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Bonne nouvelle : le Danemark vient de reporter d’un an l’augmentation de la taxe d’immatriculation appliquée aux véhicules 100 % électriques. Une décision qui devrait permettre de stabiliser les prix sur le marché de l’occasion, et ce n’est pas anodin pour les Français.
Le Danemark vient d’envoyer un signal rassurant au marché de la voiture électrique européen. Copenhague a décidé de reporter d’un an la hausse de la taxe d’immatriculation sur les véhicules 100 % électriques. Prévue pour passer de 40 à 48 % dès janvier 2026, elle restera finalement inchangée jusqu’à la fin de 2026.
C’est bien sûr une bonne nouvelle pour les concessionnaires locaux. Mais ce sursis aura des effets bien au-delà des frontières danoises. Ce maintien du taux à 40 % préserve un débouché crucial pour les voitures électriques d’occasion venues d’Europe, et donc de France. Le Danemark figure parmi les plus gros importateurs européens de voitures électriques, et une part importante de ces véhicules provient du marché français.
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Après la Norvège, un autre pays européen est déjà converti à la voiture électriqueDes entreprises se sont spécialisées dans le commerce des électriques d’occasion entre les pays. Sans ce report, les acheteurs danois se seraient détournés des modèles étrangers, ce qui aurait pu provoquer une baisse des exportations françaises et une chute des prix sur le marché de l’occasion. En stabilisant la demande danoise, la mesure contribue donc à maintenir la valeur résiduelle des véhicules électriques français.
Pour les particuliers, cela signifie des prix de revente plus stables et un coût total d’usage mieux maîtrisé. Pour les loueurs et les constructeurs, c’est une bouffée d’air qui devrait également être bien accueillie. Et c’est vrai aussi pour l’Allemagne et les Pays-Bas. Ce report offre finalement à l’ensemble du marché européen une année de respiration.
Comme le rappelle Yoann Taitz, directeur régional des prévisions et expert marché chez Indicata, « le Danemark agit comme un baromètre fiscal pour les flux de véhicules électriques en Europe du Nord. Suivre ces évolutions permet aux acteurs du marché d’anticiper les mouvements de prix et de mieux gérer les risques liés aux portefeuilles ».
C’est d’autant plus vrai que les immatriculations des wattures ont bondi dans le pays cette année. Sur les 134 100 voitures neuves immatriculées entre janvier et septembre 2025, 88 450 unités étaient des modèles 100 % électriques.
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