
Avec 498 dollars, l'action Tesla a atteint un sommet historique le 9 janvier. Le constructeur est valorisé à près de 90 milliards de dollars, soit plus que General Motors et Ford réunis.
Serait-ce l’effet du Cybertruck, de la montée en puissance des livraisons de la Model 3 ou de l’ouverture de la Gigafactory de Shanghai ? Tesla a surpris Wall Street jeudi 9 janvier en atteignant 498,8 dollars, sept mois après avoir sombré à 178,97 dollars. La progression est vertigineuse puisqu’elle affiche 180%. La firme de Palo Alto est désormais valorisée à 89,9 milliards de dollars, une première pour un constructeur automobile américain.
La capitalisation de Tesla est supérieure de 3 milliards à celles des dinosaures que sont General Motors et Ford réunis. Elle se rapproche même du géant allemand Volkswagen, valorisé à 92,5 milliards d’euros (103 milliards de dollars). Une performance remarquable au regard du volume de véhicules produits. 367.500 voitures ont été assemblées par Tesla en 2019. Une goutte d’eau face aux 8,4 millions d’unités fabriquées par General Motors, 5,5 millions de Ford et 10,8 millions du groupe Volkswagen en 2018. Vendredi 11 janvier, l’action Tesla se stabilisait autour de 478 dollars.
En bourse il faut vendre au son du clairon et acheter au son du Canon.
Tiens, je n’en ai pas acheté, car certains prédisaient la chute inexorable de l’action et de l’entreprise…
Rien que de très normal:
Un jeune constructeur « full elec » comme Tesla surfe sur la vague.
Tandis que les dinosaures déboussolés sont en train de se noyer, n’ayant comme seule perspective que le démantèlement de leur outil de production inutile avec les milliards d’euros d’indemnités à payer à leurs salariés, fournisseurs, concessionnaires et sous-traitants