Fin 2017, la France comptait officiellement un peu plus de 32 millions de voitures particulières et 6 millions de véhicules utilitaires légers. Soit un total de plus 38 millions de véhicules dits légers pour un peu plus de 66 millions d’habitants. Un chiffre qui continue de croître année après année malgré le développement de solutions alternatives à la voiture dans les villes et agglomérations.
Un parc roulant vieillissant
Malgré les multiples incitations fiscales mise en place ces 25 dernières pour tenter de rajeunir coûte que coûte le parc roulant, son âge moyen a plutôt eu tendance à augmenter qu’à diminuer. Alors que certains y voient le signe d’une qualité de fabrication et d’une longévité accrue, d’autres y voient une conséquence directe de l’augmentation du taux de motorisation des ménages qui conduit bien souvent à conserver la 2ème voiture comme 3ème véhicule du foyer pour des besoins ponctuels ou pour les enfants en âge de conduire.
Ce qui est certain, c’est que les statistiques officielles minimisent grandement le nombre réel de véhicules en circulation puisqu’ils excluent les véhicules de plus de 15 ans. Une réalité qui interpelle lorsque l’on observe en connaissance de cause l’âge effectif des véhicules qui encombrent nos villes mais aussi, nos campagnes…
Les voitures qui roulent peu coûtent chères !
Cette affirmation, un brin provocatrice, est à l’exact opposé de ce que beaucoup de propriétaires concernés vous diront. Pourtant, dans bien des cas et notamment lorsque le véhicule a encore une valeur résiduelle non négligeable, le prix de revient kilométrique de ces véhicules qui roulent peu atteint des valeurs très supérieures à ce que beaucoup d’automobilistes seraient près à payer unitairement pour réaliser leurs déplacements.
Si en valeur absolue la dépense reste évidemment plus faible que celle d’un véhicule qui roule beaucoup, le fait est que la part fixe représente une part importante du coût global. Or, cette part fixe que beaucoup de consommateurs ont pris pour habitude de considérer comme incompressible est pourtant celle sur laquelle il est indispensable d’agir pour faire en sorte que l’automobile soit à l’avenir un mode de déplacement beaucoup plus efficient que ce qu’elle est encore aujourd’hui dans de nombreux cas de figure.
Des ressources naturelles très mal utilisées
Qu’on le veuille ou non, une voiture qui roule peu est une voiture qui immobilise une quantité importante de ressources naturelles (acier, verre, plastique, etc…) au détriment de beaucoup d’autres usages bien plus indispensables et/ou efficaces. D’une manière générale, la voiture individuelle fait parti des biens de consommation courant qui engloutissent des quantités importantes de ressources naturelles pour une utilisation qui se limite à quelques centaines d’heures par an seulement dont une partie ne devrait même pas être compte tenu de la nature des déplacements effectués. Le tout avec une seul personne à bord plus de 8 fois sur 10. Un point sur lequel les transports collectifs sont globalement beaucoup plus vertueux du fait d’un usage beaucoup plus intensif que celui d’une voiture individuelle.
A l’heure où certains spécialistes pointent du doigt les besoins importants en minerais et en métaux nécessaires à la fabrication des voitures électriques, l’indifférence semble être une nouvelle fois de mise dans le camp des voitures à pétrole, lorsqu’il s’agit de dénoncer les quantités gigantesques de ressources immobilisées par les millions de voitures qui roulent peu et encombrent inutilement les villes françaises. Ne parlons même pas de celles abandonnées au fond d’une cours, d’une prairie ou d’un terrain privé. Une pratique qui reste hélas assez répandue en milieu rural. Un incroyable gâchis qui pourrait être facilement évité en mettant en place des dispositifs fiscaux et/ou réglementaires pour enrayer ce phénomène.
Un bilan environnemental global très lourd
Pris dans sa globalité, le problème du « trop de voiture » constitue un défi à part entière pour les prochaines décennies tant les nuisances cumulées par les millions de vieilles voitures encore en circulation atteignent des niveaux préoccupants à de multiples égards.
En France en particulier, la part importante des véhicules diesel encore en circulation – plus de 25 millions en cumulant les catégories VP et VUL (!) – alourdi encore un peu plus le bilan en matière d’émissions locales au fur et à mesure que ces véhicules vieillissent.
Outre la problématique pétrolière et les émissions polluantes associés, c’est bien la question des ressources globales monopolisées par toutes ces voitures, en particulier celles qui roulent peu et qui pourraient être remplacées par des alternatives plus vertueuses au regard des usages et des besoins réels des utilisateurs.
L’urgence à changer de logiciel
Inutile de continuer à miser sur les primes à la casse et autres incitations fiscales mises en place par les gouvernements successifs pour tenter en vain de rajeunir l’âge du parc roulant, ces solutions ne marchent pas. Et pour cause : la première raison de ces subventions déguisées est d’aider indirectement l’industrie automobile à vendre des voitures neuves ou occasions récentes qui s’entassent sur les parkings des concessions. Alors que tout devrait être mis en œuvre au niveau local comme au niveau national pour commencer à gérer le « moins d’automobile », dans la pratique, beaucoup d’acteurs en sont encore à devoir gérer le « toujours plus d’automobile ».
Or, dans les villes françaises en particulier, et plus encore dans les métropoles, le premier problème posé par l’automobile n’est pas le fait des véhicules anciens qui polluent plus que les véhicules récents. Le véritable problème c’est le fait que l’automobile individuelle occupe trop d’espace eu égard au service qu’elle rend. En complément des initiatives menées dans les grandes villes et les métropole en faveur d’un partage plus équitable de l’espace public au bénéfice des modes plus vertueux que l’automobile, il y a une réelle urgence à mettre en place des politiques cohérentes au niveau national pour inciter les ménages qui le peuvent à se passer de voiture plutôt qu’à les inciter à renouveler leur véhicule de façon anticipée.
Renchérir le coût de possession
N’en déplaise aux partisans du toujours plus et de la consommation de masse, pour faire en sorte que l’industrie automobile accélère sa mutation et que les usages aberrants reculent au bénéfice d’autres modes bien plus vertueux, ce ne sont pas des aides financières pour changer de voitures dont les automobilistes ont besoin mais plutôt des incitations à opter pour un autre mode de transport que la voiture individuelle là où des alternatives éco-performantes existent.
Vignette automobile (à minima à l’intérieure des grandes agglomérations), péages urbains, zones de circulation restreinte : des sujets sur lesquels les pouvoirs publics français peinent à aller de l’avant comparativement à ce qui vaut déjà dans beaucoup d’autres grandes villes européennes et qui ont pourtant montré une efficacité bien supérieure aux mesurettes prises jusqu’ici en France. Comme si en 2018, l’auto à pétrole faisait encore parti de ces biens de consommation auxquels les français sont tellement attachés et dépendants, qu’il serait inenvisageable de restreindre son usage même lorsque tout plaide dans ce sens ?
Objectif : une voiture par ménage à l’intérieur des grandes agglomérations
C’est un objectif dont on entend encore peu parler et qui pourtant fait sens dans tous les territoires en prise avec des problèmes de congestion récurrents ou qui n’arrivent plus à répondre aux besoins croissants en matière de stationnement automobile. Au lieu d’attendre passivement l’arrivée de nouveaux services en mobilité annoncés comme révolutionnaires, les grandes villes françaises, richement dotées en alternatives de transport comparativement à la moyenne nationale, auraient beaucoup à gagner en affirmant haut et fort que le moment est venu de préparer le moins de voitures plutôt que le toujours plus.
En encourageant l’autopartage sous toutes ses formes et au-delà tous les nouveaux usages de la voiture qui participent à en améliorer son efficience globale, les collectivités territoriales ont aussi un rôle à jouer pour accélérer les changements en cours. L’objectif est invariablement le même : faire en sorte que l’automobile de demain rime avec mieux et moins. Il y a urgence…
Qu’est ce que ça fait là ce genre d’article ?
N’importe qui peut écrire les inepties qu’il veut sur ce site ?
N’importe quoi l’auteur de cet article devrai aller manger des cacahuètes en Amazonie pour ce changer les idées ridicules qui lui
Viennent à l’esprit encore un égoïste qui pense bien faire
Ce site part en sucette.
On est bien sur automobile-propre ?
ou bien cet article n’a pas sa place dans automobile propre ou bien je ne suis pas à ma place comme lecteur de ce torchon marxiste
Ou bien cet article n’a pas sa place dans automobile propre ou bien je ne suis pas à ma place comme lecteur.
Merci de supprimer cet article ridicule .
A l’intérieur des grandes agglomérations, pourquoi une voiture par ménage? Si on suit la logique du rédacteur de l’article, c’est zéro véhicule, il y a ce qu’il faut comme transport public ( quand ils ne sont pas en grève…), la marche à pied ou le vélo.
Mais dans les campagnes, je ne me vois pas faire 10 km à pied ou ma fille faire 2 km à vélo sous la pluie avec ses 3 enfants pour les amener à l’école, alors que son mari est parti travailler avec la voiture du ménage. Laissez donc chacun choisir le moyen de transport le plus adapté à ses besoins et ses ressources, au lieu de vouloir imposer un point de vue particulier. Chacun son véhicule, c’est tout de même une plus grande liberté. Mon vieux diesel, en complément de mon VE, ne me coûte pratiquement plus rien : un entretien de base tous les 20 000 km ( 200 €) , une assurance au km, un peu d’entretien complémentaire ( parallélisme, échappement, climatisation, cela doit faire environ 250 € en 2 ans), j’ai des pneus pour encore 50 000 km : à la prochaine grosse panne ( dans 10 ans…) , il partira à la casse, mais pour l’instant, c’est un véhicule très économique, avec un coût de possession qui avoisine aujourd’hui les 30 € par mois.
En tant que retraité qui fait nettement moins de 3000 km / an, je m’insurge du fait que le politique ne joue pas son rôle (déjà l’Europede plus en plus bureaucratique et irresponsable, nous demabndant un maximum d’argent pour des structures qui ne décident de rien…) en n’obligeant pas (comme en Chine avec ses 10% de véhicules propres…) à des véhicules plus petits pour une part croissante du marché (comme le concept EU-LIVE financé pourtant par cette Europe-là). ____ Il y a un laisser aller politique important qu’il faut rapidement corriger, car les embouteillages urbains ne cesseront plus, et ne pas être en véhicule tandem étroit pour une seule personne à bord (ou deux) est une hérésie sociale, industrielle et surtout écologique !
N’oublions que la France, pour ce seul pays, est constitué de grandes villes et de petits bourgs ruraux (qui font son charme)
Pour des coûts de logement on repousse les populations toujours plus loin des villes, en état de dépendance à l’automobile.
Je le vois bien ici en Vendée qui caracole, malgré la faiblesse du revenu par habitant, dans le top 5 des départements les plus motorisés.
Un paradoxe ?
Je me vois mal expliquer aux gens de passer à la voiture unique quand ils ont des distances domicile travail de de 30 km ou plus Donc la solution unique je n’y crois pas elle dépend du contexte..
« Les voitures qui roulent peu coûtent chères »
Un Bescherelle c’est pas cher par contre.
Article sans aucun intérêt, certainement écris par un Bobo Parisien ou autres, c’est oublier que dans beaucoup de petites villes de France les transports en commun sont peut ou pas existants sans parler des communes rurales n’ayant elle aucun transporte en commun.
Le responsable de cette état de fait (2 voir 3 voitures par famille), est du principalement pour les Habitant de ces petites communes aux faits que l’état supprime tout ce qui est services publiques (regroupement d’écoles ou suppression, ce qui oblige bien souvent la Mère de Famille à avoir un véhicule pour conduire les enfants dans l’école du village d’à coté), plus d’hôpitaux, de Médecins dans les petites villes et les communes rurales ce qui oblige soit à utiliser sa 2ème voiture si l’autre et au travail pour ce rendre à une consultation, ou à faire appelle à un taxi voir une voiture médicalisée (ce qui coûte à la SS), sans oublier que bien souvent les enfants en études supérieurs sont obliger d’avoir un 3 éme véhicule pour ce rentre à la faculté ou à l’IUt de la grande métropole régionale parce qu’il n’y à pas d’autres solutions..
Bien souvent plus de bureaux de poste, de service des impôts de gendarmeries ou de poste de police.
Et je pourrais comme cela en cité des pages (car je réside dans une petites ville ou le manque de beaucoup de ces services ce font sentir (à venir dans ma ville la suppression de 2 bureaux de poste dans les communes associées), et sans parler dans ces petites villes de l’inadaptation des transports en commun avec des bus énormes qui ne servent que deux fois par jour au moment du ramassage scolaire, et qui apprêt tournent sur le circuit à vide ou avec 2 ou 3 passager à bord, et je ne parle pas des dimanche ou jours fériés ou ces transports ne fonctionnent pas, il ne reste que la voiture pour aller voir un matche de sport, au cinéma, théâtre ou tout autre animations.
Alors arrêtons de tout voire avec les yeux des Parisiens ou autres Bobos de grandes métropoles.
Je fais partie de la famille des collectionneurs donc oui je possède plus de véhicules que nécessaire et forcément plus anciens que la moyenne ! Je suis moyennement d’accord sur l’immobilisation des matières premières… De plus, habitant en province, le problème de l’occupation du sol n’est pas un problème. Enfin les voitures anciennes polluent plus au kilomètre parcouru mais comme elles parcourent beaucoup moins de kilomètres, globalement je pense qu’elles polluent moins. Enfin les collectionneurs s’intéressent aussi aux voitures innovantes. Les collectionneurs des voitures d’hier seront les propriétaires des voitures innovantes d’aujourd’hui et même de demain ! Je reste d’accord que la problématique est tout autre dans les villes surpeuplées.
Un article ridicule.
est ce que le problème principal ne serait pas plutôt
que nous somme trop nombreux en France
et sur terre
Débat intéressant, ce qui m’a bien amusé, c’est qu’après avoir été en opposition sur une grande partie des arguments, je suis d’accord sur les conclusions générales.
Trop de véhicules par rapport aux besoins réels, c’est une évidence statistique. Mais, notamment dans le domaine du VE nous avons bien vu que ce qui répond au besoin réel (une Mia) est souvent totalement éclipsé par l’image que l’on a/que l’on veut nous vendre (1T8 et trois fois le prix).
Deux raisons simples à l’âge du parc auto : une durabilité accrue et un coût d’achat neuf de plus en plus élevé. Aujourd’hui une voiture de 10-15 ans avec 200-250 000 km au compteur peut encore rouler dans de bonnes conditions de sécurité, que ce soit en diesel comme en essence (avec un véritable entretien). Il y a 15-20 ans elle aurait commencé à perdre des accessoires, à bringuebaler ou autre. Le mode de consommation des autos pousse plus vers une possession temporaire, mais la voiture elle continue sa vie en changeant de propriétaire.
Par ailleurs le prix d’achat neuf dissuade rudement, ce n’est pas un hasard si l’âge moyen des acheteurs de neuf est dans la bonne cinquantaine.
Des voitures âgées en circulation, qui suivent leur vrai cycle de vie produit, c’est plutôt « écologique », car le souci de la voiture ce n’est pas uniquement ses matériaux, c’est toute l’énergie de sa fabrication, des multiples pièces et de leurs multiples transports.
La campagne concentre la plupart des très vieilles voitures, celles qui commencent à avoir de vrais soucis, polluent souvent joyeusement. Mais bon, elles roulent extrêmement peu, dans les mains de personnes vraiment pauvres et/ou âgées pour lesquelles elles sont indispensables.
Le problèmes de l’excès de voitures en terme d’occupation du sol se pose surtout en ville dense, et comme la voiture ajoute des nuisances en terme de pollution et de bruit, en réduire le nombre est un avantage multiple. Par contre le souci de la voiture unique c’est qu’elle doit forcément être dimensionnée au besoin maxi. Donc chacun va viser toute sa famille + bagages, pour le plus grand trajet envisagé… on tombe dans le monospace/4×4/SUV quasi exclusivement thermique voire diesel.
Avoir deux voitures se tient justement si l’une est un VE qui va correspondre à l’intégralité des besoins quotidiens, et une thermique ou mieux hybride qui sera la seconde voiture au quotidien et celle des grands trajets quand le besoin se fait sentir. Chacun adapte ensuite le curseur selon l’éloignement de sa famille et ses habitudes. Reste le parking et en ville dense il en faut sans doute plus, d’autant qu’en construire pourrait être une excellente occasion de déployer la charge lente à large échelle.
Merci pour cet article moralisateur qui se veut gentil mais qui est extrêmement POLITIQUE….. Je crois que le paragraphe final : « Objectif : une voiture par ménage à l’intérieur des grandes agglomérations » est à mourrir de rire. je vous propose de pousser au maximum ce raisonnement avec la population mondiale. Voulez-vous faire comme en Chine avec la politique de l’enfant unique…. J’espère que l’auteur de cet article, bien-sur, ne possède pas de voiture et est un utilisateur de l’auto-partage. Et les campagnes et les banlieues ?? Mais sortez de Paris au lieu d’écrire de ce type d’âneries !!!
Au secours, les collectivistes reviennent (sous couvert d’écologie)…
Au de là de l’humour, il s’agite d’une vision bien « urbaine » ;
Mon fils qui habite Paris, n’a pas et NE VEUT pas de voiture, et il a tout à fait raison .
Moi qui habite une ville moyenne de province, considère comme quasi indispensable une voiture (rares bus aux horaires inadaptés), et le 2ème est quasi indispensable lorsque les 2 conjoints travaillent à des horaires différents.
Je trouve la vision de GP très urbaine, pour intéressante qu’elle soit, mais irréaliste pour ceux qui n’ont pas l’obligation de résider dans les très grosses agglo, et heureusement qu’on n’est pas tous « obligés » d’y vivre.
Oh, dire qu’une voiture qui est peu utilisée mais qui immobilise une certaines quantité de matières ou ressources naturelles, c’est pas loin de l’idée que certains pensent concernants les personnes âgées et des chômeurs qu’il faudrait recycler !
Les voitures peu utilisées ne sont pas un problème, elle le deviendront quand nous auront fait en sorte que tous nos déchets seront recyclés, que le gaspillage sera ramené à zéro (autant dire jamais) et donc pas avant !
OUI, Guillaume, tu as raison « d’enfoncer le clou » avec ton article et il y a trop de voitures …..pas qu’en France, nos voisins allemands : c’est pire !
Mais pourquoi ? Depuis 30/40 ans on a incité les foyers à s’équiper de plusieurs voiture surtout par confort d’utilisation, en occultant sciemment la rentabilité du déplacement sans vraiment admettre l’endettement des foyers à gérer 2 véhicules, ce qui amène systématiquement des véhicules à gros kilométrages ou très anciennes à parsemer nos routes.
Les transports en commun ne sont pas encore la panacée, sauf vraiment pour ceux qui n’ont pas d’autres moyens pour se déplacer, et quand on voit les grèves à répétition en France, cela n’incite pas à les prendre.
Les entreprises se déplacent des centre ville et sont rarement implantées sur le passage de réseau de bus, donc il n’ y a pas d’autres solutions que de disposer d’une deuxième voiture, reste le covoiturage, mais cela a besoin de beaucoup de paramètres pour que ce soit vraiment efficace.
Finalement, deux questions peuvent se poser, mais qui me paraissent contradictoires, est il opportun d’augmenter le prix des autos , ce qui limiterait la possession de véhicules, ou serait il opportun au contraire de baisser drastiquement le prix des autos ( électriques entre autre) pour enrayer le stock de voitures anciennes ?
La solution me parait en effet être l’effort drastique sur l’amélioration des transports en commun, et en plus cela donnerait de l’emploi.
L’autopartage n’a pas d’avenir !