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Quel type de conducteur de voiture électrique êtes-vous ?

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Conductrice voiture électrique
Conductrice voiture électrique

Rouler en électrique, ce n’est pas juste une affaire de batterie, de charge et d’autonomie. C’est aussi une question de style de conduite, de valeurs, de priorités.

En observant les premiers adoptants puis les vagues successives d’acheteurs, on peut finir par identifier plusieurs profils types de conducteurs de voitures électriques. Certains sont plus sensibles à l’environnement, d’autres ne jurent que par la performance ou la technologie embarquée.

Je ne suis pas certain que des enquêtes aient déjà été publiées sur le sujet, mais il semblerait que nous ayons désormais assez de recul et d’expérience pour tirer quelques portraits-robots des électromobilistes. Car, comme tout secteur en voie de maturité, les attentes et les usages se segmentent. Nous avions vu il y a déjà quelques années que les motivations pour passer à l’électrique n’étaient pas toujours celles que l’on imaginait de prime abord, tentons aujourd’hui de dresser quelques typologies d’utilisateurs de voitures électriques. Bien sûr, nous restons dans notre spécialité éditoriale et cette petite digression n’a aucune valeur d’enquête, ni scientifique, juste la transcription de ce que nous voyons et entendons dans nos médias, nos lectures, les réseaux sociaux et notre entourage, ce qui fait déjà pas mal de monde.

Voici une galerie de portraits non exhaustive, mais bien ancrée dans le réel, pour tenter de répondre à cette question simple : quel type de conducteur de voiture électrique êtes-vous ?

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L’écolo convaincu

Il roule électrique par conviction. Pas pour l’image, pas pour la prime à l’achat, mais parce que c’est pour lui un engagement cohérent avec son mode de vie. Il trie ses déchets, privilégie le train à l’avion, consomme local et roule au solaire s’il le peut.

Ce qu’il cherche : un véhicule sobre, léger, qui maximise l’efficience et minimise l’impact environnemental sur l’ensemble du cycle de vie, y compris la fabrication.

Son modèle idéal : une Dacia Spring (en attendant mieux), une Renault Twingo E-Tech, ou un modèle LFP chinois à faible empreinte comme une Leapmotor T03. Il lorgne aussi sur les vélos cargos pour les trajets quotidiens.

L’anxieux de l’autonomie

Lui, c’est le profil typique du conducteur qui garde toujours un œil sur la jauge de batterie. Il recharge dès que possible, évite les longues distances sauf s’il a une feuille de route béton. Il a toujours une app de bornes ouverte et un plan B… voire C. Et entre nous, à force de poncer le sujet, il connait presque tous les points de recharge et applications par cœur, à tel point que son entourage le surnomme « le planificateur humain ».

Ce qu’il cherche : une grosse batterie, une très bonne efficience et un réseau de recharge rapide fiable. Il privilégiera un véhicule qui affiche 450 à 500 km d’autonomie WLTP minimum.

Son modèle idéal : une Tesla Model Y Propulsion, une Hyundai Ioniq 6, voire une Mercedes EQE pour les plus fortunés. L’important, c’est l’autonomie réelle et la capacité de recharge rapide.

Le technophile curieux

Il aime la voiture électrique parce qu’elle représente le futur. Pas forcément parce qu’elle est silencieuse ou propre, mais parce qu’elle est bourrée de technologie. Il teste toutes les fonctions de l’interface, adore les mises à jour OTA, et explore les menus cachés comme un gamin devant un jouet neuf.

Ce qu’il cherche : une interface fluide, un écran XXL, une intégration poussée avec son smartphone, et des assistants à la conduite dernier cri.

Son modèle idéal : une Tesla Model 3 Highland, une Smart #3, une Zeekr X ou une Kia EV6. Il surveille aussi de près les mises à jour logicielles des constructeurs.

Le fan de performance

Il ne s’est jamais vraiment intéressé à l’électrique… jusqu’à ce qu’il découvre qu’une berline familiale pouvait fumer une Porsche au feu rouge (enfin, au feu vert plus exactement, sinon c’est gênant). Depuis, il ne jure que par le 0 à 100, le couple instantané et les modes « Sport+ ».

Ce qu’il cherche : des watts, des modes drift, du couple à gogo. Et si c’est discret, tant mieux : il aime surprendre.

Son modèle idéal : une Tesla Model S Plaid, une MG4 XPower, une Porsche Taycan Turbo S, ou une Hyundai Ioniq 5 N. Il est prêt à sacrifier l’autonomie pour quelques accélérations jouissives.

L’économe rationnel

Il a fait ses calculs. Il connaît son coût au kilomètre, la durée de garantie de sa batterie, et compare le prix du kWh comme d’autres regardent le prix de l’essence. Pour lui, la voiture est un outil, pas un objet de passion. Mais il a très vite compris l’intérêt économique de passer à l’électrique.

Ce qu’il cherche : le meilleur rapport qualité/prix, une bonne fiabilité, et des coûts d’usage bas. Il évite les options gadgets, et vise l’essentiel.

Son modèle idéal : une MG4 Standard, une Citroën ë-C3 ou même une Tesla Model 3 Standard, de préférence en LLD, ou une occasion bien entretenue. Il connaît le bonus, la prime à la conversion, et lit les petits caractères avec une loupe.

Le néo-rural organisé

Il a quitté la ville pour respirer, cultiver un potager ou télétravailler au calme. Il roule peu en semaine, mais fait de longs trajets pour voir famille et amis. Il veut une voiture fiable, adaptée à la campagne, avec de la place et une bonne autonomie.

Ce qu’il cherche : du confort, un coffre spacieux, et de quoi charger un VTT ou des sacs de granulés. Il recharge surtout à domicile, mais veut que les longs trajets se passent sans stress.

Son modèle idéal : une Skoda Enyaq, une Peugeot e-3008, une Tesla Model Y ou une BYD Seal U. Il aime aussi les breaks électriques, même s’ils sont encore beaucoup trop rares sur le marché.

L’urbain pragmatique

Il vit en ville, ne fait que de courts trajets, et utilise la voiture en complément des transports en commun. Il veut un gabarit compact, une recharge facile à domicile ou en voirie, et une voiture sans souci.

Ce qu’il cherche : une citadine maniable, facile à garer, silencieuse et avec une bonne régénération. L’autonomie n’est pas sa priorité.

Son modèle idéal : une Renault Zoe d’occasion, une Fiat 500e, la future Volkswagen ID.2, voire même une Mobilize Duo ou un engin de la même catégorie, à tel point qu’il peut envisager le sans-permis électrique ou l’autopartage.

En bonus : le converti stratégique

Il roulait en thermique, parfois en SUV diesel. Il n’était pas franchement convaincu par l’électrique mais a changé d’avis à force d’en discuter avec des collègues et amis autour de lui, puis d’en essayer une en location. Désormais, il défend son choix avec ferveur. C’est souvent un quadra ou quinqua pragmatique, qui regarde autant le confort que la fiscalité.

Ce qu’il cherche : une voiture statutaire, mais cohérente, un bon équipement, et une transition en douceur.

Son modèle idéal : une Volvo EX30, une BMW iX1, voire i4, une Peugeot e-3008 ou une Kia EV9. Il commence parfois par une hybride rechargeable, mais comprend vite que le 100 % électrique est plus logique pour son usage. Et sera sa prochaine monture, puisque, de toute façon, on y passera tous.

Encore une fois, ce petit exercice reste ouvert, et les profils ne sont évidemment pas figés. On peut très bien passer de l’économe rationnel au technophile en changeant de voiture. Ou évoluer de l’anxieux de l’autonomie à l’expert des bornes. Mais une chose est sûre, l’électrique ne se vit pas comme le thermique, en cela qu’elle agit un peu comme un révélateur de nos habitudes, de nos envies, voire même de nos craintes. Elle nous oblige à choisir, à comprendre, parfois à patienter. Et surtout, elle fait évoluer notre rapport à la voiture.

Alors, quel type de conducteur de voiture électrique êtes-vous ? Ou lequel deviendrez-vous demain ?

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