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En difficulté à cause de la politique appliquée par les États-Unis, le Canada aimerait autoriser l’entrée de voitures électriques en provenance d’Europe pour offrir un choix plus large aux conducteurs du pays. Cette stratégie permettrait de réduire l’impact des droits de douane américains et de faire un joli pied-de-nez à Donald Trump.
Confronté à une offre limitée et à des prix en hausse sur son marché automobile, le gouvernement canadien explore une piste pour le moins audacieuse : ouvrir la porte aux véhicules électriques européens. L’objectif est de contourner les taxes imposées par l’administration Trump, tout en stimulant un marché local de plus en plus faible.
Mais il y a un hic. En effet, à l’heure actuelle les normes de sécurité canadiennes sont alignées sur celles des États-Unis. Cela limite l’importation de nombreux modèles populaires en Europe, pourtant prisés par les consommateurs. Mais pour Daniel Breton, président d’Electric Mobility Canada, cette rigidité administrative est injustifiée.
À lire aussiIl estime que « si ces voitures sont assez sûres pour les routes européennes, elles le sont aussi pour les nôtres ». Le ministère canadien des Transports reste prudent. Un porte-parole évoque des « différences d’environnement routier » pour justifier son opposition, et estime que les tests européens ne garantissent pas un niveau de sécurité suffisant.
Mais la pression monte. Les Canadiens semblent favorables à l’importation de véhicules électriques européens sur leur sol. Un récent sondage révèle que 70 % des habitants du pays soutiennent cette mesure. Si Ottawa cède, cela pourrait être un tournant stratégique majeur dans la politique commerciale canadienne et une bonne nouvelle pour l’Europe.
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