Témoignage : Paris-Toulon par autoroute en Volkswagen ID.7 Tourer aussi rapidement qu’en thermique

Roulant en électrique depuis deux ans d’abord avec une Renault Zoé, Benjamin a reçu sa Volkswagen ID.7 Tourer à temps pour les vacances estivales 2025. Programmant ses trajets de façon à éviter les horaires où ça coincerait à la recharge le samedi sur l’autoroute, il s’est arrêté deux fois en 850 km.

Une Renault Zoé pour découvrir le VE

Il y a encore deux ans environ, Benjamin utilisait une Ford Focus break 1,5 l turbo essence et sa compagne une Renault Megane diesel 1,5 l dCi. C’est cette dernière qui a été remplacée en premier : « Auparavant informaticien pour un groupe de concessions Renault, j’ai pris une Zoé mieux indiquée pour les petits trajets qu’effectue ma compagne. Ça faisait un moment que je m’intéressais à l’électrique. J’ai voulu commencer doucement pour voir ce que ça donnait et découvrir ce qu’il était déjà possible de faire avec cette polyvalente électrique ».

Depuis l’Essonne où ils habitent, ils sont allés avec la Zoé jusqu’en Normandie : « Ça a été une première bonne expérience. Je ne pensais pas qu’il était possible de rejoindre Cabourg en une seule fois, en passant par les routes nationales. Par l’autoroute [NDLR : Environ 240 km par l’A13], en revanche, il nous fallait nous arrêter une fois pour une recharge intermédiaire. La Zoé a été pour nous une bonne voiture pour découvrir l’électrique ».

Elle est d’ailleurs toujours bien exploitée dans le foyer : « Nous l’avons beaucoup plus utilisée que nous le pensions au début. Son compteur a dépassé les 25 000 km. Il m’est arrivé assez souvent de la prendre à la place de ma Focus pourtant plus confortable. Je suis attiré par le silence d’évolution et cette conduite souple qui permet toutefois de donner de bonnes accélérations en cas de besoin ».

Pourquoi la Volkswagen ID.7 Tourer ?

Pour la voiture principale du foyer, Benjamin souhaitait un grand break : « Suite à un accident que j’ai subi il y a quelques années, je me déplace avec un fauteuil roulant. Il prend pas mal de place dans le coffre. Déjà, je ne voulais pas un SUV, mais un break offrant de quoi loger aussi à l’arrière les bagages quand nous partons en vacances. Je souhaitais en outre une grosse autonomie. Il n’y a déjà pas tant de breaks électriques que ça sur le marché, alors forcément avec ces critères-là en plus ça limitait encore le choix ».

Selon notre lecteur, « la Volkswagen ID.7 Tourer n’est pas la voiture électrique à laquelle on pense tout de suite. Je suis allé la découvrir au Mondial de l’Automobile. Au premier abord, j’ai trouvé que c’était un beau véhicule, même si la face avant n’est pas trop ma tasse de thé. En revanche, j’aime bien l’arrière. En m’asseyant dedans, j’ai découvert que les sièges étaient confortables, et qu’il y avait pas mal de place à l’avant comme à l’arrière. J’ai de suite imaginé son potentiel pour les chauffeurs de VTC ».

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Le break a ensuite été essayé : « Je suis allé pour cela en concession Volkswagen. De suite, j’ai été séduit par son confort et son silence. C’est un tout autre monde par rapport à la Zoé. On n’entend que les pneus. L’ID.7 Tourer est une grande voiture, mais elle a une étonnante agilité et offre de très bonnes accélérations. Ce qui m’a le plus frappé au premier essai, c’est de pouvoir effectuer des demi-tours dans un mouchoir de poche ».

850 km par l’autoroute

La voiture a été commandée au début de l’année 2025 et reçue il y a environ 2 mois, à temps pour les vacances de juillet : « Son compteur a déjà dépassé les 4 000 km. Ma compagne la conduit également. Elle aussi est étonnée de la facilité à utiliser et à manœuvrer cette voiture malgré son gabarit [NDLR : 4,96 x 1,86 m] alors qu’elle avait du mal avec la Focus. Au début, l’ID.7 Tourer nous a servi pour pas mal de balades. Notre premier grand trajet a été pour nous rendre dans les environs de Toulon, comme nous le faisons régulièrement ».

Ce qui représente une distance de 850 km approximativement, réalisée en prenant l’autoroute quasiment de bout en bout (A6, A7 et A570) : « Contrairement à ma compagne, j’avais un peu d’appréhension au départ pour ce premier si long trajet par l’autoroute avec une voiture électrique. On trouve sur le Net beaucoup de témoignages qui font craindre les queues aux stations de recharge et qui assurent qu’il faut se contenter de rouler à 110 km/h ».

Finalement, Benjamin s’est vite détendu au volant : « Mon appréhension s’est envolée dès les premières heures sur l’autoroute et j’ai adopté une conduite dynamique tout en respectant les autres usagers. En dehors des portions à 110 et même 90 km/h, j’ai roulé à 130. J’ai vite arrêté de contrôler la consommation instantanée. En moyenne, nous étions entre 20,4 et 21 kWh/100 km ».

Le même temps qu’avec la Focus essence

À l’aller comme au retour, Benjamin s’est arrêté deux fois : « Exactement comme nous le faisions auparavant avec la Ford Focus break. J’ai toujours davantage consommé avec cette voiture que les chiffres indiqués dans la doc technique. On ne disposait que de 450 km d’autonomie avec elle et les arrêts ne prenaient pas moins de temps qu’avec la Volkswagen l’ID.7 Tourer. Comme nous réservons une location pour notre lieu de vacances, nous voyageons le samedi. À l’aller, nous sommes partis vers 2 h 00 ou 3 h 00 du matin. J’aime bien conduire de nuit ».

En procédant ainsi, notre lecteur n’a pas connu trop de bouchons sur le tracé ni d’attente aux bornes : « La première recharge, c’était entre 07 h 00 et 08 h 00 et la seconde avant 11 h 00. Elles ont respectivement duré 16 et 19 minutes. Au retour, avec l’état des lieux à faire pour l’appartement, nous sommes partis plus tard. Le premier arrêt a été effectué vers 16 h 00 pour une recharge de 25 minutes et le second aux alentours de 19 h 00 avec un branchement de 20 minutes ».

L’électromobiliste trentenaire a remarqué : « Pour la deuxième recharge au retour, c’est l’ID.7 qui a dû nous attendre parce que ma compagne faisait quelques emplettes. Je ne sais pas trop expliquer pourquoi, mais, avec l’impression d’observer des pointes de puissances de recharge similaire, on passait moins de temps sur les bornes Electra que sur les Ionity. Est-ce parce que pour ces dernières il y avait d’autres voitures branchées dans les stations ? ».

Parti sans abonnement pour la recharge

L’ID.7 Tourer de Benjamin embarque une batterie d’une capacité énergétique exploitable de 86 kWh sur 91 au total. Le véhicule est ainsi crédité d’une autonomie WLTP en cycle mixte de l’ordre de 700 km : « Avant d’avoir la borne 7 kW à la maison, je rechargeais cette voiture comme la Zoé sur une prise. Avec 100 % d’énergie, je pouvais parcourir 450-500 km, sachant que la batterie était alors loin d’être vidée quand je branchais à nouveau. Maintenant, j’arrête la recharge à 80 % et rebranche vers les 30 % ».

Pour le trajet aller vers Toulon, notre lecteur s’est aidé du planificateur ABRP : « J’avais filtré les bornes pour une puissance de recharge pouvant aller au moins à 200 kW. Pas d’abonnement au départ, mais j’ai vu que ce serait vite rentabilité. J’ai donc décidé de souscrire chez Ionity à l’offre Power à 11,99 euros par mois pour un kilowattheure à 0,33 euro. En deux recharges, c’est rentabilisé. C’est en raison de sa grande implantation sur les autoroutes que j’ai retenu cet opérateur, plutôt qu’Electra ».

Sur place, il a davantage fallu chercher les chargeurs à haute puissance : « Il n’y en avait pas tant que ça où nous étions et nous n’avons pas voulu brancher la voiture sur une prise de la maison. Il fallait donc rejoindre Toulon, Nice ou Cannes. Nous avions une borne rapide à 15 minutes de la location. En passant par elle, nous pouvions tenir la semaine grâce à la grosse batterie ».

Confort

Leur nouvelle voiture électrique a donné toute satisfaction au couple concernant le confort, un mot qui est souvent revenu au cours de l’entretien que nous avons eu avec Benjamin : « Comme je l’ai dit plusieurs fois à ma compagne, on a l’impression d’être comme sur un nuage avec l’ID.7 Tourer. Il vaut mieux rouler avec le régulateur, car on peut vite se retrouver en excès de vitesse. On entend un peu de bruits d’air et de roulement, mais c’est très contenu. C’est la première fois que j’arrive sans être fatigué à cette destination habituelle pour nous ».

Notre lecteur a constaté : « On est vraiment avec la Tourer quelques crans au-dessus par rapport à la Ford Focus. On ne voit jamais d’ID7, sauf, sur place dans les environs de Toulon : deux berlines et 2 breaks, tous immatriculés à l’étranger. C’est sans doute en raison d’un tarif qui reste quand même bien dissuasif pour les automobilistes français. Grâce à une réduction de 10 000 euros, la nôtre nous a coûté 61 000 euros ».

Le Francilien estime : « Cette réduction a payé les options. Nous avons pris le toit panoramique, les sièges ventilés et chauffants avec fonction massage, la pompe à chaleur qui devrait tout de même être de série pour une telle voiture, l’attelage, la peinture rouge, le pack Design Black pour des jantes noires et des vitres arrière surteintées, etc. ».

Au final, c’est une super voiture

Bien aimer sa Volkswagen ID.7 Tourer n’empêche pas Benjamin d’aligner quelques éléments qu’il juge perfectibles : « J’ai beau être technophile, le tout sur l’écran arrive à m’énerver un peu. Ce n’est vraiment pas pratique quand on conduit. Le réglage de la ventilation prive du GPS, par exemple, même quand c’est le passager qui le fait pour lui-même. En outre, il arrive que je déclenche par mégarde les boutons tactiles sur le volant, souvent pour sa fonction chauffante. Volkswagen a décidé de faire marche arrière à ce sujet pour les nouvelles productions ».

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Le limiteur de vitesse est cité aussi : « Il est difficile à prendre en main. L’incrémentation se fait de un en un puis par dix et ça annule ce que j’avais fait avant. Avoir un maximum de commandes sur le commodo de gauche n’est pas génial : on a vite fait de déclencher quelque chose sans le vouloir. Il y a aussi le toit panoramique sans velum. Lorsqu’il est sans protection, il reste un aspect laiteux comparativement aux modèles d’autres marques ».

Notre lecteur ressent cependant que l’ID.7 « est une super voiture. Toutes les personnes qui sont montées dedans sont unanimes concernant le confort et la place à bord. L’ayant essayée, mon beau-frère trouve qu’elle est plus simple à conduire que ce qu’elle laisse penser en la voyant ».

Automobile Propre et moi-même remercions beaucoup Benjamin pour son accueil et son témoignage que nous avons sollicité.

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