Anticipant les conséquences désastreuses du COVID-19 sur l’industrie automobile, les organisateurs de l’édition 2020 du Mondial de l’Automobile ont décidé d’annuler l’exposition de la Porte de Versailles. Certains événements périphériques restent maintenus.

Genève, New-York, Détroit… si bon nombre d’événements automobiles ont été annulés ou reportés en raison de l’épidémie de COVID-19, on pensait que le Mondial de l’Automobile de Paris serait préservé. Pourtant prévu dans six mois, l’événement a été en grande partie annulé.

« Au regard de la gravité de la crise sanitaire sans précédent face à laquelle le secteur automobile, frappé de plein fouet par l’onde de choc économique, joue aujourd’hui sa survie, nous sommes contraints d’annoncer que nous ne serons pas en mesure de maintenir dans sa forme actuelle le Mondial de l’auto à la Porte de Versailles pour son édition 2020 » ont annoncé les organisateurs dans un communiqué publié ce lundi 30 mars. Un coup dur pour un événement qui tentait tant bien que mal de se renouveler.

Des événements périphériques maintenus

Si la traditionnelle exposition organisée à la Porte de Versailles n’aura pas lieu, les événements périphériques prévus sont aujourd’hui toujours à l’ordre du jour. Consacrées aux nouvelles mobilités, les parties Movin’On et Smart City seront ainsi au cœur de ce qu’il reste de cette édition 2020 du Mondial de l’Auto. Elles pourraient même être renforcées pour palier à l’absence de la zone d’exposition historique.

« Nous étudions toutes les solutions alternatives en relation étroite avec nos principaux partenaires. La profonde réinvention de l’événement que nous avons initiée, avec notamment une dimension de festival autour de la mobilité innovante, mais aussi un volet BtoB fort, pourrait en offrir l’opportunité » font savoir les organisateurs.

Avis de l'auteur

La crise du coronavirus aura finalement eu raison du Mondial de l’Auto de Paris. Déjà victimes de la désertion de nombreux constructeurs, les organisateurs de l’événement parisien ont préféré jouer la sécurité en annulant au plus tôt l’événement.

Entre l’arrêt des chaînes de production et la fermeture des concessions, les constructeurs risquent d’engager de sévères plans d’austérité pour compenser les milliards d’euros pertes. Déjà sur la sellette, la participation des marques aux différents salons automobiles sera assurément remise en question.