est pas négligeable non ?
Prenons un exemple d’actualité pour illustrer :
Aujourd’hui tout le monde a un sapin chez lui. Si demain vous revenez avec votre sapin sur un parking de supermarché pour l’échanger contre un neuf (le sapin) le parking sera une forêt =
– 5000 places de Parking = 10 000 sapins (5000 usés 5000 neufs)
Prenons un exemple que connait (presque) tout automobiliste =
– Le contrôle technique dont la fréquence est de deux ans !
Si demain il devenait mensuel dès l’achat de la voiture, sans période tranquille des quatre premières années, avec les centres de contrôle existant sur tout le territoire, même en fonctionnant 24/24 et 7 jours sur 7, il serait impossible d’absorber la demande.
La démonstration est celle-ci en l’état actuel de la technologie =
Au delà de 5% de part du marché pris par le V.E. en France, il deviendrait critique puis impossible (le grain de riz sur l’échiquier) de répondre à la demande de recharge sur voie publique que ce soit par borne ou par un système de changement de batteries !
Quand on a entendu dans le passé des effets d’annonces de grands constructeurs parler de 10% de part de marché, c’était en tout point totalement illusoire d’un point de vue logistique publique.
PS : Prenez votre calculette …
Les clients seront d’autant plus enclins à payer (cher) l’échange de batterie quasi instantané que les superchargeurs seront de plus en plus encombrés par des foules toujours plus nombreuses de ModelS…. Ne pas oublier que lorsque plusieurs SC sont alignés, la puissance est souvent partagée, selon ce que le réseau local peut fournir.
Les clients vont-ils se laisser séduire? Peut-être lors de longs trajets…
Vu le coût d’une station d’échange, sans compter sa gestion complexe, on comprend que Tesla soit prudent…