
Elaboré à partir des résultats d’une première expérimentation menée en Vendée en 2016, ce guide recense les prérequis techniques et les bonnes pratiques à mettre en place pour l’installation de points de charge sur un dispositif d’éclairage public.
Intégrer des bornes de recharge aux lampadaires. Alors que le dispositif séduit de plus en plus nos voisins européens, son déploiement reste relativement discret en France. L’idée a pourtant de quoi tenter de nombreuses collectivités. Reposant sur l’utilisation de supports existants, en l’occurrence des candélabres déjà raccordés au réseau électrique, le dispositif ne nécessite pas de coûteux travaux de génie civil et se veut une solution idéale pour la recharge allant jusqu’à 7 kW en milieu résidentiel ou en zone d’activité.
Publié par le Ministère de la Transition Energétique, le guide tient compte du retour d’expérience de la Vendée qui a lancé en 2016 un premier test grandeur nature avec Bouygues Energies & Services et Enedis à la Roche-sur-Yon. Un démonstrateur qui a permis d’établir une série de pré-requis techniques regroupés dans un guide pratique censé accompagner les collectivités désireuses de développer le concept.
Pour plus d’information, retrouvez l’intégralité du guide en cliquant sur ce lien.
Au delà des villes, sur les places publiques de stationnement au pied des habitats collectifs verticaux où les résidents n’ont pas de solutions de recharge à domicile et sans garage, je verrai bien çà sur des aires de covoiturage (stationnements moyens à longs) qui nécessitent de longues extensions de réseaux électriques lorsqu’on veut y mettre une borne de recharge…
Charger un VE sur un candélabre, cela aurait eu de l’intérêt en ville, il y a 10 ans, avec les VE de faible autonomie, pour que la batterie soit à 100 % chaque matin. Le temps de mettre en place ces candélabres chargeurs de VE, ils n’auront plus aucune utilité!
Les VE ont évolué et évolueront encore : la norme pour les batteries, c’est aujourd’hui 30 à 40 kWh, dans deux ans 50 à 60 kWh, après je ne sais pas…, mais il n’y a pas de raison que les progrès en capacité s’arrêtent à ce niveau. Avec 50 kWh de batterie, en ville, vous pouvez rouler une semaine ou deux, suivant votre kilométrage parcouru : 50 kWh en ville, c’est presque 400 km.. A 20 km/h de moyenne, cela fait 20 heures dans la voiture….en une semaine de 5 jours de travail, 4 heures par jour. Pour recharger votre VE, une heure de recharge rapide une fois par semaine suffit: pendant les courses ou un repas au restaurant, ou une séance cinéma ou toutes autres activités ( permanence à un rond point pour le bloquer…)
Ce ne sont pas des candélabres chargeurs de VE qu’il faut installer , ce sont des stations de plusieurs bornes de recharge rapide.
Bravo la Vendée pour leur expérimentation et le partage d’expérience.
Il est dommage que ce guide ne présente pas le problème majeur de cette solution : son coût. En effet pour avoir une borne de recharge sur un réseau d’éclairage, il faut maintenir ce réseau sous tension en journée et donc rajouter des systèmes de pilotage sur tous les autres candélabres pour les éteindre individuellement en journée. Pour exemple sur un réseau de 50 candélabres, on ne peut installer qu une borne et il faudra équiper les 50 lampadaires de systèmes de coupure, le coût est prohibitif par rapport à la création d’un borne VE avec son propre branchement Enedis.
La situation dans le Nord de l’Europe est différente car il n’y a pas de réseau d’éclairage dédié, chaque candélabre est de base équipé de un système de coupure.
Enfin l article fait référence à l expérimentation Vendéenne, mais n oublions pas que ce Test a été fait par une entreprise qui vend des bornes VE au candélabre (Normal) mais surtout des systèmes de coupure pour les candélabres (tiens tiens …)
Je suis pour ! Chaque lampadaire devient une station de recharge ! L’anxiété de la batterie à plat disparaît du paysage !
Bonjour,
Excellente initiative ! on va peut être pouvoir permettre à des personnes qui veulent posséder une voiture electrique sans avoir de garage. Et on pourra installer à la demande des usagers des bornes de ce type qui ne couteront pas très cher. Par exemple, à côté de groupes d’immeubles.
il me semble que ce système fonctionne en Norvège, mais je n’en suis pas sûr.
Là où y’a pas de réseau élec (nécessité d’une coûteuse extension, ou de travaux de voirie/trottoirs ou sa casse) mais des éclairages publics, en milieu urbain ou pas c’est une solution
De toute façon, ce guide ne servira pas à grand chose, au rythme auquel les villes suppriment les places de parking, certes pour de bonnes raisons (décongestion et zones piétonnes)… et s’étonnent ensuite des déserts commerciaux qui s’ensuivent dans ces même centres !
Eh oui, nous ne sommes pas comme à Paris, avec une population majoritairement sans voiture, et un métro hyper fréquent (souvent payé pour partie par l’employeur) de 5h à 1h du matin !
Les zones commerciales accessibles et avec parking gratuit ont de beaux jours devant elles, et si en plus, elles proposent des recharges à prix canon, elles vont encore plus attirer de monde !
Concentrons nous d’abord sur les « ruraux » et les « péri-urbains » pour le développement des VE qui peuvent recharger chez eux, et de façon simultanées sur les superchargeurs et en grappes, afin de permettre le développement des VE pour des distances + longues, cela est le plus urgent.
Quand on constate l’inutilisation de nombreux chargeurs installés (chargeurs Zoé car moins coûteux), il faut faire le bon choix, et arrêter le soupoudrage.