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IAA Munich 2025 - BYD Seal 6 DM-i : une berline et un break hybrides rechargeables avec des prix serrés

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BYD Seal 06 DM-i Station Wagon
BYD Seal 06 DM-i Station Wagon

BYD poursuit son offensive en Europe avec un deuxième modèle hybride rechargeable, la Seal 6. Un modèle qui promet beaucoup d’espace et une belle autonomie électrique avec des prix serrés.

Les constructeurs chinois ont pour grande qualité de s’adapter rapidement. Ainsi, lorsque l’Europe dégaine des surtaxes sur leurs modèles électriques pour freiner leur progression, ils ripostent avec des hybrides.

Si BYD ne réduit quand même pas la voilure sur l’électrique chez nous (il a lancé les Dolphin Surf et Atto 2 au premier semestre), il étoffe son offre PHEV, conforté par le très bon début du SUV Seal U DM-i. Voici donc la Seal 6 DM-i, une familiale déclinée en berline ou en break, une carrosserie qui a d’ailleurs surtout du succès dans nos contrées.

La Seal 6 s’étire sur 4,84 mètres, un grand gabarit, entre les Skoda Octavia et Superb, deux modèles assurément dans le viseur de BYD, notamment pour la clientèle pro. La marque chinoise classe pourtant officiellement ce modèle dans le segment C, celui des modèles compacts, comme la Peugeot 308 ! De quoi perdre peut-être le client.

Le design extérieur est dans la veine des dernières productions de la marque, avec plutôt des courbes. C’est sobre, plutôt élégant, notamment le break Touring qui évite l’effet sac à dos en ayant la même longueur que la berline.

Jusqu’à 105 km d’autonomie électrique

La présentation intérieure est semblable à toutes les voitures électriques chinoises : le tableau de bord est épuré, avec en son centre un grand écran tactile, jusqu’à 15,6 pouces sur le haut de gamme. Il y a un petit écran de 8,8 pouces face au conducteur

La berline annonce un volume de coffre de 491 litres. Le break fait un peu mieux, à 500 litres. Il tire surtout profit de son hayon électrique pour dégager une belle ouverture sur la malle, au seuil large et aux formes régulières. La banquette se rabat sur un classique schéma 60/40. Le volume max est de 1535 litres.

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Avec la technologie « Dual Motor », ces modèles reçoivent un bloc essence 1.5 de 72 kW et un bloc électrique de 145 kW. La puissance maxi cumulée va toutefois dépendre de la taille de la batterie, puisqu’il y en a deux, toujours en LFP. 

En version de base Boost, elle est de 10,08 kWh. La puissance max est de 135 kW et l’autonomie électrique est de 55 km (avec la berline, cycle mixte WLTP). Sur les déclinaisons Comfort, on a une batterie de 19 kWh. La puissance maxi grimpe à 156 kW et l’autonomie électrique est ici de 105 km, une belle valeur.

Pour la recharge, la petite batterie se contente d’une recharge en courant alternatif 3,3 kW. Avec la grosse batterie, cela monte à 6,6 kW. Surtout, on gagne une recharge courant continu 26 kW. Toutes les versions proposent une fonction V2L 3,3 kW.

Selon les modes, le bloc thermique peut fonctionner comme un générateur, qui va alimenter le moteur électrique ou recharger la batterie. A vitesse élevée, bloc électrique et thermique fonctionnent en parallèle pour donner leur force aux roues.

La gamme, les prix

Annoncée pour le Salon de Munich, la Seal 6 est déjà disponible à la commande. Dès la version de base, la dotation est généreuse, avec en série les sièges avant électriques, la navigation, l’accès mains libres, la caméra de recul, le régulateur de vitesse adaptatif… Le prix de départ est de 38.490 € avec donc la petite batterie. Le break coûte 1.500 € de plus.

A 42 080 €, avec le modèle Comfort Lite, on a la grosse batterie, mais aussi la vision 360°, le toit ouvrant panoramique, les sièges avant et le volant chauffants ou encore le chargeur de smartphone à induction. Le break coûte ici 1.100 € de plus. Pour 1000 € de plus, on a la Comfort avec écran tactile 15,6 pouces.

Une Skoda Superb, finalement à peine plus longue, commence à 53 360 € avec son hybride rechargeable de 204 ch (mais une belle autonomie électrique de 136 km). A noter que l’Octavia n’est plus disponible en PHEV.

Si on regarde du côté des compactes généralistes hybrides rechargeables, une Peugeot 308 commence à 42 400 €, le break est à 43 400 €. Si BYD n’écrase pas tout, il reste mieux placé.

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