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Recycler Mon Véhicule obtient l’agrément pour la filière batteries en France

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recyclage batteries
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Recycler Mon Véhicule, l’éco-organisme déjà reconnu pour la gestion des véhicules hors d’usage (VHU), franchit une nouvelle étape. L’organisme vient d’obtenir un agrément de cinq ans pour la prise en charge des batteries de véhicules électriques et hybrides.

À partir du 18 août 2025, date d’entrée en vigueur de la filière REP (Responsabilité Élargie du Producteur) dédiée aux batteries, il élargira ainsi son périmètre d’action pour accompagner la transition vers une mobilité plus circulaire et durable.

On le sait bien, l’électrification ne se limite pas à la mise en circulation de nouveaux modèles. La vraie question est de savoir comment gérer les batteries en fin de vie. Et sur ce terrain, l’agrément obtenu par Recycler Mon Véhicule change clairement la donne.

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Une filière en construction face à des volumes en hausse

D’ici à 2030, environ 50 000 véhicules électriques atteindront leur fin de vie en France. Un chiffre qui illustre l’ampleur du défi qui consiste à récupérer, recycler et valoriser les batteries qui équipent ces véhicules. La réglementation fixe des objectifs précis. Elle impose notamment qu’au moins 70 % de la masse d’une batterie soit recyclée d’ici fin 2030. Le lithium, ressource stratégique, devra être valorisé à hauteur de 80 % à partir de 2031. Conséquence, directe, les producteurs de batteries – constructeurs, importateurs, fabricants – devront également intégrer de nouvelles obligations comme le réemploi, la traçabilité, le « remanufacturage », l’éco-conception et la sensibilisation des acteurs de la filière. Une évolution qui transforme profondément l’organisation industrielle autour de la mobilité électrique.

Un éco-organisme déjà préparé à relever le défi

Pour Recycler Mon Véhicule, cette extension s’inscrit dans une continuité logique. L’organisme, qui regroupe déjà les constructeurs et importateurs autour de la filière VHU (Véhicules Hors d’Usage), veut offrir une approche cohérente à l’ensemble de ses adhérents. L’objectif consiste à mutualiser les moyens, assurer la conformité réglementaire et proposer un service opérationnel aux producteurs qui choisiront de s’y associer. Les constructeurs déjà membres de la REP VHU bénéficieront d’un accompagnement global intégrant les batteries. Quant aux nouveaux entrants – importateurs de véhicules ou fabricants de batteries – ils pourront s’appuyer sur un dispositif clé en main, allégeant leur charge administrative et technique.

Synergies entre VHU et batteries

Recycler Mon Véhicule mise sur sa double compétence pour créer des ponts entre les deux filières. L’organisme prévoit notamment :

  • la reprise gratuite des batteries via son réseau de 1 000 centres VHU et réparateurs affiliés, qui deviendront autant de points de collecte,
  • la formation et l’accompagnement des centres qui ne sont pas encore habilités au démontage des batteries,
  • l’extension aux batteries du système d’information déjà utilisé pour les VHU, afin de garantir une traçabilité complète,
  • des actions de communication et de sensibilisation communes pour encourager les bonnes pratiques et limiter les filières illégales,
  • une coordination renforcée avec les collectivités et systèmes locaux, notamment dans les territoires d’outre-mer où les contraintes logistiques sont spécifiques.

Cette approche vise à réduire les doublons, gagner en efficacité et renforcer la souveraineté industrielle autour des métaux stratégiques.

Une structuration en cours du réseau opérationnel

Pour passer du projet à la réalité, Recycler Mon Véhicule a lancé plusieurs appels à candidatures à l’été 2025. L’objectif est de constituer rapidement un réseau complet de prestataires capables d’assurer la collecte, la logistique et le traitement des batteries sur l’ensemble du territoire.

Les critères retenus vont au-delà des performances techniques. Ainsi, la proximité géographique et l’engagement social des acteurs font également partie des conditions de sélection. L’éco-organisme s’engage à conduire ce processus de manière transparente et équitable, pour consolider une filière appelée à jouer un rôle central dans la mobilité électrique.

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