AccueilArticlesTaxes sur les voitures électriques : des "divergences majeures" subsistent entre la Chine et l'Europe

Taxes sur les voitures électriques : des "divergences majeures" subsistent entre la Chine et l'Europe

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Après de longues discussions, les négociateurs chinois et européens ne sont pas parvenus à trouver une solution au sujet des voitures électriques. Bruxelles va imposer ses nouveaux droits de douane, mais Pékin espère toujours un accord. La Chine estime que des « divergences majeures » subsistent.

Le 4 octobre 2024, les pays membres de l’Union européenne ont confirmé la proposition de la Commission. Bruxelles a donc les mains libres pour faire appliquer sa nouvelle taxe sur les voitures électriques made in China. Les droits de douane renforcés doivent entrer officiellement en vigueur à la fin du mois. Mais le ministère chinois du Commerce regrette cette décision et souhaite revoir les négociateurs de l’Union.

« Des divergences majeures subsistent entre les deux parties. Les négociateurs ont fait des progrès importants dans certains domaines, mais ils ne sont pas parvenus à trouver une solution acceptable pour les deux parties », précise un porte-parole du ministère. Depuis le 20 septembre 2024, 8 cycles de négociations ont eu lieu à Bruxelles. Un nouveau rendez-vous a d’ores et déjà été fixé en Chine.

Pékin veut un accord au plus vite sur les voitures électriques

« Nous espérons que l’Union européenne pourra se rendre en Chine dès que possible afin d’accélérer les consultations sur les voitures électriques, et en adoptant une attitude constructive. Nous souhaitons parvenir à une solution appropriée le plus rapidement possible », peut-on également lire dans le communiqué de presse. Pékin dénonce des pratiques « protectionnistes injustes et déraisonnables ».

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Si aucune autre solution n’est trouvée au sujet des voitures électriques, l’empire du Milieu promet de riposter en imposant de nouvelles taxes sur des produits en provenance de l’Europe. Des enquêtes anti-dumping visant le porc, les produits laitiers et le cognac ont été diligentées. Charles Michel, président du Conseil européen, a bien conscience « qu’une guerre douanière sera forcément un échec ».

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