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Réunies dans une tribune commune, plusieurs associations d’utilisateurs appellent le gouvernement à prendre davantage de mesures pour soutenir le développement de la voiture électrique.
Acoze, LAME66, Leaf France Café, AVEP Paris, Vega, Electromobiles24, ACtiVE, AUBE… au total, huit associations fédératrices des usagers viennent de publier une tribune commune appelant le gouvernement à agir pour accélérer le développement de la filière.
Alors que le parc de véhicules électriques devrait cette année les 150.000 unités en France, les associations alertent sur l’urgence de l’infrastructure.
« L’Etat doit rapidement établir un schéma directeur national de déploiement d’infrastructures de recharge garantissant à tout citoyen la possibilité de se déplacer en véhicule électrique sans contrainte en tout point du territoire » soulignent les associations qui pointent notamment du doigt les fameuses zones blanches – ces départements moins bien équipés en point de charge où rouler en voiture électrique s’avère être un véritable parcours du combattant.
Autre point soulevé par le milieu associatif : les nombreuses problématiques du réseau existant. « L’existence de bornes de recharge n’est pas une garantie de poursuivre sereinement sa route » soulignent les associations qui mettent en exergue différents aléas : disponibilité, respect du stationnement réservé aux véhicules en charge, bon fonctionnement des points de charge etc…
« Le développement de masse de la voiture électrique nécessite des politiques publiques bien plus vigoureuses et méthodiques que celles mises en oeuvre jusqu’à présent. Il est temps « de mettre les Watts. Installation de bornes, interopérabilité des systèmes d’accès et de paiement, beaucoup a été fait mais sans ligne directrice et surtout sans préoccupation d’aménagement du territoire » dénoncent les associations.
« C’est à l’Etat, en concertation avec les territoires et les acteurs privés, de fixer un cap ambitieux et d’établir des règles claires » estiment-elles, appelant les autorités à mobiliser les profits générés par le malus pour fournir de nouvelles ressources aux aménageurs.
Si l’infrastructure publique pose problème, il en est de même pour toutes les prises installées dans le domaine privé. Pouvoir recharger facilement et n’importe où, telle est la clé du succès de la voiture électrique. Encore faut-il parvenir à ouvrir cet écosystème à celles et ceux qui ne disposent pas de garage privatif.
« Quotas de places pré-équipées dans les parkings collectifs, droit à la prise en copropriété, les mesures adoptées jusqu’à présent ne sont pas à la hauteur du défi à relever » estiment les associations. Celles-ci dénoncent à la fois des démarches trop complexes et une réglementation trop timide.
« Pourquoi faut-il attendre la réunion d’une assemblée générale de copropriétaires pour pouvoir enfin engager des travaux de pose d’une prise ? Pourquoi la règle de pré équipement en fourreaux et sous comptage dans les parkings n’est-elle pas complétée d’une obligation de pose de prises de recharge ? Pourquoi, et en dépit d’une expérience très concluante, n’est-il toujours pas possible de relier un point de charge sur un mât d’éclairage public, alors qu’à Londres et Amsterdam ces systèmes sont déjà proposés ? » s’interrogent-elles.
« Le véhicule zéro émission a le vent en poupe, les salons automobiles les mettent maintenant en valeur. Il ne faut surtout pas couper cet élan » previennent les associations, concluant leur tribune par une liste de six propositions concrètes permettant d’accompagner le développement de la filière :
Pour plus d’information, retrouvez l’intégralité de la tribune en suivant ce lien.
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