Le constructeur préféré de James Bond ouvre d’intéressantes perspectives pour rouler en voiture ancienne, même dans les zones de circulation restreinte.

Tout repose sur un concept baptisé par le constructeur « cassette ». Il permet de remplacer le groupe motopropulseur thermique d’origine par une chaîne de propulsion électrique, sans dénaturer l’apparence du véhicule. Une transformation qu’il est possible de refaire en sens inverse, au besoin.

Pour Aston Martin Lagonda, l’objectif double est clair et assumé : assurer la pérennité des plus beaux modèles anciens sortis de ses ateliers, et contourner la législation qui cherche de plus en plus, en Europe, à restreindre l’utilisation des voitures classiques.

Cette solution développée spécifiquement pour les voitures anciennes fait pourtant partie de la stratégie EV du constructeur. Il ne s’agit en aucun cas de bricolage, mais d’une exploitation ciselée des connaissances et des technologies acquises avec le projet de berline survoltée Rapide E et pour les futures productions branchées de Lagonda.

C’est une DB6 MkII Volante, fabriquée à la main à Newport Pagnell en 1970, qui va être le premier modèle converti à l’électrique. A l’abri de sa propre cellule autonome, la « cassette » va reposer sur les supports d’origine du moteur et de la boîte de vitesses. A disposition du conducteur, de discrets indicateurs de gestion de l’énergie électrique.

« Le système de cassette offre la solution parfaite en garantissant aux propriétaires l’assurance que leur voiture est tournée vers l’avenir et socialement responsable, tout en restant une Aston Martin authentique », assure Aston Martin.

Ouverture du service de conversion réversible programmée courant 2019, sans plus de précision ni d’informations concernant le tarif facturé pour l’opération.