L’Association des constructeurs européens d’automobiles (ACEA) vient de publier les chiffres officiels des ventes en Europe pour l’année 2023. La part des voitures 100 % électriques progresse. Les modèles à batterie représentent désormais 14,6 % de l’ensemble des automobiles vendues sur le Vieux continent.
Les voitures électriques progressent en Europe
Toutes motorisations confondues, le marché automobile européen a connu une hausse de 13,9 % en 2023 par rapport à 2022. En tout, 10,5 millions de modèles se sont écoulés. Tous les marchés de l’Union ont progressé sauf la Hongrie (- 3,4 %). Certains pays observent de belles progressions. C’est le cas de l’Italie (+ 18,9 %), de l’Espagne (+,16,7 %) ou encore de la France (+ 16,1 %). L’Allemagne enregistre une hausse plus modeste de 7,3 %.
À lire aussi Ventes de voitures électriques en Europe : Tesla confirme sa supérioritéSur les voitures électriques, les chiffres sont bons. Les modèles à batterie se sont imposés comme « le troisième choix le plus populaire en 2023 », selon les chiffres de l’ACEA. Leur part a bondi. Elle atteint désormais 14,6 % sur l’ensemble de l’année. Devant on a les voitures à essence (35,3 % de part de marché) et les hybrides (25,8 % de part de marché). Les électriques passent devant le diesel (13,6 % de part de marché). En 2023, 1,5 million d’unités électriques se sont écoulées en Europe. Cela représente une augmentation de 37 % par rapport à 2022. Le Tesla Model Y est carrément la voiture la plus vendue toutes motorisations confondues.
L’Allemagne à contre-courant ?
En revanche, les ventes sur les hybrides-rechargeables ont reculé de 7 %. Ces modèles ne représentent plus que 7,7 % de part de marché en 2023. Les ventes sur le diesel s’effondrent en Espagne (- 26,5 %), en France (- 22,2 %) et en Italie (- 19,7 %). Une tendance qui s’observe partout sauf en Allemagne où elles ont progressé de 10,3 % par rapport à 2022.
À lire aussi Ventes de voitures électriques : quel impact a la fin progressive du bonus en Allemagne ?Sur le seul mois de décembre 2023, les ventes de voitures électriques ont diminué pour la première fois depuis avril 2020. Seulement 160 700 unités se sont écoulées au sein de l’Union. Une baisse dont l’Allemagne (encore une fois) est en grande partie responsable. En effet, le pays accuse un ralentissement de – 47,6 % sur cette source d’énergie. La preuve que la fin du bonus gouvernemental a bel et bien eu un impact significatif sur les ventes de voitures électriques.
C’est dommage quand même que 85% des voitures neuves soient encore des thermiques. Entretemps 70 000 morts par an en France due à la pollution de l’air.
C’est pas l’électrique qui enterre le Diesel, mais bien l’Europe !
Avec un tel dogmatisme et un tel battage publicitaire, ce serait coquin de voir un résultat inverse !
On distille l’idée que le tout batteries est l’Eureka mais attention au retour de bâton.
Pour rappel, la voiture fut électrique avant d’être thermique et il y a bien quelques raisons pour que le record de vitesse obtenu à l’époque n’ait pas déclenché l’enthousiasme ?
Inspirons-nous du pragmatisme asiatique : mieux vaut démocratiser un mix électrique/thermique accessible à tous et pour le coup bénéfique dans la lutte contre l’effet de serre, que s’entêter à éventrer la planète, à la recherche de la nouvelle matière première miracle pour fabriquer des batteries ?
Sinon on repart dans la même course effrénée que pour le pétrole ?
Merci pour l’info
Mais peut-on arrêter de mettre des photos de Tesla dans tous les articles en plus des références dans les textes ? Sur la page d’accueil du moment on est à près de 3.
Ici mettez une MG, une Renault ou une PSA, VW…. Nous sommes en France et en Europe, valorisons les marques du coin, merci !
On observe, pour la France en tout cas, un simple rattrapage en 2023 sur l’année précédente marquée par une retard de commandes à cause des pénuries de pièces,
De plus, malgré une population en hausse de 13 millions de personnes sur l’hexagone (avec un vieillissement structurel qui aurait dû booster le marché de l’auto, surtout le neuf où l’acheteur moyen est quasi sexagénaire), le marché de l’automobile patine, en occasion comme en neuf, sur 15 ans. Sur l’occasion, un marché de l’ordre de quatre fois plus que le neuf, le diesel fait une grosse moitié des ventes, et l’essence quasi l’autre moitié, et ce au détriment des occasions les plus récentes. (source données statistiques du ministère des transports, immatriculations).
La part de l’électrique augmente donc certes nettement (encore heureux vu les aides, l’évident agrément de conduite, la chute du prix de l’entretien, la domination de la flotte d’entreprise sur le neuf et la prise de conscience de l’impasse du carburant fossile), mais le parc, en valeur absolue, se renouvelle toujours majoritairement en diesel et en essence chaque année largement, tant que l’électrique n’est pas majoritaire en occasion. Et surtout, le nombre d’acheteurs d’automobiles baisse tendanciellement.
De bonnes nouvelles pour l’électrique donc, et ça commence lentement à se voir dans le trafic même hors ville, mais à nuancer fortement. Comme pour le logement, renouveler un parc avec des objets coûteux prend énormément de temps.
Des images de Tesla sur tous les articles ces dernières heures
Fluctuations temporaires à cause des changements de bonus qui provoquent de l’attentisme. Mais la tendance lourde ne change pas, le VE continuera de progresser.
C’est quand même bien que la part des diesel baisse. Parce que l’odeur infecte des diesels froid le matin quand il fait -3°C est quand même assez dure a supporter… en attendant que les FAP soient assez chaud pour faire leur travail (donc plusieurs 10aines de minutes)….
On voit bien que le bonus à un impact sur les ventes.
C’est l’effet “Soldes” ou “opportunité”.