Le groupe Stellantis veut intégrer les carburants de synthèse à ses technologies. Il les teste actuellement sur 28 moteurs différents, d'origine sur des voitures anciennes.

Avec les décisions récentes de l’Europe, les carburants de synthèse pourraient jouer un rôle crucial pour l’automobile. Le groupe Stellantis profite de ses 14 marques pour commencer le développement de moteurs qui s’adaptent à ces carburants.

L’objectif est de remplacer les carburants classiques par des carburants de synthèse sans modifier les moteurs. Néanmoins, certains constructeurs pensent qu’il faudra les modifier pour optimiser leur fonctionnement. C’est pour cela que Stellantis a lancé ses tests à grande échelle.

Ce sont au total 28 familles de moteurs différents, essence et diesel, que le groupe met actuellement à l’épreuve. Ces moteurs ont vu le jour entre 2014 et 2019, et Stellantis cherche à voir l’impact des carburants de synthèse sur leur fonctionnement.

Les ingénieurs relèvent ainsi les émissions polluantes, la puissance moteur et la fiabilité via l’impact sur les filtres et autres pièces. Stellantis est convaincu de pouvoir réduire de 90 % les émissions de CO2 de ses voitures grâce à ces carburants.

Selon l’entreprise, cela représenterait l’économie de 400 millions de tonnes de CO2 en Europe entre 2025 et 2050. Le groupe espère réduire de moitié ses émissions polluantes d’ici à 2030, et vise la neutralité carbone pour 2038.

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