Cette étude montre que la voiture électrique s’impose dans le quotidien des Français

94 % des conducteurs d’une voiture électriques sont satisfaits. Selon la dernière étude d’Enedis, ce type de motorisation s’impose à la fois pour les trajets du quotidien mais aussi pour partir en vacances.

Enedis, gestionnaire du réseau de distribution d’électricité, vient de publier les résultats de sa 6e étude sur les habitudes des conducteurs d’un véhicule électrique ou hybride rechargeable. 1000 personnes ont été interrogées, dont 68 % de possesseurs d’un modèle uniquement électrique, qui vont davantage nous intéresser ici.

Cette étude confirme que les conducteurs d’électriques sont satisfaits. Le taux de satisfaction grimpe même à 94 % (+ 3 points en un an). Le sondage montre aussi que l’électrique s’impose de plus en plus dans les habitudes des Français. Pour 89 % des sondés, c’est devenu le véhicule principal du foyer, en hausse de 8 points en un an. D’ailleurs, 16 % des répondants ont indiqué avoir plusieurs véhicules électriques !

Et les sondés tordent le cou à un a priori sur les électriques, souvent associées à un budget élevé. Le critère le plus cité pour l’acquisition d’un VE concerne les considérations économiques. Pour enfoncer le clou, 78 % des possesseurs d’un modèle électrique considèrent que rouler en électrique revient moins cher que rouler en thermique !

Les grands trajets ne font plus peur

50 % des possesseurs d’une électrique roulent tous les jours avec (et 79 % au moins 5 jours dans la semaine). Toutefois, on note que la voiture électrique reste encore beaucoup vue comme un modèle pour les trajets du quotidien. 49 % des sondés l’utilisent exclusivement dans ce cadre, contre seulement 18 % des sondés avec un hybride rechargeable. 75 % des conducteurs de PHEV font tout avec, contre 48 % des conducteurs d’électriques.

Mais les habitudes changent petit à petit. Un bon point de l’étude est de voir que parmi ceux qui partent en vacances avec une électrique, beaucoup n’ont pas peur de la longue distance. Ainsi, 53 % disent qu’ils sont prêts à faire plus de 600 km pour rejoindre le lieu de vacances.

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Du côté de la recharge, sans surprise, la majorité se fait à domicile. 76 % des conducteurs d’une électrique font principalement le plein chez eux. Pour 8 %, c’est sur le lieu de travail. 8 % le font sur des bornes publiques sur la voirie et 6 % sur des bornes au niveau de commerces.

Forcément, tout va dépendre du lieu d’habitation. Pour ceux qui ont une maison individuelle, 84 % de la recharge se fait principalement à domicile. En immeuble, c’est seulement 38 %. Les habitants d’immeubles utilisent ainsi beaucoup les bornes extérieures (36 %).

Au global, on note quand même que 31 % des sondés en électrique n’utilisent jamais de bornes de recharge publique. Et moins de la moitié s’en sert au moins une fois par mois.

Des bornes rapides trop chères

En toute logique, les bornes seront utilisées sur les grands trajets. Ainsi, 56 % des conducteurs d’électriques utilisent une borne lors d’un déplacement en week-end ou vacances. On note que 15 % le font parce que ça donne accès à une place de parking ! Et plus simplement 17 % parce qu’ils n’ont pas de solution de recharge chez eux.

A l’inverse, pour ceux qui ne vont pas aux bornes, outre la logique d’avoir ce qu’il faut chez soi (pour 74 %), il y a 27 % des concernés qui citent le coût.

A noter que parmi ceux qui rechargent sur l’autoroute, 47 % estiment que l’offre actuelle est adaptée pour faire des longs trajets, contre 30 % qui jugent qu’elle n’est pas adaptée (il y a beaucoup de « ne sais pas »). Parmi les points à améliorer, pas de surprise, le prix est le plus cité (51 %). Vient ensuite l’attente (25 %) et l’état de marche (18 %).

Pour en revenir à ceux qui rechargent à domicile, on note que 37 % des conducteurs de VE se contentent d’une prise classique 2,3 kW ! 29 % ont une prise renforcée et 34 % une borne d’au moins 7 kW. Alors que les heures creuses sont en train d’évoluer, 63 % lancent la recharge entre 21 et 7 h, en léger recul.

En fait, ceux qui rechargent à différents moments de la journée progressent, passant de 10 à 17 %, preuve d’une évolution des comportements. 53 % des conducteurs d’électriques déclarent piloter leur recharge. Pour 39 %, c’est un démarrage différé pour profiter d’un prix plus avantageux.