
Pour mieux envisager l’avenir, l’Arabie saoudite envisagerait de créer sa propre marque de voitures électriques.
Toujours dépendants du pétrole, les pays producteurs s’interrogent sur l’avenir. Et plus précisément les pays du Golf, à l’image de l’Arabie saoudite, qui réfléchit activement à son virage énergétique. Et l’une des solutions serait de donner naissance à un constructeur national de voitures électriques.
C’est ce qu’a indiqué en filigrane un porte-parole du Fonds Souverain du Royaume, qui a précisé que le pays cherchait à diversifier la dépendance de l’Arabie saoudite au pétrole. Cette annonce s’ajoute à celle de fin janvier émanant de Yasir Al-Rumayyan, le chef du Fonds Public d’Investissement qui déclarait que le royaume cherchait à conclure des accords pour une production locale.
Dans la trajectoire de Togg
D’après des sources anonymes qui se sont confiées à Bloomberg, l’Arabie saoudite aurait embauché des conseillers, dont le Boston Consulting Group, pour explorer les possibilités de créer un constructeur national de voitures électriques.
Le pays suivrait alors la trajectoire de la Turquie, qui a lancé la marque Togg. Pour se donner les moyens de ses ambitions, l’Arabie saoudite chercherait des partenaires automobiles. À ce titre, rappelons que le royaume et Lucid Motors ont signé un accord autour de l’implantation d’une unité de production au nord de Djeddah, dans la ville économique du Roi Abdallah.
GolfE. Ce n’est pas le sport.
Ils devraient garder leur énergie pour décarboner la clim et la dessalinisation de l’eau là-bas.
On peut dire ce qu’on veut du royaume de MBS, le fait est qu’ils sont au bord du gouffre, ce qui les oblige à prendre un virage vers plus de vraie modernité (et non la fausse modernité bling-bling). Droits (timides) pour les femmes, relations avec Israël, augmentation de la productivité d’une population de rentiers, et même EnR.
Ceci dit, implanter de l’industrie lourde dans un pays qui n’a pas de tradition industrielle (hors puits de pétrole évidemment), c’est un peu comme de l’agriculture hors sol…
Il serait plus logique (quoique l’un n’empêche pas l’autre), qu’ils mettent à profit leurs immenses surfaces désertiques inondées de soleil pour développer diverses technologies solaires, PV, thermique à concentration etc, pour produire proprement de l’électricité, de l’eau dessalinisée, de l’hydrogène et son co-produit, l’oxygène, très demandé en ce moment partout, surtout en Inde…
c’est vrai qu’ils peuvent implanter les groupes électrogènes sur le bord des routes pour recharger :)
Etant donné le respect des droits de l’homme dans ce pays, à boycotter d’urgence ! (prison pour une femme qui a osé prendre le volant pour garer la voiture de son mari, décapitations, par exemple… )
qui va travailler dans leurs usines ??!?!
des que la rente pétrolier va diminuer, ces pays vont s effondrer a vitesse grand V.
….et bon débarras !
Ils pourraient commencer par produire des « Ami »….
Pas assez cher, mon fils!