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Mercedes créée sa propre ferme éolienne pour décarboner ses activités

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Ferme éolienne Mercedes à Papenburg

Mercedes vient juste de lancer un immense chantier sur son site allemand de Papenburg. Aucune nouvelle usine à l’horizon, mais une ferme éolienne qui représentera une grande part de la consommation électrique du constructeur.

Papenburg est un important centre d’essai pour Mercedes, avec des pistes variées qui permettent de réaliser les validations de prototypes dans différentes conditions. Mais le site couvrant 800 hectares va devenir bien plus que cela avec le démarrage d’un énorme chantier. D’ici à 2027, il sera aussi une des plus importantes fermes éoliennes en Allemagne.

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Cette implantation fait partie des différents projets menés par UKA (Umweltgerechte Kraftanlagen GmbH & Co. KG) en Allemagne pour une capacité totale de 1,5 gigawatt. La ferme Mercedes de Papenburg est même le porte-drapeau de l’activité. Elle verra en effet s’élever 20 éoliennes Nordex de 164 mètres de haut. Lorsqu’il sera achevé en 2027, le site pourra produire jusqu’à 140 mégawatts.

Surtout, il devrait couvrir environ 20 % de la consommation annuelle de l’ensemble du groupe Mercedes en Allemagne, sur une durée de 25 ans. D’ici à 2030, le constructeur allemand espère couvrir 70 % de ses besoins en électricité pour la production en Allemagne via les énergies renouvelables, solaire ou éolien. Puis 100 % dans le monde en 2039. Un second projet est d’ailleurs en cours de finalisation. Il s’agira d’une ferme éolienne en Mer Baltique.

Avis de l'auteur

Avec ses projets éoliens, Mercedes se montre très impliqué dans la décarbonation. Le constructeur allemand se donne une belle image de grand défenseur de l'environnement. Mais ces ambitions affichées n'empêchent nullement le constructeur de demander un décalage de l'interdiction de vente des voitures thermiques en 2035... Vous avez-dit double discours et greenwashing ? Néanmoins, il faut aussi saluer ce type d'initiative. Elles montrent bien que les grandes entreprises ont aussi leur rôle à jouer. Elles peuvent en effet devenir de vrais acteurs de la réduction de la consommation d'énergies fossile, bien au-delà de leur offre de produits. Mais les deux discours se doivent d'être cohérents...

Gautier Bottet

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