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La relation difficile de Carlos Tavares avec la voiture électrique continue. Mais en parallèle, Stellantis souhaite se consacrer à fond à cette technologie.

En marge du Mondial de l’Automobile, Carlos Tavares a de nouveau critiqué la voiture électrique. Ce n’est pas la première fois que le PDG de Stellantis le fait, mais il avait semblé se résigner en début d’année.

“La décision dogmatique de ne vendre que des électriques en 2035 a des conséquences sociales pas gérables”, a-t-il déclaré. “Cette couche de dogme doit maintenant être complétée par une couche de pragmatisme.”

L’homme d’affaires a de nouveau demandé au gouvernement de s’adapter à cet avenir 100 % électrique. Il a notamment demandé un réseau électrique plus solide, mais aussi des infrastructures de recharge plus nombreuses. Et surtout, il s’inquiète de nouveau de la fracture sociale que cela pourrait créer.

“Comment protéger la liberté de mouvement des classes moyennes qui ne vont pas pouvoir accéder à l’achat d’un véhicule électrique ? Dire à la classe moyenne ‘restez chez vous’, ce n’est pas gérable politiquement. Il faut offrir une solution de transition.”

Mais du côté de Stellantis Europe, le temps de se poser ces questions est révolu. Uwe Hochschurtz, le PDG de la branche européenne du groupe aux 14 marques, le confirme.

Selon lui, l’accélération de l’adoption des voitures électriques et les obligations européennes ne laissent pas le choix. “Les gens l’ont décidé, nous allons passer au pur électrique”, a-t-il ainsi déclaré.

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