AccueilBrèvesBatteries solides : la Chine régule les appellations pour éviter les pièges

Batteries solides : la Chine régule les appellations pour éviter les pièges

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La Chine prépare activement l’arrivée sur le marché des premières batteries dites solides. Pour éviter toute confusion dans l’esprit des consommateurs, les batteries intermédiaires de type « semi-solid-state » devront changer de nom.

Championne de la batterie pour voitures électriques avec la technologie LFP, la Chine a mis en place un écosystème complet pour favoriser l’émergence de la prochaine génération, annoncée comme une révolution. Que ce soit sur le plan scientifique, économique ou industriel, ces batteries solides, ou solid-state batteries (SSB) bénéficient donc de toute l’attention des édiles de Pékin. Comme le nom le suggère, avec ces batteries, l’électrolyte est solide.

Le marché semble très favorable à l’arrivée de cette nouvelle technologie, qui promet d’apporter un gain notable sur de nombreux sujets. Mais les autorités chinoises veulent avant tout éviter la confusion dans l’esprit du client. À l’instar de ce qui a été décidé pour la conduite autonome au printemps dernier, les appellations des batteries vont être encadrées.

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Les batteries de type semi-solid-state, déjà commercialisées par Nio et MG, sont directement dans le collimateur. On se souviendra que MG avait entretenu la confusion en annonçant l’arrivée d’une batterie solid-state abordable dans sa nouvelle berline. Une batterie qui comme prévu s’est avérée être « semi » solide, une technologie intermédiaire et donc pas au niveau du « vrai » solide. À l’avenir, les constructeurs proposant des batteries semi-solid-state devront donc revoir leur communication et parler de batteries « solid-liquid ».

Véritable enjeu géo-stratégique, la batterie solid-state est l’objet d’une véritable compétition internationale entre la Chine, le Japon, la Corée ou l’Europe. Chacun essayant d’arriver en premier avec une technologie plus performante que ses concurrents. Les constructeurs chinois évoquent une première mise sur le marché en quantités limitées dès 2027 et une commercialisation en masse en 2030.

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