
C’est le programme, sur une durée de 10 ans, qu’Hydro-Québec vient de révéler pour son réseau public de recharge connu sous le nom de « Circuit électrique ».
Parmi ces 1.600 infrastructures dédiées au ravitaillement en énergie des véhicules électriques et hybrides rechargeables, 22 ont déjà été mises en service dans le courant de ce mois de janvier, et 49 autres le seront avant la fin du printemps. En tout, le planning prévoit une centaine d’implantations pour 2019.
Ce déploiement supplémentaire est rendu possible grâce à la récente adoption par l’Assemblée nationale de la « Loi favorisant l’établissement d’un service public de recharge rapide pour véhicules électriques ».
En substance, le texte permet désormais à Hydro-Québec de financer l’installation de bornes de recharge rapide « à partir des revenus générés par l’augmentation des ventes d’électricité engendrées par la recharge, effectuée principalement au domicile des électromobilistes, donc sans impact sur les tarifs d’électricité ».
Les nouvelles implantations vont permettre, en particulier, d’équiper les secteurs les moins bien lotis, ainsi que les stations qui connaissent régulièrement des files d’attente devant les bornes aux heures de pointe.
Egalement parmi les objectifs de ce programme : mettre à disposition des utilisateurs de véhicules électriques un service de qualité pour une tarification harmonisée sur tout le territoire du Québec.
Un bon exemple de ce qui pourrait être fait en France (avec en plus le règlement par carte bancaire), pour mettre fin au maquis de la recharge en France ou c’est chacun sa carte, son standard, son réseau.
bel objectif, mais a 25 bornes par mois, il va leur falloir un peu plus de 5 ans. Quelles soit rapide (ou pas) ce sera toujours un plus.
Effectivement, il va en falloir des bornes pour l’hiver québécois, je serais curieux de connaître l’autonomie réelle d’une voiture électrique avec -18°C à Montréal comme aujourd’hui…
Je ne suis pas sur d’avoir tout compris, mais on parle bien de 1600 bornes rapides ? C’est cool. Ce qui m’inquiète un peu, c’est le financement annoncé « à partir des revenus générés par l’augmentation des ventes d’électricité engendrées par la recharge » : est-ce à dire qu’un calcul des revenus déjà généré a été fait et que c’est ce montant qui ne devra pas être dépassé, ou, ce qui me semblerait plus sain et plus pragmatique, laisser l’opérateur investir comme il l’entend tant que les tarifs n’augmentent pas pour le client à la maison ?