
A l’honneur du stand Renault à Genève, le SUV Kadjar pourrait être décliné en version hybride rechargeable dès 2018. Une motorisation qui pourrait également équiper le Qashqai de Nissan.
L’information a été diffusée par le site Le Point qui annonce que cette version hybride rechargeable essence, attendue pour 2018, disposera d’une chaîne de traction issue du concept Eolab présenté à Paris en octobre dernier.
L’objectif du constructeur serait de proposer un véhicule doté de 50 kilomètres d’autonomie avec des émissions de CO2 inférieures à 50 g/km en cycle NEDC.
Aussi chez Nissan ?
Toujours selon Le Point, le Qashqai devrait également bénéficier de la même chaîne de traction, sa commercialisation pouvant même intervenir avant celle du Kadjar PHEV.
Faute de communiqué officiel du constructeur, ces informations sont évidemment à prendre avec la plus grande prudence…
2018 c’est très loin. D’ici là les voitures proposeront le double d’autonomie.
Renault pourrait commencer par proposer un moteur essence suffisamment puissant pour le Kadjar. Le 165 CV du Qashqai est plus attrayant.
Chaque cas est particulier : certains font pour leur travail ou leurs loisirs 20 km A/R, d’autres 50 km, d’autres 100 km. Il serait judicieux de la part des constructeurs de proposer des VE avec en option des batteries différentes ou des prolongateurs d’autonomie plus ou moins puissants ou fiables ( on sait construire des moteurs prévus pour 50 000, 100 000 ou 200 000 km).
Par exemple, une voiture du gabarit de l’i3, avec une batterie pour 50 km réels et un REX pour 50 000 km ( avec un réservoir digne de ce nom : 25 litres environ) me conviendrait, au lieu des batteries pour 150 km et un REX avec un réservoir de 9 litres. Avec une batterie pour 50 km, gain de poids, coût moins élevé, de la place supplémentaire pour les bagages, un réservoir plus grand et une pompe à chaleur ( la PAC n’est pas disponible avec l’option REX pour l’i3 : manque de place apparemment).
Pour d’autres, une batterie pour 300 km et pas de REX, ou tout autre montage. Il y a bien un tas d’options pour les i3 ou audi e-tron : pourquoi pas des options pour ces choix vraiment utiles?
Dommage que tous ces hybrides rechargeables se cristallisent autour de 50 Km d’autonomie EV au lieu de 150 Km EV, nettement plus compatible avec la plupart des trajet aller-retour au travail sans possibilité de recharge au travail. Ce qui comprendrait ainsi plus de 90% des cas de figure existants. 50 km par contre c’est vraiment trop peu pour l’aller-retour, ou force l’accès à une recharge sur le lieu de travail, ce qui reste actuellement encore exceptionnel.
Résultat des courses, on va la plupart du temps assisté au scénario du navetteur habitant à 30-40 km de distance qui va démarrer vers son travail batterie pleine et qui lors du retour va voir son moteur thermique tout les jours se mettre en marche à 10-30 Km de son domicile.