AccueilBrèvesCATL veut développer l'échange de batteries pour les voitures électriques en Europe

CATL veut développer l'échange de batteries pour les voitures électriques en Europe

La suite de votre contenu après cette annonce

Nio Firefly EV

Le géant chinois a lancé un vaste plan d’investissement pour déployer sa technologie d’échange de batterie. Et ce plan ne concerne pas que la Chine. Encore faut-il des voitures compatibles.

Si l’échange de batterie est encore surtout dominé par Nio, les choses pourraient évoluer dans les années à venir. CATL s’y intéresse de très près. Et après avoir amélioré son offre de batterie modulaire Choco SEB, il s’apprête à construire un important réseau. On parle d’un objectif de plus de 10 000 stations en trois ans, et d’un réseau final de plus de 30 000 stations. En comparaison, Nio met aujourd’hui un peu plus de 3 000 stations à disposition de ses clients.

À lire aussi
Avec Evogo, CATL lance l’échange de batterie sur mesure

Mais ce qui est nouveau, c’est que CATL a désormais des vues sur l’Europe. Aucun chiffre n’a néanmoins été annoncé. Pas de date non plus, mais ce ne devrait pas être avant 2029. Au vu des problèmes rencontrés par Nio, qui a difficilement déployé un peu plus de 50 stations en Europe, le producteur de batterie reste prudent avant d’affronter la bureaucratie européenne.

Et les voitures ?

Bien sûr, un tel réseau ne peut fonctionner sans les véhicules compatibles. Pour le moment, les quelques modèles chinois qui utilisent le système Choco SEB sont surtout destinés à des usages de taxi ou VTC. Pour cette utilisation, pas besoin d’un aussi grand nombre de stations. CATL vise donc un déploiement auprès des particuliers avec d’autres véhicules.

L’un d’entre eux sera… la Firefly de Nio. La petite citadine de la start-up ne devrait pas exploiter le réseau maison, mais celui de CATL, moins coûteux. Une Firefly dont les premiers exemplaires arriveront en Europe cet automne.

Rappelons aussi qu’en début d’année, CATL a signé un accord avec BAIC, Changan, Chery, FAW et GAC. SAIC avait également montré son intérêt pour la technologie et les modèles MG pourraient donc, eux aussi, l’exploiter prochainement.

La suite de votre contenu après cette annonce

La suite de votre contenu après cette annonce

Nos guides