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Témoignage : Jean-Louis et sa Volkswagen ID.3, « une routière agréable et fiable »

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La Volkswagen ID.3 de Jean-Louis
La Volkswagen ID.3 de Jean-Louis

Retardé dans son choix d’une Volkswagen ID.3 en raison d’avis trop durs sur ce modèle de la part de journalistes, Jean-Louis est aujourd’hui satisfait de cette compacte électrique avec laquelle il n’hésite pas à réaliser de longs trajets.

En réaction à l’un de nos articles

À la suite de notre article intitulé « ‘Ne soyez pas si dur avec la Dacia Spring’ nous dit ce lecteur », Jean-Louis a déposé deux commentaires qui vont dans le même sens, mais pour un autre modèle de voiture électrique : « Je trouve aussi que les journalistes sont très durs avec certains véhicules. Dans mon cas, c’est à propos de la Volkswagen ID.3. Content d’une e-Up! et d’une e-Golf, je cherchais un véhicule plus adapté à mes déplacements longs ».

Aujourd’hui à la retraite, ce professeur d’écologie en université confiait aussi être satisfait de ses relations avec son concessionnaire Volkswagen : « Je voulais continuer avec lui. Que n’ai-je hésité à propos de la ID.3, apeuré par les articles sur cette voiture. Je me suis finalement lancé fin 2024 ».

Ses craintes se sont vite dissipées en se rendant depuis Toulouse jusqu’à Lisbonne au Portugal et Bruxelles en Belgique. Désormais, il voit cette voiture comme « une routière agréable et fiable ».

Un bon a priori concernant la marque

Chez Jean-Louis, le passage à l’électrique remonte à 2020 : « Je cherchais alors une petite voiture. Ca aurait pu être la Renault Twingo électrique, mais je la trouvais trop étriquée, avec moins de place à bord et une autonomie réduite par rapport à la Volkswagen e-Up!. Depuis notre achat de celle-ci, j’ai un bon a priori sur la marque. Nous n’avons plus aujourd’hui ce véhicule, mais je peux dire qu’elle m’a impressionné et laissé un souvenir de solidité ».

L’année suivante, c’est la seconde voiture du foyer qu’il a fallu remplacer : « C’était un Renault Scenic III. Nous avons alors pris une Volkswagen e-Golf d’occasion. À l’époque, nous aurions déjà pu choisir une ID.3, mais nous avions été retenus par les commentaires de Top Gear alors pas très positifs sur ce modèle. Rien à dire de négatif sur la e-Golf qui nous a donné beaucoup de plaisir à la conduire : elle était parfaite ! Nous étions juste pénalisés par la capacité énergétique de sa batterie ».

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Avec 32 kWh, l’autonomie WLTP de la compacte allemande n’était que de 230 km : « Je suis d’origine belge et mon épouse portugaise. Pour aller dans l’une ou l’autre de nos familles depuis Toulouse, c’est 1 200 km que nous avions à parcourir. Avec le recul, je me dis que nous aurions dû prendre de suite la ID.3. Nous avons toutefois conservé la e-Golf pendant 4 ans ».

Recharges fréquentes sur les longs trajets

Là, en général, un Youtubeur lancerait un « Vous n’êtes pas prêts ! » pour vous prévenir d’un point sortant de l’ordinaire. Forcément, parcourir 1 200 km avec une voiture électrique à batterie 32 kWh nécessitait des recharges fréquentes : « À cause du relief assez montagneux, en particulier pour rejoindre Lisbonne où c’est loin d’être plat, nous pouvions nous arrêter jusqu’à 12 fois. Une recharge prenait de 30 à 40 minutes. L’été, nous avions heureusement davantage de souplesse ».

En quatre ans, Jean-Louis n’a pas réalisé qu’une ou deux fois une telle aventure : « À l’époque, ma belle-mère était malade et nous réalisions ce trajet quatre fois par an. Pour des raisons écologiques, nous ne voulions pas prendre l’avion et les liaisons par le train étaient inexistantes. Avec la e-Golf, nous avions pris l’habitude de faire le trajet sur deux jours avec une étape au milieu ».

Ces longs déplacements pouvaient aussi compter quelques récompenses : « C’est lors de nos recharges que j’ai pu vivre mes plus belles observations ornithologiques en Espagne. Travaillant encore, mon épouse aurait cependant bien aimé passer moins de temps aux bornes. En France, la e-Golf servait aussi à aller voir mon fils à Angers ou à Rodez et à rendre visite à des amis à Montpellier ».

Révision d’opinion

Ce n’est pas sans inquiétude que Jean-Louis s’est aventuré pour la première fois à effectuer un grand trajet en électrique : « Le problème de disponibilité des bornes me préoccupait. J’avais lu sur Automobile Propre l’expérience d’un lecteur qui allait loin avec sa Renault Zoé. Je me suis dit : ‘Pourquoi pas nous ?’. On a connu de petites pointes d’anxiété. De Toulouse à Tarbes, il fallait réduire la vitesse. Nous avions lu ce conseil sur Chargemap. Nous nous sommes adaptés ».

Avec une Volkswagen ID.3, notre lecteur aurait moins galéré : « Les reproches que les journalistes lui faisaient m’ont perturbé et même bloqué. Il était question d’un système d’infodivertissement pas stable avec de nombreux bugs, de boutons haptiques pas fiables qu’on pouvait déclencher facilement par inadvertance et qui perturbait la conduite, d’une qualité à bord pas satisfaisante, etc. ».

L’électromobiliste a finalement passé outre : « Sur le site de Top Gear, on peut voir des retours d’essais réalisés sur plusieurs mois où les journalistes retracent leur expérience. Au bout d’un semestre avec la Volkswagen ID.3, ils ont conclu que c’est une voiture qui sait se faire aimer et dans laquelle on est bien. C’est un peu cet avis qui m’a lancé. Ils expliquaient aussi que c’est un modèle bien pensé et qui s’appuie sur une plateforme spécifique à l’électrique ».

Louer permet de se faire une idée avant l’achat

Avant l’achat, Jean-Louis a pu avoir un premier contact non engageant avec la Volkswagen ID.3 : « En décembre 2024, mon fils avait besoin de la e-Golf et nous devions nous-mêmes descendre à Lisbonne. Nous avons alors loué une ID.3 et réalisé avec elle l’aller-retour. J’ai retrouvé des qualités que j’aimais bien sûr la e-Golf, comme la précision de conduite et le fait qu’elle colle véritablement à la route. Pour comparaison, lors des rafales de vent, le Renault Scenic III n’est pas facile à tenir ».

L’expérience a été concluante : « Je n’ai pas observé le moindre problème de logiciel, ce qui m’a déjà conforté dans mon intérêt pour cette voiture. J’ai adoré faire ce long trajet avec elle en notant une consommation moyenne maîtrisée de 17,5 kWh/100 km pour l’aller-retour, conforme aux chiffres annoncés par le constructeur. Par écologie, nous roulions à pas plus de 110 km/h ».

Avec la batterie d’une capacité de 59 kWh, le déroulement du parcours était moins tendu : « Nous n’avions plus à nous arrêter pour recharger la voiture, mais pour nos pauses humaines où nous avons aussi branché l’ID.3. Nous n’avons pas suivi de planificateur : ils calculent par défaut les étapes pour la recharge. Sur ABRP, on aurait pu aussi demander, par exemple, des arrêts toutes les deux heures. Finalement, nous avons voyagé comme nous l’aurions fait avec un modèle thermique ».

La route est vécue autrement

La Volkswagen e-Golf est toujours dans la famille : « De retour de ce déplacement, nous avons acheté une ID.3 équipée d’une batterie 77 kWh, reçue en février dernier. Le pack 59 kWh pouvait suffire, mais dans les motifs de choisir une capacité supérieure, il y a les restes d’angoisses éprouvées avec les 32 kWh de la e-Golf. Notre fils de 22 ans a repris cette dernière qu’il utilise pour se déplacer localement. Le compteur totalise maintenant plus de 140 000 km. Il en avait 58 000 quand nous avions reçu cette voiture ».

Le couple réalise toujours ses longs trajets sur deux jours : « Techniquement, trois étapes suffiraient pour recharger l’ID.3, mais je m’arrête un peu plus pour les pauses humaines. Après deux heures et trente minutes de conduite, je commence à être moins détendu au volant. Alors je fais une halte. Ce rythme me permet de bien vivre la circulation. La ID.3 recharge beaucoup plus vite, avec des pointes de puissance à 175 kW. Le temps de passer aux toilettes et de prendre un café, soit environ un quart d’heure, nous pouvions déjà repartir ».

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À l’usage, Jean-Louis trouve sécurisants les 77 kWh de la batterie : « En particulier quand la fréquentation est élevée aux bornes. Avec les 32 kWh de la e-Golf, nous n’avions pas vraiment le choix, il fallait pouvoir recharger où nous nous arrêtions. Maintenant, s’il y a trop de monde ou un problème, nous pouvons rejoindre sans difficulté la station suivante ».

« Elle me correspond bien »

Le septuagénaire se plaît à décortiquer le chemin qui l’a amené à craquer au final pour la Volkswagen ID.3 : « Il y a du subjectif dans la démarche globale quand on s’intéresse à un modèle. Personnellement, j’aime, par exemple, le design de la Kia EV3, alors que ma femme n’est pas attirée par ce véhicule. Ce qui est important, c’est de prendre son temps au moment de faire un choix, et de recouper les informations, en particulier celles qui sont techniques. Ce sont parfois des détails qui peuvent agacer ».

Jean-Louis conseille « de suivre les essais étalés dans le temps. Là, les conducteurs ont vécu avec les voitures. Il est important de sortir des points purement fonctionnels et de s’intéresser aux aspects pratiques. Depuis six mois que j’ai cette Volkswagen ID.3, je peux dire que je ressors des longs trajets sans avoir mal au dos. C’est important comme retour ».

Sur sa nouvelle voiture, il apprécie « le confort général, la position de conduite, le silence à bord. C’est un modèle vraiment très bien insonorisé. La précision de conduite donne une véritable impression de sécurité ». Des points négatifs ? « Je n’en trouve pas : la Volkswagen ID.3 me correspond bien. Je suis content de l’utilisation que je peux en faire ».

Et pour conclure : « Le passage à l’électrique déclenche de nouveaux comportements. Ces voitures sont bien conçues pour nous y aider. Avec elles, les pertes de temps peuvent être négligeables sur de longs déplacements ».

Automobile Propre et moi-même remercions beaucoup Jean-Louis pour sa réactivité, sa confiance et son témoignage que nous avons sollicité.

Pour rappel, toute contribution désobligeante à l’encontre de nos interviewés, de leur vie, de leurs choix, et/ou de leurs idées sera supprimée. Merci de votre compréhension.

Avis de l'auteur

Lorsqu'une voiture plaît au point d'imaginer en acquérir une, consulter les articles des professionnels de l'information et les témoignages d'utilisateurs est déjà un très bon début. Mais ça ne remplacera jamais l'essai individuel personnel qui permettra de se forger sa propre opinion. Comme l'achat d'une voiture est une dépense majeure pour une famille, l'idéal est très certainement de pratiquer comme l'a fait Jean-Louis : louer un exemplaire ou s'en faire prêter un pendant quelques jours. Si c'est possible, réalisez un long trajet mais aussi vos déplacements du quotidien pour évaluer son adéquation avec vos besoins. Sans oublier de vérifier les possibilités de recharge. Les journalistes et youtubeurs essayeurs ainsi que les automobilistes ont chacun leurs propres critères pour juger une voiture. Mais ce ne sont pas forcément les vôtres. Un modèle qui aura été encensé dans la presse se montrera peut-être ennuyeux à conduire entre vos mains. A l'inverse, un véhicule qui aligne les points négatifs pourra très bien être l'engin parfait pour votre propre usage.

Philippe SCHWOERER

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