
Carlos Tavares a confirmé que le constructeur au losange travaille sur des motorisations hybrides low-cost.
L’information avait déjà été dévoilée en juin 2012 par des ingénieurs, c’est désormais au numéro 2 de Renault de confirmer à nos confrères de l’Usine Nouvelle : Renault travaille sur des motorisations hybrides à coût réduit.
Alors que la ZOE, le modèle phare du constructeur, n’est pas encore sur nos routes, Renault semble déjà faire quelques écarts aux affirmations de son PDG, Carlos Ghosn, qui affirmait il y a quelques temps encore que l’hybride n’était pas la solution : trop cher, trop compliqué. Et de préférer la voiture 100% électrique dans laquelle 4 milliards d’euros ont été investis au niveau de l’alliancen Renault-Nissan.
Aujourd’hui, Calors Tavares explique : l’hybride est « une technologie que nous considérons comme transitoire car elle ne permet pas d’atteindre zéro ». Il confirme toutefois les projets du constructeur dans le domaine : « nous restons très attentifs à cette technologie, nous avons nous-mêmes un certain nombre de projets de recherche qui ont pour objectif de faire ce qu’on appellerait une motorisation hybride ‘low cost’ ».
Les ingénieurs avaient expliqué en juin que la technologique qu’ils mettaient au point était composée d’une petite batterie, d’un alterno-démarreur et d’un petit moteur électrique. L’objectif est d’installer ce type de dispositif sur des véhicules de petite et moyenne gamme, sur des moteurs essence ou diesel.
L’avenir nous dira si cette motorisation « super stop and start » verra bien le jour sur des modèles de série…
L’hybride, une «technologie transitoire ne permettant pas d’atteindre zéro» disait C.TAVARES !
Oooohhh Carlos !
Il oublie seulement que le « zéro » peut se faire sur 50km en ville avec un « bon hybride ». Une solution qui va nous amener quand-même jusqu’en 2030, avec un marché démarrant en trombe en 2014-2015 avec la GOLF hybridée.
Une technologie avec une forte progression prévisible (à deux chiffres) pour atteindre les 6.9Mu du parc, estimé à environ 46Mu en France à cet horizon-là. Le pur VE est quant-à-lui estimé à 2.3Mu. Le total des véhicules propres atteindront alors les 20% du parc avec plus de 16 % des ventes en 2030. Le reste sera encore du thermique (essence/alcool majoritairement). Finalement, ce n’est qu’en 2048 que le parc français (54Mu) sera entièrement « nettoyé » !
Attention donc pour la survie de Renault !
Renault ne devrait pas minimiser comme cela, l’impact que va avoir la technologie hybride dans les années à venir. Surtout qu’il faudra compter, en plus, sur le Flex-fuel, et vers les 2025 sur les PAC-H².
Alors bien-sûr, on ne parle pas d’un « pseudo hybride Super Start & Go » (solution transitoire, elle) mais bien d’un hybride VEHR, capable lui, de rouler 100% électrique sur 50km en ville, et plus de 500km sur autoroute. Le tout, pour 18500€ bruts en segment B (15000€ nets) en 2015-2016.
§
L’information avait été donnée, non pas par des ingénieurs, mais par un haut cadre de Renault en introduction du congrès diesel de Rouen, en juin dernier. Elle a été confirmée lors des ateliers du Mondial (celui consacré à a chasse aux grammes de CO2) par Rémi Bastien, le patron de la recherche.
C’est tout sauf un scoop. La date est également connue : vers 2017 a priori.
L’hybride abordable (et non low cost) est le seul vrai marché de masse. C’est pourquoi Valeo et maintenant Continental y vont à fond