Au Salon de Tokyo, Subaru nous sert une sportive STI électrique sans grande conviction

Dans un salon décidément très orienté sur le véhicule électrique, Subaru n’a pas voulu être en reste. Il nous a donc concocté un concept sur son thème favori, celui de l’Impreza WRX. Mais avec quel avenir ?

Outre des variations sur ses modèles classiques, la vraie nouveauté de Subaru au salon de Tokyo, c’est le SUV électrique Trailseeker (annoncé chez nous avec le nom E-Outback). Pas vraiment de quoi attirer le client japonais ou les médias. Pour cela, l’arme favorite de la marque étoilée, ce sont les déclinaisons sportives bleues et ornées du logo STI.

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Cette fois-ci, Subaru s’est lancé sur la piste d’une berline compacte électrique au tempérament de championne de rallye. Le style use de toutes les ficelles pour se donner une allure de supercar : bouclier au ras du sol, capot ajouré, ailes élargies, aileron arrière. Elle en fait même plus que la version essence qui a été exposée à ses côtés comme une excuse.

Et pour renforcer le côté superficiel de la chose, aucune donnée d’ordre technique n’a été évoquée. Puissance, autonomie, vitesse, accélération… aucun chiffre officiel pour cette étude de style. Car il faut lire entre les (nombreuses) lignes. Ce concept préfigure sans aucun doute la prochaine génération d’Impreza.

Attendue à l’horizon 2029, cette septième génération de la berline compacte pourrait oser le passage à l’électrique. Hors Kei, elle serait la première voiture électrique de la marque à ne pas être un clone d’une Toyota. Car même sans tous ses appendices, ses proportions n’ont rien à voir avec la nouvelle Corolla.