Face aux nouvelles réglementations américaines, Magna est désormais passé dans une phase active de recherche d’un site pour installer une usine aux États-Unis. Le site pourrait reprendre la production du Fisker Ocean.

Magna est un des principaux assembleurs automobile sous contrat dans le monde avec son usine de Graz en Autriche. Son succès l’a amené ces dernières années à envisager l’implantation d’autres sites. Jusqu’à présent, le groupe canadien en était resté à l’intention. Hormis la production des véhicules Arcfox en Chine, toutefois réalisée sous un contrat de coentreprise.

Mais il ne s’agit plus aujourd’hui d’une simple hypothèse. Magna cherche désormais activement un lieu pour implanter une usine aux États-Unis, où il produirait des voitures électriques pour le compte d’autres constructeurs. Le site devra en particulier permettre de générer de l’énergie via des capteurs solaires ou des éoliennes. La Californie aurait par contre d’ores et déjà été rayée de la liste des États potentiels.

Qu’est-ce qui a changé ? La récente loi n’accordant des aides qu’aux véhicules électriques assemblés sur le sol des États-Unis et dont la batterie est, elle aussi, produite dans le pays. Une évolution qui doit clairement toucher de plein fouet le modèle économique d’un important client de Magna, dont il est aussi actionnaire : Fisker.

Le SUV Ocean sera en effet assemblé en Autriche, mais se retrouve à présent handicapé et ne pourra tenir son objectif de prix sous la barre des 30 000 dollars. Malgré tout, même si Magna sélectionne rapidement un lieu pour implanter son usine, il faudra compter près de 2 ans avant de début effectif de la production.

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