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Véritable luge aquatique, le Seabob se déplace aussi bien sur l’eau que dans les profondeurs. Un engin hors du commun que nous avons pu prendre en main dans le Var. Sensations garanties !
Résolument hors catégorie, le Seabob est à mi-chemin entre le jet-ski et le mini sous-marin. Dans sa version la plus performante, que nous avons pu tester chez Eco-Gliss, un loueur spécialisé basé aux Issambres (Var), le Seabob développe jusqu’à 4 kW de puissance et autorise jusqu’à 20 km/h de vitesse maximale sur l’eau et 15 km/h en plongée.
A l’usage, il y a forcément une petite phase d’adaptation pour bien arriver à prendre en main les différents modes de fonctionnement mais aussi apprendre à se servir du poids du corps pour engager une plongée ou amorcer des virages. Ce qui surprend dès les premiers mètres, c’est la force de l’engin ! A pleine puissance, il faut s’accrocher ! Cela tire fort dans le dos et les bras (et sur maillot !). Pour autant, le Seabob n’est pas seulement réservé aux plus sportifs d’entre nous puisque la vitesse peut être modulée via des commandes situées de part et d’autre des poignées. Au total, 6 paliers de puissance sont proposés. A 15 ou 30 %, la balade reste ainsi relativement tranquille. Preuve en est : mon fils de neuf ans a su rapidement maîtriser l’engin, parvenant même à réaliser quelques plongées.
En termes de sécurité, les risques restent minimes même si la vigilance reste de mise, surtout si on navigue avec des baigneurs aux alentours. Dès que la poignée est relâchée, la turbine freine net. Il n’y a donc pas de possibilité de voir « filer » le Seabob si on le lâche par inadvertance. Idem durant les phases de plongée, la turbine commençant à ralentir automatiquement à partir d’une certaine profondeur.
Back-flip, passage sous des cerceaux ancrés au fond marin, moonwalk… avec un peu de maîtrise, le Seabob devient un véritable régal.
Quant à l’autonomie, elle va énormément varier en fonction du mode utilisé. A pleine puissance, l’engin peut durer environ une heure sachant que la batterie annonce 1.8 kWh de capacité. « Sur certaines opérations, je limite l’engin à 30 % de puissance ce qui permet de tenir quasiment la journée » complète le responsable d’Eco-Gliss qui a débuté son activité il y a deux ans.
Si les conditions climatiques n’étaient pas idéales lors de notre essai varois, la houle ayant tendance à troubler l’eau, le Seabob est également un superbe outil d’exploration des fonds-marins pour qui dispose d’un minimum d’apnée.
Plongée entre les failles rocheuses ou course-poursuite avec des bancs de poissons, il y a de quoi faire. « En Martinique, nous avons pu tester l’engin et suivre les tortues » s’émerveille Eric qui songe à poursuivre son activité dans les caraïbes pour la saison hivernale.
Et vous ? Avez-vous déjà eu l’occasion de tester le Seabob ? Qu’en avez-vous pensé ? Pour ceux qui n’ont jamais testé, la vidéo ci-dessous, tournée en Corse, donne un bon aperçu des capacités de l’engin…
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