
Annoncée pour le salon de New-York (annulé en raison de la crise sanitaire), l’Hyperion XP-1 remonte à la surface avec un teaser avant une présentation imminente.
Initiée par la start-up californienne Hyperion, la XP-1 devrait chambouler le segment des supercar avec un groupe motopropulseur encore confidentiel à ce jour : un moteur fonctionnant à l’hydrogène. D’après ses géniteurs, la supercar offrira « une autonomie, un temps de ravitaillement une endurance et une recyclabilité sans précédent, en particulier par rapport au véhicules électriques à batterie d’aujourd’hui ».
Angelo Kafantaris, le PDG de la marque a déclaré : « Nous sommes extrêmement ravis de lancer Hyperion dans le monde afin que nous puissions sensibiliser les gens sur les avantages des systèmes d’alimentation à base d’hydrogène. En tant qu’élément le plus abondant de l’univers, le potentiel est presque illimité. Notre objectif est de raconter l’histoire de l’hydrogène avec des véhicules et des infrastructures inspirants ».
Une conduite centrale sur la XP-1
Cette histoire, qui a débuté il y a déjà neuf ans chez Hyperion, devrait se concrétiser très prochainement avec l’apparition de la supercar. Pour l’heure, aucune information n’a été communiquée sur son potentiel mécanique, sa fiche technique ou sur son design. Nous pouvons seulement anticiper une position de conduite centrale comme sur la feu McLaren F1 ou Speedtail. L’inspiration de Woking se retrouve aussi sur le nom de la supercar, où les prototypes de développement sont baptisés XP pour Experimental Prototype.
Encore un peu de patience donc pour une supercar qui devrait aussi toucher un niveau tarifaire prohibitif.
« En tant qu’élément le plus abondant dans l’univers ( l’hydrogène), le potentiel est presque illimité » dit il !
Manque de bol l’hydrogène n’est que très très peu présent à l’état naturel sur Terre, il faut donc le produire et casser une liaison atomique est coûteux en énergie, polluant si à partir d’hydrocarbures et de toute façon très cher notamment pour son stockage et sa distribution .
Produire de l’électricité au travers d’une pile à combustible H2 elle même produite par électrolyse de l’eau, revient à perdre 2/3 de l’énergie mise en jeux au départ pour la production de l’hydrogène !!
Un concept sans avenir.
Comme la filière hydrogène pour les voitures.
Attention , je pense que l’hydrogène peux se développer , mais pour les trains ou avions.
Une nouvelle bombe sur roues alimentée par le carburant le plus polluant à produire. Du propre
« En tant qu’élément le plus abondant de l’univers, le potentiel est presque illimité. » la grosse blague, ça montre bien qu’il n’est pas possible de mettre en avant l’hydrogène sans faire de l’enfumage. Donc ils vont aller chercher l’hydrogène qui se trouve sous forme de nuage dans l’espace intergalactique? Et non et sur notre bonne vieille terre il ne se trouve pas à l’état naturel, comme on cherche à le faire croire aux gens, il faut donc l’extraire du pétrole ou bien le produire à partir de l’eau par électrolyse avec un très mauvais rendement.
Petite précision sur l’Hydrogène.
En 2018, on a fabriqué 115 millions de tonnes d’H2 pour les besoins de l’industrie. En générant 830 millions de CO2, au passage, car plus de 95 % de l’H2 provient du reformage d’énergies fossiles.
Si ces 115 millions de tonnes d’H2, utilisés uniquement par l’industrie, étaient fabriqués par électrolyse, on aurait besoin de … l’ensemble de la production d’électricité de l’Europe, chaque année. Et la quantité nécessaire pour la mobilité n’est pas inclus.
Donc, arrêtons de fantasmer sur l’H2 pour nos voitures. Il faut encore attendre une révolution technologique pour sa fabrication en masse avec de l’énergie décarbonée.
Vidéo didactique sur le sujet, sans fakes ni complaisance : https://www.youtube.com/watch?v=aHg4guhdnx4