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Toyota bZ4X Touring : on a découvert le break baroudeur 100 % électrique

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Le Toyota bZ4X Touring vient étoffer l’offre 100 % électrique de la marque japonaise. On a été le voir de près.

D’aucuns diront que les constructeurs japonais sont en retard en matière d’électrification totale de leur gamme. Les concernés se disent pragmatiques, et estiment que les technologies ne sont pas encore mûres. Toyota, spécialiste des moteurs hybrides s’il en est, est de cet avis. Mais si la trajectoire est encore floue, le constructeur nippon développe sa gamme de modèles 100 % électriques avec l’arrivée de versions originales. C’est le cas du Toyota bZ4X Touring, qu’on a rencontré en studio.

Un intérieur connu, mais plus de coffre

S’il n’est pas toujours facile de se rendre compte des mensurations dans un box fermé, il ne fait aucun doute que le Toyota bZ4X Touring en impose. D’une longueur de 4,83 m pour 1,67 m de haut, il devient plus gros que le SUV qui lui sert de base, et affiche les mêmes dimensions qu’un BYD Sealion 7, par exemple. Si le gain en hauteur est peu visible (2 cm), surtout avec les imposantes barres de toit sur lesquelles on peut poser jusqu’à 70 kg, le porte-à-faux arrière a été étiré de 14 cm.

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Cela profite en toute logique au volume du coffre annoncé à un total de 600 l, soit 152 l de plus que le SUV. Vaste, il se révèle tout aussi pratique que celui dont il dérive : le coffre est bien découpé et le seuil à bonne hauteur, des tirettes permettent d’abaisser les dossiers, plusieurs rangements sont dissimulés, le sous-plancher est raisonnablement vaste et, surtout, les dégagements derrière les passages de roues permettent d’emporter de longs objets. Mais il n’est pas parfait bien sûr, puisque l’on regrette les habillages en plastiques dur qui vieillissent très mal dans un coffre, l’absence de banquette coulissante ou les dossiers timidement inclinables selon deux positions.

À l’arrière, d’ailleurs, le rayon aux genoux ne diffère pas de ce que l’on connaît avec le Toyota bZ4X SUV, puisque l’empattement de 2,85 m est identique. L’espace est royal, et l’assise moelleuse aux trois places. À ce titre, le plancher est toujours plat et le passager du milieu ne sera pas gêné. Dommage, l’angle d’ouverture des portes arrière est plutôt étriqué, ce qui ne facilitera pas l’installation d’enfants à bord.

On retrouve sans surprise les dernières évolutions apportées par le Toyota bZ4X restylé, et présentées en détail par mon confrère Nass Mohamed. Le poste de conduite a été remanié et s’habille de matériaux plus qualitatifs. L’habitacle manque toujours de couleurs, mais l’ambiance est moins austère. L’écran central de 14 pouces, doté de molettes héritées de Lexus, participent à ce constat. Sous ce dernier se trouve une console centrale entièrement revue, avec deux chargeurs à induction et un espace de rangement inférieur.

Jusqu’à 560 km d’autonomie pour le Toyota bZ4X Touring

Le Toyota bZ4X Touring repose toujours sur la plateforme TNGA-K du groupe japonais, mais il se démarque du SUV avec une chaîne de traction spécifique. Oubliée la batterie de 73,1 kWh, au profit d’un accumulateur de 74,7 kWh de capacité brute. La différence est maigre, mais cela permet au break baroudeur de conserver un niveau d’autonomie assez proche du modèle dont il dérive : selon les estimations du constructeur, le rayon d’action WLTP passerait de 573 km pour le SUV à 560 km pour le Touring. Cette batterie pourra être rechargée via un dispositif AC de 11 kW ou de 22 kW en option. La recharge rapide, elle, ira chercher un pic de puissance de 150 kW pour un 10-80 % promis en 30 minutes. C’est dans la moyenne.

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Côté motorisation, deux versions seront proposées. La première, traction, disposera d’une machine électrique synchrone pour un total de 224 ch/165 kW. La déclinaison AWD disposera d’une paire de machines pour un total de 380 ch/280 kW. Cette dernière disposera de modes de conduite adaptés et pourra tracter jusqu’à 1 500 kg. Les codes moteurs n’ont pas été précisés par les équipes sur place. Mais elles ont rappelé que les blocs, plus compacts et légers, adoptent des solutions dernier cri à l’image des onduleurs au carbure de silicium (SiC). Soit ce qu’il se fait de mieux en matière de transmission de puissance, et qui sont très généralement associés à des architectures dites 800 V. Une solution bien plus efficace, qui limite les pertes de puissance et améliore donc l’efficience.

S’il a les dimensions d’un SUV, le Toyota bZ4X Touring veut avant tout séduire ceux qui ne les aiment pas avec sa silhouette de – gros – break. Mais il en reprend tout de même les codes, avec une ceinture de caisse musclée, des protections de carrosserie imposantes et une garde au sol généreuse. Bref, encore un drôle de crossover qui mélange les genres. Ce modèle devrait donc rapidement faire les yeux doux aux nostalgiques du Subaru Outback… trop peu représentés chez nous et essentiellement localisés en Amérique du Nord. Reste donc à connaître la grille tarifaire du bZ4X Touring, qui arrivera sur le marché au printemps 2026. À noter que Toyota indique déjà une garantie batterie à 70 % de la capacité pour une durée de 10 ans ou un million de kilomètres, avec un contrôle annuel du SoH.

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