Cadillac Goddess

La Flying Lady est à Rolls-Royce ce que la Goddess est à Cadillac. Et cette dernière fera son retour sur les prochaines électriques de la marque américaine.

Les emblèmes posés sur la calandre loin devant les yeux des passagers ont de tout temps été les ultimes symboles du luxe et de l’ostentation. Le Spirit of Ecstasy (aussi connu sous le nom de Flying Lady) posé à la base des capots des Rolls-Royce est le plus célèbre de ces symboles. Mais on pourrait aussi citer le jaguar de la marque éponyme, le B ailé de Bentley, l’aigle d’Alvis, la cigogne d’Hispano-Suiza ou la Déesse de Cadillac. Celle-ci fait désormais son retour sur les Cadillac électriques.

Ornement des limousines américaines de 1933 à 1956, la Goddess est depuis tombée aux oubliettes, sa présence n’étant plus tout à fait nécessaire sur des voitures modernes, surtout devenues bien moins luxueuses. Mais Cadillac renoue dorénavant avec le monde des strasses et des paillettes avec la nouvelle Celestiq. Une occasion de faire renaître la Déesse.

Un retour en demi-teinte de la Goddess de Cadillac

Mais celle-ci ne reviendra pas sur le capot légèrement tombant de la Cadillac Celestiq. Sans doute plus pour des raisons stylistiques que vraiment aérodynamiques. Cadillac préfère donc un choix plus modeste, avec quelques évocations ci et là. On la retrouve ainsi sur la plaque en aluminium latérale, sur la molette de la console centrale ou au-dessus du port de charge, en s’illuminant en fonction de l’État.

C’est Richard Wiquist qui a été en charge de sculpter cette nouvelle Goddess, avec une recherche qui tient de la poésie. Inspirée par l’emblème des illustres Cadillac à moteur V16, elle projette son regard en avant et se jette vers l’avenir, ses bras tendus et habillés d’un drap flottant évoquant quant à eux le passé et l’héritage de la marque. Tout un programme.

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