Pour sa première voiture électrique, prévue en 2025, Bentley compte associer le luxe à une sportivité extrême. Adrian Hallmark va jusqu’à avouer que ses capacités d’accélération risquent même d’être difficilement supportables d’un point de vue physique.

À force d’insister sur les accélérations éclair de ses modèles, Tesla a fait de la mesure du 0 à 100 km/h une donnée clé pour tous les véhicules électriques. Avant même parfois l’autonomie ou la consommation.

Bentley, qui doit passer au tout électrique d’ici à 2030, a décidé de marquer les esprits avec son premier modèle du genre. Quitte à donner dans le ridicule. Avec ses 1 044 kW (soit 1 400 ch), il n’y a pas que le B du logo qui sera ailé. Adrian Hallmark a ainsi évoqué un 0 à 100 km/h en seulement 1,5 seconde.

Des passagers avec la nausée

De quoi en remontrer à la Tesla Model S Plaid, mais aussi aux occupants. En effet, une telle accélération aurait pour conséquence de rendre malades les occupants du véhicule. On approche ainsi les 2 g d’accélération horizontale. À tel point que Bentley a prévu un mode de conduite limitant la puissance et ramenant cette accélération à « seulement » 2,7 secondes. Puisqu’elle sera basée sur la plateforme SSP du groupe Volkswagen, on peut imaginer que ces performances pourront aussi se retrouver sur d’autres modèles du groupe. Chez Porsche ou Lamborghini, par exemple.

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Cette première Bentley électrique sera donc le porte-drapeau de la marque. Elle remplacera en un certain sens la défunte Mulsanne. À ce titre, elle préservera aussi un haut niveau de confort en plus des performances extrêmes. Même si son concept ne sera pas forcément celui d’une classique berline, son prix dépassera les 250 000 euros. Son style pourrait s’inspirer du concept EXP100 GT de 2019. Dans la foulée et avant 2030, la marque britannique lancera quatre autres modèles électriques qui viendront remplacer sa gamme actuelle : Bentayga, Flying Spur, Continental et Continental Cabriolet.