La suite de votre contenu après cette annonce
Si vous avez l’âme écoresponsable sensible, ne lisez pas cet article.
« Tu comprends, on ne peut plus continuer comme ça, la voiture thermique c’est le mal. Je roule en électrique, car je suis un citoyen écoresponsable investi d’une mission, celle de sauver la planète. »
Hum, ouais bon d’accord, admettons (et reconnaissons que le trait est un peu forcé).
Admettons que l’écologie et l’amour des petits oiseaux soient la principale motivation de passage à l’électromobilité. C’est probablement le cas pour certains, quoique l’on puisse toujours chipoter sur la véritable vertu environnementale de ce mode de déplacement, ce que nombre de détracteurs ne se privent pas de faire.
Mais on ne va pas se mentir, la sauvegarde de l’environnement n’est certainement pas la seule raison pour laquelle nombre d’automobilistes franchissent le pas de l’électrique. Il est même possible que pour d’aucuns, ce soit le cadet de leurs soucis. Ne riez pas, j’en connais, j’ai les noms.
Il est donc temps de dévoiler ici la liste pas toujours très glorieuse des 5 raisons cachées – mais réelles – d’acheter une voiture électrique. Je vous préviens, ça va tirer à balles réelles sur le greenwashing.
À part certains modèles conçus dans la Silicon Valley et dont l’assemblage hasardeux et l’isolation très « légère » font qu’à plus de 90 km/h sur mauvais revêtement ils sont aussi, voire plus bruyants qu’une bonne berline à essence équivalente (expérience vécue), il est vrai qu’une voiture électrique est généralement silencieuse en ville pour les autres, voire inaudible à basse vitesse (merci l’AVAS). Et comme le bruit est probablement l’une des pires pollutions pour l’homme et pour certaines espèces animales, cette qualité est un avantage fort. Un point pour l’écologie, même si à la base c’est surtout un souci de confort.
Je vous vois venir, tout le monde n’a pas envie de descendre le 0-100 en deux secondes tous les jours pour aller à Franprix ni de vendre la moitié de son corps pour acheter un Taycan Turbo S ou une Model S Plaid. Il n’en reste pas moins que tout le monde, absolument tout le monde, apprécie « un peu de pêche » même quand il s’agit de conduire une Twizy ou une Mini électrique pour rentrer du boulot ou amener les gosses au sport. L’instantanéité de l’accélération, la réactivité à l’effleurement de la pédale sont des atouts qui non seulement peuvent être gages de sécurité, mais aussi fournisseurs de plaisir, même pour passer de 20 à 40 en ville. Zéro point pour l’écologie.
Les geeks on vous voit. D’ailleurs, les geeks aisés ont fourni les premiers bataillons des clients Tesla, même si depuis, la clientèle s’est probablement élargie. Si je me réfère à mon entourage, parmi les amateurs d’électrique, qu’ils aient franchi le pas ou pas encore, j’identifie une caractéristique commune absolument immuable et vérifiable dans 100 % des cas : un attrait certain pour la technologie, voire des compétences dans des domaines qui vont bien au-delà du goût pour les écrans tactiles et la conduite autonome. L’électromobilité porte la techno dans son ADN, et ses adeptes adorent conduire des ordinateurs sur roues. Un demi-point pour l’écologie (la techno permet d’optimiser la consommation).
Je laisse les calculs experts aux spécialistes et à votre banquier, mais l’on sait d’une façon générale qu’une voiture électrique revient moins cher en « carburant », qu’elle nécessite moins d’entretien, et que normalement elle résiste mieux à l’usure du temps et du nombre de kilomètres, ce dernier point pouvant cependant être sujet à caution, car on sait que nombre de thermiques peuvent aussi être particulièrement endurantes. Du coup, l’être humain étant ce qu’il est, l’argument économique pèse certainement très lourd dans la balance quand arrive le moment de faire un choix. Un demi-point pour l’écologie grâce à la durabilité potentielle.
Et oui, l’être humain étant ce qu’il est, etc. (voir ci-dessus), pouvoir acheter une voiture avec l’aide de l’état constitue une opportunité qui ne se rate pas. Bien monté, entre le bonus écologique, l’aide à la conversion, les aides régionales et les primes ZFE, un dossier d’achat pour une électrique peut faire baisser son tarif initial jusqu’à… 19 000 euros, ce qui n’est pas rien par les temps qui courent. C’est pas cher, c’est l’état qui paie. Zéro point pour l’écologie.
Il y a certainement d’autres vraies bonnes raisons qui alimenteraient ce petit inventaire à la Prévert (pré vert ?) du greenwashing, je vous fais confiance pour compléter dans les commentaires.
> Abonnez-vous gratuitement à Citronium, ma newsletter hebdomadaire sur la tech et l’innovation
La suite de votre contenu après cette annonce
Notre Newsletter
Faites le plein d'infos, pas d'essence !
S'inscrire gratuitement
Zone Verte22 octobre 2024
Annonce partenaire
Zone Verte8 octobre 2024
Annonce partenaire
Focus sur Tesla24 septembre 2024
Annonce partenaire
Annonce partenaire