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La fin de l’année 2025 approche à grand pas. Il est temps pour les gouvernements du monde entier de se pencher sur les politiques budgétaires de l’exercice à venir. Une question nous taraude : seront-elles favorables aux voitures électriques ? Tout le monde n’adopte pas la même ligne.
Pékin prépare une nouvelle étape dans sa stratégie d’électrification. La Chine, premier marché automobile mondial, va resserrer la vis au niveau des aides pour les voitures électriques. À partir du 1er janvier 2026, seuls les modèles les plus performants continueront de bénéficier d’avantages fiscaux. L’empire du Milieu a revu les critères d’autonomie et d’efficacité énergétique pour les véhicules électrifiés (100 % électriques et hybrides rechargeables confondus), qui représentent 50 % des ventes nationales.
Les véhicules hybrides rechargeables seront les plus touchés. Pour continuer à recevoir des subventions, ils devront désormais offrir plus de 100 km d’autonomie en mode électrique, contre 43 km aujourd’hui. Une évolution drastique qui pourrait exclure près de 40 % des modèles actuellement sur le marché chinois. La Chine cherche à recentrer les aides publiques sur les technologies jugées véritablement vertueuses. Les autorités estiment que les PHEV ne tiennent pas toujours leurs promesses.
À lire aussiLa nouvelle réglementation impose également de nouveaux plafonds de consommation. Les hybrides rechargeables ne pourront pas dépasser 70 % de la consommation d’un modèle thermique équivalent, et les véhicules 100 % électriques devront respecter des standards d’efficacité plus stricts. Enfin, les modèles les plus lourds auront des pénalités. Pékin souhaite ainsi pousser les constructeurs à développer des groupes motopropulseurs plus sobres et des voitures plus légères.
Alors que la Chine durcit ses règles, l’Allemagne fait le choix de relancer les incitations à l’achat. Après la fin brutale du bonus écologique fin 2023, le gouvernement fédéral prévoit de réintroduire une prime pouvant aller jusqu’à 4 000 euros dès janvier 2026. Cette aide sera ciblée sur les ménages modestes et les véhicules électriques les plus abordables. Un plafond de revenu mensuel autour de 3 800 euros est envisagé, tout comme un prix catalogue maximal fixé à 45 000 euros.
Les modèles premium seront donc exclus du dispositif. Il y a toutefois une nouvelle dimension dans ce programme avec la prise en compte des voitures électriques d’occasion. Berlin souhaite favoriser le marché de la seconde main, un levier crucial pour démocratiser l’accès à la mobilité propre. Le ministre allemand des Finances, Lars Klingbeil insiste sur une priorité : il veut soutenir l’industrie automobile allemande et européenne en écartant les modèles chinois des subventions publiques.
Des dispositifs finalement assez proches de ceux proposés par la France. Mais chez nous, l’instabilité politique empêche la constitution d’un budget, et par conséquent la mise en place d’une politique claire sur les voitures électriques. Il faudra encore patienter pour savoir à quelles aides les Français auront droit l’année prochaine. L’état actuel de notre économie ne laisse pas présager d’augmentation du bonus. Un maintien de l’aide de 4 200 euros serait déjà une petite victoire.
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