
La Fiat Punto, l'un des modèles du constructeur italien décliné en GNV.
La marque italienne a annoncé ne pas souhaiter développer de véhicules à pile à combustible pour cause de difficultés d'approvisionnement et de stockage.
Actuellement, l’hydrogène divise les constructeurs automobiles. Certains s’y engagent, tandis que d’autres sont réticents.
Fiat fait partie de la deuxième catégorie et annonce que cette technologie ne sera pas développée du tout. Le problème principal selon le constructeur est l’approvisionnement en hydrogène, trop compliqué et trop coûteux. De plus, l’acheminement de l’hydrogène est difficile.
La solution que Fiat privilégie face à la pile à combustible est le gaz naturel. Il ne présente aucun problème d’extraction, d’acheminement ou de stockage et permet des émissions de CO2 bien moindres à celles du diesel.
Selon Fiat, le gaz naturel constitue une solution à court terme au problème des émissions de CO2. Pour le long terme, Fiat annonce qu’il misera sur l’électrique et la recharge à induction via la route…
03-2019 – Des espoirs d’un meilleur rendement des piles à combustible ?
Possible ! https://www.usinenouvelle.com/editorial/la-pile-a-combustible-s-ameliore.N818230
Faire du gaz a partir de CO2, c’est compliqué et c’est surtout extrêmement énergivore, autant dire impossible économiquement parlant. Le seul gaz qui puisse être renouvelable c’est le biogaz mais on en aura besoin pour d’autres applications.
Quand a l’Hydrogène fossile, autant rester à l’essence, ça pollue moins. L’Hydrogène renouvelable par électrolyse n’est lui non plus pas faisable économiquement parlant. Il faut beaucoup plus d’électricité pour le fabriquer que ce qui peut ensuite être produit au départ de ce dernier. Une antique station de pompage est non seulement plus économique mais elle a surtout un bien meilleur rendement global de 70%. D’ailleurs d’autres stations de pompage, ou du moins des extensions de réservoirs, pourraient êtres très utiles pour stocker les fluctuations de production des éoliennes et des panneaux photovoltaïques en plus des variations de consommations à l’avenir.
Par ailleurs les batteries des EV sont également un excellent moyen de stockage par le système V2G ou plus simplement via la charge modulée selon la variation du prix c’est-à-dire la fluctuation de l’offre et de la demande du réseau. Cela revient à charger d’avantage en cas de vent ou de grand soleil et peu dans le cas contraire. Tout en gardant bien sur la possibilité de passer autre en payant plus, si on doit vraiment recharger impérativement sa batterie pour un déplacement imminent.
Choisir entre l’Hydrogène fossile et le gaz fossile, c’est un peu comme devoir choir entre la peste et le choléra.
Fiat ferait mieux de proposer sa Freemont en version électrique, là au moins ça ferait avancer les choses. D’ailleurs je connais une équipe d’étudiants Italiens qui seraient ravis de leur parler de leur micro générateur Wankel pour servir de prolongateur d’autonomie (voir l’article a ce sujet sur automobile propre).
Bonjour,
« Selon Fiat, le gaz naturel constitue une solution à court terme au problème des émissions de CO2 ».
Le co2urt terme, encore et toujours lui soit ne traiter que les affaires co2urantes et les expédier… et pendant ce temps les émissions de CO2 co2ntinuent elles de grimper dans le monde… je suis très surpris ce jour de voir systématiquement le gaz associé aux cleantechs en général, comme « reco2urs »… ?! le gaz est aussi la nouvelle énergie phare de la RT 2012 par exemple ?! bref…
Fiat n’a pas tort à propos de la PAC, mais il faut continuer à chercher des solutions pour l’hydrogène. Celle concernant la production de H2 via le xylose, semble être une bonne piste: http://www.technologicvehicles.com/fr/actualite-mobilite-verte/2425/recherche-virginiatech-reussi-a-produire-de-l
Le gaz naturel est une bonne solution de transition, aussi bien comme carburant de pures thermiques que dans systèmes hybrides ou dans des prolongateurs d’autonomie.
Quant à la recharge par induction sur la route, c’est un rêve qui risque en effet coûter une fortune. Pas réaliste avant très longtemps, si seulement ça le devient un jour.
Yoann,
le GNV peut être obtenu par électrolyse + méthanisation, en clair avec un coût identique à produire du H ou à peu près. Et le GNV se met directement dans un moteur thermique ou dans une pile à combustible
Le GNV est facile à transporter / stocker par rapport au H
on en revient à la question : comment avoir de l’électricité pas chère pour cela ? Audi qui teste la production de GNV par électrolyse + méthanisation achète 1 centime d’euro le kw/h aux heures où il y a trop de soleil ou vent en Allemagne. Ce jour 15h44, 13.2 Gw solaire (mesure temps réel) en Allemagne. France à 15h30 : 1,7Gw soit 10 fois moins.
Je pense que les stratèges de chez Fiat ont fumé un peu trop de gaz naturel…
La recharge par induction via les routes ? Voilà qui coûtera bien plus cher que l’infrastructure de recharge en hydrogène.
Et quand on voit le mal qu’on a pour avoir ne serait-ce que quelques bornes de recharge, je crois qu’on n’est pas prêts de voir des routes électriques.