
Installé dans les Côtes-d’Armor, Thierry Andrieux est aussi pompier volontaire. Mécanicien de formation, il a vite compris tout l’intérêt de passer à la voiture électrique. Séduit par l’essai d’une Nissan LEAF 1ere génération, il a commandé le modèle suivant sans l’avoir vu ni essayé.
Il s’y connaît en voitures
« Je suis mécanicien à l’origine. J’ai même monté des systèmes GPL sans toutefois posséder une voiture roulant au gaz. Puis j’ai formé de jeunes apprentis aux métiers de l’entretien et de la réparation automobile. C’était encore le cas au début des années 2000 », se rappelle Thierry Andrieux. « A l’époque il fallait déjà parler de voitures électriques. Cette nouvelle expérience m’a permis de constater que ces véhicules se révèlent très économiques à l’entretien et à l’usage », complète-t-il. Son passage à l’acte n’a fait que confirmer son intuition. « Même les tarifs pour assurer une voiture électrique sont souvent plus avantageux, avec une franchise moindre », souligne-t-il.
Volet environnemental
Se déplaçant beaucoup, notre interlocuteur avait aussi envie de faire un geste pour l’environnement. « En 2017, ma femme et moi avions chacun une Citroën C5, dont un break qui consommait beaucoup. La remplacer par une voiture électrique nous a permis de rouler plus propre et de bénéficier de la prime à la conversion », témoigne-t-il. « J’ai d’abord essayé une Renault Zoé qui ne m’a pas convaincu par son autonomie. Je parcours entre 80 et 200 kilomètres par jour », justifie-t-il. « L’essai de l’ancienne LEAF m’a emballé. La suivante était déjà annoncée avec une autonomie compatible avec mes besoins. Nous étions en octobre 2017, j’ai passé commande sans l’avoir vue ni essayée », s’enthousiasme-t-il encore.
Série limitée LEAF 2.Zero
Lorsque nous demandons à Thierry Andrieux quelle finition il a choisi pour sa LEAF, il répond : « En fait, je n’ai pas eu le choix, car j’ai pu bénéficier des tout premiers modèles commercialisés en France, au sein d’une série limitée ». Il s’agissait de la LEAF 2.Zero, s’appuyant sur le haut de gamme Tekna, et équipée des nouvelles fonctionnalités ProPILOT et e-Pedal.
« Pour la couleur, nous avions le choix entre un gris foudre et un noir métallisé. Nous avons choisi cette dernière teinte », précise-t-il.
43.000 km en 18 mois
Thierry Andrieux ne regrette absolument pas d’avoir dû attendre 6 mois pour recevoir sa Nissan LEAF 2 début avril 2018. « Elle a déjà 43.000 km au compteur, et je n’ai rien fait dessus. Si, juste la défaillance d’un boîtier électronique qui a été très vite résolu grâce à un SAV de qualité », se réjouit-il.
L’autonomie de cette voiture montée avec une batterie de 40 kWh de capacité énergétique lui convient parfaitement. « Sauf pour les vacances, je peux effectuer tous mes déplacements quotidiens sans avoir à recharger sur une borne. Je branche juste ma voiture chez moi sur une prise domestique quand je rentre le soir et le lendemain matin le plein de la batterie est fait avant que je reparte », confirme notre interlocuteur.
Jusqu’à 450 km sur une journée
« Sans trop faire attention à ma conduite, je peux parcourir entre 200 et 250 km sans passer par une borne. Mon record de distance sur une journée, avec recharge intermédiaire, est de 450 kilomètres », chiffre Thierry Andrieux.
« Nous sommes allés en vacances en Vendée avec notre LEAF. En descendant par Nantes, nous avons branché la voiture à Bain-de-Bretagne sur une borne rapide. Pour le retour, nous sommes passés par Saint-Nazaire et remontés par le Morbihan. A Ploërmel nous avons fait une recharge. A chaque fois les bornes fonctionnaient bien », rapporte-t-il.
Bienvenue chez les pompiers
Notre interlocuteur est sapeur pompier volontaire. « Ce qui est appréciable avec une voiture électrique et en particulier avec notre LEAF, c’est qu’elle démarre au quart de tour à chaque départ en intervention. Je peux solliciter dans ces situations d’urgence la mécanique à froid à 100%, ce que m’interdisais de faire avec un véhicule thermique qui a besoin de temps pour monter en température », insiste-t-il. « A quand des véhicules d’urgence électrique ? », s’inquiète-t-il. Il compte d’ailleurs aborder ce sujet avec le directeur départemental des secours des Côtes-d’Armor.
Reposante
Le premier mot qui vient à l’esprit de Thierry Andrieux quand on lui demande de qualifier sa Nissan LEAF 2 est « Reposante ». Il explique : « Je roule beaucoup pour mes diverses activités très denses. J’apprécie tout particulièrement le dispositif ProPILOT dont le recours permet un grand confort de conduite, la voiture se calant sur celle de devant ». Notre interlocuteur a noué quelques contacts avec d’autres propriétaires de LEAF dans un rayon de quelques dizaines de kilomètres autour de chez lui.
Satisfait du concessionnaire
Il est fréquent que les électromobiliens que nous interviewons remontent des compétences très limitées de la part des commerciaux en concessions au sujet des voitures particulières électriques. Ce n’est pas le cas de Thierry Andrieux qui entretient d’excellentes relations avec Bodemer Auto à Saint-Brieuc, où il a essayé, commandé et reçu sa Nissan LEAF 2.Zero. Une appréciation qui ne m’étonne guère, personnellement, puisqu’ayant eu moi-même à passer en 2015 par ce concessionnaire pour effectuer l’essai d’un e-NV200 sur un week-end. La qualité de l’accueil m’avait d’ailleurs motivé à interviewer le commercial rattaché au site : un vrai puits de sciences dans le domaine !
Inclut une communication commerciale pour Nissan En savoir plus
Eviter la SURCHAUFFE des batteries à la CHARGE : une VRAIE SOLUTION ???
Certains constructeurs de smartphones ont résolu le problème de la charge ultra-rapide en alternant la charge sur DEUX batteries pour éviter qu’elles chauffent de trop.
Ne serais-ce pas la solution idéale pour les véhicules à batteries Li ?https://www.01net.com/actualites/top-10-les-smartphones-qui-se-rechargent-le-plus-vite-1796874.html
« 43.000 km en 18 mois » qu’est-ce qui justifie de rouler autant ?
La liberté de se déplacer est un droit tant qu’elle n’impacte pas la communauté. Il est maintenant prouvé que l’utilisation intensive d’une voiture, fusse-t-elle électrique, nuit à l’environnement et aux riverains sur son passage (pollution et bruit).
Un formateur en mécanique ne peut pas ne pas connaître la composition des pneus et ce qu’ils produisent lors de leur usure.
Malheureusement il n’y a aucun politique pour dire que le droit de vivre est plus important que le droit de se déplacer.
Vu la rareté des bornes chademo et le risque que la borne soit utilisée par un autre VE par exemple en CCS, il aurait été plus stratégique de mettre un chargeur embarqué AC 22 kW a la place du 6.6 kW embarqué. Surtout que la technologie existe au sein du groupe et largement diffusée avec la Zoé. De plus, lors des #rapidegate nul besoin d’occuper la borne DC si on sait que la charge sera aux alentours des 20 kW, vaudra mieux se connecter sur une borne AC en 22kW qui coutera beaucoup moins cher.
Le Chademo doit etre absolument compensé par un chargeur embarqué AC 22 kW s’il veut exister.
Je ne comprends pas le soi-disant problème d’autonomie de la Zoé. Il ignorait l’existence de la version 40 kWh? Bizarre…
Effectivement automobile propre glisse doucement vers le modèle capitaliste c’est dommage et la crédibilité globale du site risque d’en souffrir.
Quand il a plusieurs main pour écrire un article on est pas à l’abri d’incohérences.
Un exemple Thierry Andrieux a acheté la LEAF 2 sans l’essayer mais il remercie son concessionnaire pour l’avoir essayée…. Oo alors il l’a essayé après l’avoir acheté mais ça perd un peu de son intérêt.
A l’origine j’étais emballé par la nissan leaf 2 mais compte tenu de l’évolution des autres modèles (ZOE 2 en particulier), des problèmes de refroidissement des batteries et de son positionnement prix (sans parler de la prise chademo qui sera un problème dans quelques années), je pense que je vais opter pour la ZOE 2 en ayant espéré une ID 3 accessible et disponible, mais l’espoir semble s’éloigner…
Arrêtez la propagande sur le CCS, cette prise de mauvaise qualité conçue à l’arrache pour des intérêts allemands (il suffit de voir sa forme qui ressemble a rien) et qui n’est pas fiable.
Le Chademo est très bien et plus avancé techniquement. J’aimerais bien qu’on puisse voir ses versions suivantes et le déploiement du V2G.
La leaf est un véhicule très fiable, j’en ai une depuis 4 ans. Au moins le refroidissement à air ne tombera pas en panne et ce n’est pas un mauvais SUV comme chez les concurrents
Et oui discutions et compromis il n’y a que cela de vrais.merci a automobile propre d’exister cependant l’intégrité journalistique serait elle de ne pas vivre de son sujet ?
Nissan leaf n’est pas adapté à l’Europe, ne tombez pas dans le piège, mieux vaut une zoe,kona et autres !
Après le publi reportage de Mathieu Lara il y a quelques jours, mais non revendiqué comme tel, on a droit à « la rédaction » comme auteur, alors que l’on devrait avoir en TETE d’article la mention « publi-reportage »…
Mais juste à la fin , on a droit à la mention, « article réalisé en partenariat avec Nissan », dès fois que les lecteurs ne regardent pas la signature et prennent pour argent comptant, ce qui n’est en réalité qu’une publicité …
Messieurs les responsables d’Automobile propre, outre votre crédibilité, vous ne sortez pas grandis de tels « procédés » …
Merci à cet homme si généreux qui enseigne et partage volontiers, tout comme son concessionnaire !
A tous ceux qui cherchent une attitude intérieure plus évolutive et libre, à mon tour de partager ce lien, dont l’attitude maintenue m’a guéri deux fois, y compris d’une paralysie accidentelle (non pas en voiture, mais tombé d’un hamac…, une vertèbre enfoncée alors que trop excité par ma puberté, sous les tropiques de Pnom-Penh à l’époque… / Peu nomme = peine ?) : http://www.terrenouvelle.ca/cosmologie-de-levolution/
Quant à la LEAF, ce n’est malheureusement plus une voiture en phase avec son époque.
– autonomie beaucoup trop réduite par rapport au prix facial
– prise ChaDemo rédhibitoire. Il faut une prise CCS européenne de nos jours.
Elle n’a malheureusement de sens que pour des gens qui rechargent quasi exclusivement chez eux, et d’être une voiture à prix cassé pour survivre.
Bon il y a un progrès sur le Publi-rédactionnel.
Il est mentionné (seulement à la fin alors que ça devrait être indiqué en toute logique déontologique en début d’article). Là encore une fois c’est trompeur. Mais c’est quand même mieux que de ne rien indiquer.
L’histoire a des apparence un peu plus crédibles. Pas aussi grossier que le précédent.
Personnellement je conseillerais à la rédaction de chercher de la pub qui ne soit pas forcément liée à l’automobile électrique mais qui s’adresse à cette cible. ça serait plus propre et honnête.
« juste la défaillance d’un boîtier électronique »
Nouvelle Pub déguisée ?