Ce jeudi 12 août, BYD a livré en Norvège les 100 premiers exemplaires de son SUV électrique. Un événement historique pour la marque qui concrétise son arrivée sur le marché européen.

Longtemps concentrés sur leur marché domestique, les constructeurs chinois commencent à investir l’Europe. Après MG (la marque britannique a été reprise par SAIC), Seres ou Aiways, c’est au tour de BYD d’arriver sur le Vieux Continent. En Norvège, le constructeur a livré cette semaine les 100 premiers exemplaires de son SUV Tang. En provenance directe de Chine, ces 100 premiers véhicules étaient arrivés fin juillet sur le sol norvégien.

Objectif : 1 500 livraisons en 2021

Un poil plus court que l’Audi e-tron, le premier modèle européen de BYD totalise 4,87 m en longueur. Vendu à partir de 599 900 NOK en Norvège, soit 57 760 euros, il intègre la dernière génération de cellules LFP (lithium-fer-phosphate) « Blade » du constructeur.

Dans sa version 2021, le BYD Tang reçoit un moteur de 180 kW et embarque une batterie de 84,6 kWh de capacité énergétique. En norme WLTP, l’autonomie est annoncée à 400 kilomètres en cycle mixte et à 528 km en usage urbain. En matière de performances, le constructeur annonce 180 km/h de vitesse de pointe et un 0 à 100 km/h abattu en 4,6 secondes. Côté recharge, la puissance maximale atteint 7 kW en AC et jusqu’à 110 kW en DC.

En Norvège, BYD prévoit de livrer jusqu’à 1 500 exemplaires de son SUV électrique cette année. Le constructeur, qui annonce avoir enregistré 500 précommandes, s’est associé au distributeur scandinave RSA pour distribuer son modèle. Un accord qui permet à la marque chinoise d’être présente dans un réseau de 45 concessionnaires à travers le pays.