Même électrique, la future Mazda MX-5 veut rester un roadster agile

Devenue archétype du roadster simple, léger et agile, la Mazda MX-5 prépare son inévitable passage à l’électrique. Via ses derniers brevets, le constructeur a sans doute levé une partie du voile sur sa méthode pour maintenir ces attributs dans ce nouveau monde.

Lors de son arrivée en 1989, la Mazda MX-5 avait la prétention de reprendre le flambeau des petits roadsters qui ont longtemps été une spécialité britannique. Une prétention qui a pu faire sourire à l’époque. Mais, après quatre générations, elle est devenue une véritable icône, et elle reste la seule proposition du genre de la part d’un grand constructeur. Et, malgré une baisse du marché du cabriolet, le constructeur japonais compte bien prolonger cette aventure.

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La cinquième génération est attendue à la fin de la décennie. Il s’agira d’un modèle multi-énergie, avec une offre thermique, avec boîte manuelle, maintenue, et une offre électrique.

La batterie garante de l’équilibre des masses

Contrairement à un MG Cyberster qui a appliqué à la lettre l’architecture en vigueur dans la plupart des modèles électriques actuels, la future Mazda MX-5 électrique ne ferait pas appel à une batterie implantée sous le plancher. À en croire les derniers brevets déposés par le constructeur, la batterie sera répartie dans le véhicule afin de maintenir l’équilibre des masses, abaisser la voiture et conserver sa compacité face aux empattements à rallonge dictés par les batteries. Rappelons que l’actuelle MX-5 ND mesure moins de 4 mètres de long pour 2310 mm d’empattement seulement. C’est respectivement 620 et 380 mm de moins que le roadster électrique sino-anglais. Elle pèse aussi près d’une tonne de moins.

On trouvera la plus grande section de la batterie au centre, dans le tunnel de transmission et sous le capot avant. Un module prendrait place à l’avant, côté passager, pour servir de contrepoids lorsque la voiture est conduite sans passager. Enfin, deux modules sont implantés à l’arrière pour équilibrer la masse. Le moteur serait installé dans le tunnel en avant de l’essieu arrière et la voiture resterait une pure propulsion. Pas de double ou triple moteur. La sobriété reste en vigueur.

Autre changement prévu pour la prochaine MX-5, la gamme pourrait (enfin ?) accueillir un véritable coupé proposé en parallèle du roadster à capote souple (et toujours manuelle).