Après la présentation des chiffres d’immatriculations de voitures électriques par département, retour sur la partie hybride où l’année 2017 a été marquée par une hausse de presque 40 % des immatriculations (81539 en 2017 contre 58302 en 2016).
Dans le détail, on observe une hausse très importante des immatriculations de véhicules hybrides essence/électricité (+49,9 % ) ainsi que la baisse des immatriculations des hybrides diesel/électricité ( – 72,7 %).
La catégorie des véhicules hybrides regroupe tous les véhicules hybrides »classique », les hybrides rechargeables ainsi que les véhicules électriques avec prolongateurs thermiques (ou électriques hybrides). Dans chaque cas, il y a utilisation complémentaire d’un moteur électrique et d’un moteur thermique.
Entre 2016 et 2017, il s’est vendu 26710 hybrides essence en plus. Cette augmentation de près de 50 % marque une véritable envolée de ce segment. Le marché des hybrides diesel a connu son pic historique en 2015 et ne cesse de décroître depuis.
La famille des motorisations hybrides étant très diversifiée, il est important de souligner que la majorité des immatriculations concerne des modèles ayant des émissions de gaz à effet de serre moins importantes que celles de leurs équivalents entièrement thermiques.
- 80% des véhicules hybrides ont une consommation homologuée mixte à moins de 4,10 L/100 km (soit moins de 100 g de dioxyde de carbone par km).
Cette catégorie contient toutes les Toyota hybrides plus petites que la Prius, la majorité des hybrides rechargeables et les véhicules électriques avec prolongateurs.
- 33 % des véhicules hybrides ont une consommation homologuée mixte à moins de 3,30 L/100 km (soit moins de 80 g/CO2/km).
Cette catégorie contient une partie des Toyota hybrides Yaris et Auris, certaines hybrides rechargeables et les électriques avec prolongateurs.
- 9 % des véhicules hybrides ont une consommation homologuée mixte à moins de 2,05 L/100 km (soit moins de 50 g/CO2/km).
Cette catégorie ne contient plus que les hybrides rechargeables comme la Golf GTE et les électriques avec prolongateurs comme la BMW i3 (REX).
Répartition départementale des immatriculations en France métropolitaine
Les hybrides essences
De la même manière que pour les immatriculations des véhicules 100 % électriques, on note que les quantités immatriculées les plus importantes sont en Île-de-France. En première position, on trouve le département des Hauts-de-Seine (92) avec 4456 immatriculations, Paris (75) avec 4232 immatriculations puis, sur la 3ème marche du podium, le département du Nord (59) avec plus de 3000 véhicules hybrides. On suppose que l’implantation de l’usine Toyota a un effet positif sur les ventes de Yaris hybrides dans le Nord. On remarque également la quantité importante d’immatriculations dans l’Oise (60) qui s’explique en partie par l’effet »véhicule de location » car ce département a toujours une taxation de la carte grise moins onéreuse.
Par rapport à 2016, l’augmentation du nombre d’immatriculation est généralisée à l’ensemble de tous les départements métropolitains. Ce phénomène national permet de confirmer le fort développement du marché des hybrides essence en France.
La pénétration du marché des hybrides essence est passée de 2,70 % en 2016 à 3,86 % en 2017. Cette moyenne se traduit par de fortes disparités départementales allant de moins de 1 % à plus de 7 %. La part des immatriculations hybrides essence est la plus importante dans les départements suivants : Paris (7,86 %) ; Val-de-Marne (7,36 %) et Val-d’Oise (6,13%). Nous notons également des valeurs importantes à plus de 5% dans les trois départements alpins suivants : Haute-Savoie ; Alpes de Hautes-Provence et Hautes-Alpes. Les valeurs les plus faibles se rencontrent dans les deux départements de la Corse ainsi qu’en Seine-Maritime.
Concernant le département de Paris (75), nous relevons qu’entre les 2,35 % de véhicules 100 % électrique et les 7,86 % de véhicules hybrides essence, la barre des 10 % de véhicules à énergie alternative est franchie. Ces valeurs sont amenées à augmenter dans tous les départements. Il est notable de souligner ce petit événement qui montre que peu à peu, la dépendance vis-à-vis des énergies fossiles diminue. Par ailleurs, il serait positif que les énergies propres et renouvelables se développent au même rythme dans la capitale car il y a encore beaucoup de surfaces perdues comme les toits où l’on pourrait implanter du photovoltaïque et ce, sans détruire un seul arbre ou occuper un seul champ.
« Pour la première fois, plus de 10 % des immatriculations à Paris en 2017 concernent des électriques ou des hybrides »
Les hybrides diesel
De la même manière que les ventes de motorisations diesel diminuent en France (- 37 % en 2017 par rapport aux années 2010 et 2011), les hybrides diesel suivent la même tendance. Près de 19000 immatriculations en 2015 (ce qui était légèrement plus que pour les véhicules 100 % électriques) et seulement 1310 véhicules en 2017. Son relatif succès éphémère nous rappelle l’histoire du GPL dont le succès s’était lui aussi arrêté avec la fin du bonus qui lui était attribué.
Par rapport à 2016, le déclin du marché de l’hybride diesel est généralisé à tous les départements. L’hybride diesel rejoint ainsi la famille des énergies alternatives en voie de disparition dont la liste contient actuellement le GPL et le E85 (85% éthanol d’origine agricole et 15 % de SP95). L’arrivée de nouveaux modèles sera-t-elle suffisante afin de relancer ce marché ?
La motorisation hybride essence est éprouvée et fiable cependant, elle peut aller encore plus loin. Certaines perspectives à court terme pourraient être exploitées afin de permettre aux consommateurs de réaliser des économies. Nous pensons par exemple à l’hybridation GPL/électricité ou encore super-éthanol/électricité. Le GPL et le E85 sont deux carburants en perte de vitesse qui, malgré la surconsommation modérée qu’ils entraînent par rapport à l’essence ont un coût à la pompe environ deux fois moins important. Notons qu’en Espagne, certains taxis hybrides roulent avec du GPL.
L’année 2017 aura été marquée par l’essor de tous les types d’hybrides essence ainsi que paradoxalement, par le déclin des hybrides diesel. Avec l’augmentation des prix des carburants ainsi que des offres, le marché des véhicules hybrides continuera sa croissance.
Aller plus loin :
J’ai moi aussi une hybride Honda CRZ en boîte manuelle ! C’est le top …Et oui une hybride consomme moin !!
Avec mon coupé CRZ de 124 chevaux de 2011 je tourne en moyenne à 5 litres en conduite éco en accélérant progressivement et lentement, en conduite super éco ( fatiguante) je suis à 4,7 litres et impossible d’aller en dessous et en conduite normale-dynamique je suis à 5,3 litres. Enfin en conduite très sportive 6,5 voir 7 litres au grand maximum alors qu’une voiture équivalente serait entre 8,5 et 10 litres et encore avec un moteur sophistiqué essence de dernière génération (distribution variable ) et poids mesuré. La conduite la plus agréable pour ce coupé à tendance sportive est celle à 5,3 litres (normal-dynamique ).
Il reste en effet des perspectives d’amélioration de la techno hybride en recourant à des batteries/accu plus performantes que la génération actuelle. La Prius 4 est déjà en soi un bon exemple : grâce à 1 batterie qui se recharge + rapidement que la génération précédente et à un moteur élec mieux dimensionné, sa conso moy. est inférieure de 10% à celle d’une P3 sur le même parcours.
N.B : pour réduire encore le PRK d’une Prius, on trouve de + en + de témoignages / REx sur l’utilisation de E85, idéalement en mélange (jusqu’à 50% max. histoire de toujours rester < 5L/100km).
Les artisans taxis indépendants mais également d'autres pro ayant fait le choix de l'hybride-essence sont de + en + nombreux à rouler régulièrement à l'E85, même sans la moindre modification moteur.
A la clé : jusqu'à 20€ d'économie à chaque plein (50% E85 – 50% SP95) pour 1 conso moy. ~ 10% supérieure à celle d'un plein normal. Soit au bout du compte, pour les gros rouleurs, des économies non négligeables!
Comme bcp quand je roulais en électrique, je ne voyais pas d’avantages à l hybride ( simple )
depuis, j ai fini la LLD de ma leaf, et surprise, la nouvelle est hors de prix, j ai donc du renoncer a l électrique ….
Il est évident que je ne pouvais pas retourner au diesel , j ai donc pris une hybride en attendant que les prix des électriques d’occasion se tassent (pas une plugin, les prix sont aussi délirants )
Une petite Auris de 2010 , au prix ou on peut trouver une leaf1 ou une zoé premiere version ( avec locbat ) , donc il n y a pas photo (et on as besoin une fois par mois de faire un trajet de 500km , hors de question d attendre 45min tout les 100km avec un bébé qui arrive , donc un VE en 24kWh c est exclu, les 30 sont trop cher et les 40 pas encore dispo en occasion)
l hybride ( du moins la version toyota, j ai pas testé les autres ) , c est ideal pour la ville , c est sur que sur voie rapide, ca consomme autant qu une essence normale, puisque que le moteur tourne ….
par contre je ne suis pas d accord sur les frais d entretient ( par rapport a ce qui a eté dit dans d autres commentaires ) , il n y a pas de courroies , pas d embrayage , la regen fait qu on utilise moins les plaquettes ( mais plus qu un VE ) ,le moteur s auto régule pour être a température et surtout en fonctionnement a son regime optimal , les organes annexes sont électrique ( clim ) ….
sur mon parcours type ( maison boulot ) c est 1/3 de ville dont la moitié à fort dénivelé ( ca consomme un max dans un sens, mais on se dit qu on regenrere dans l autre sens ) , 1/3 de voie rapide a 90km/h , 1/3 de voie rapide a 110km/h
la conso avec l auris s établie a 5l , ce qui est bpc , mais largement acceptable ( la twingo essence qu on avais était en plus de la Leaf était à 6l sur le meme parcours, bcp plus petite, et pas de clim ).
avec une appli smartphone branchée sur l ODB , il m annonce que mes 25km de trajet, j ai presque 20% de la distance fait sur moteur electrique … c est toujours ça de gagné .
donc oui une hybride ca consomme , mais c est déja un premier pas vers la réduction des consommations , et surtout ca se conduit comme un VE, donc anticipation, pas d accelerations qui servent a rien , ect
j ai toujours vanté l électrique et prouvé que c etait moins cher sur le long terme qu une thermique, mais maintenant que la demande est là , les prix se sont envolés ( ma leaf 250€/mois la nouvelle ou la zoé rien en dessous de 430 hors reprise ni apport ) ce n est plus le cas …
Perso je roule en kia niro hybride et je suis autour des 4.5L/100km en moyenne sur des trajets mixte (campagne, ville, petit et long trajet…).
La je suis parti en vacances avec caravane pliante, coffre de toit, vélo etc.. Via l’A75 (très vallonné) la puissance moteur était un peu faible à mon goût sur les grandes montées, mais en roulant tranquillement en écoutant la voiture je suis resté sur une consommation que je trouve respectable de 6.9L/100km (moins que mon ancienne megane diesel sur un trajet équivalent).
Je viens de faire 5000km en hybride, après plus de 15 ans de diesel, je ne reviendrai pas en arrière.
Hybrides = AUTOMOBILES PAS PROPRES
Rien a faire sur ce site, enfin c’est juste mon avis.
En plus, vraiment pas certains que cela reviennent moins cher vu que l’entretien reste quasiment le meme qu’un VT.
La dernière « catégorie » de cet article avec « les hybrides rechargeables comme la Golf GTE et les électriques avec prolongateurs comme la BMW i3 (REX) », donc mettant dans le même sac une Golf GTE de maxi 40 km d’autonomie en électrique et une i3 Rex de 200km est du pur n’importe quoi ; de plus, aucune info sur la Prius Plug-In, ni rappel d’autres marques comme BMW, Kia ou Huyndai qui ont de bon VH et VHR… Bref, seule les infos officielles sont intéressantes, les analyses inutiles…
4,5 l/100 avec mon C-HR. arrêtez de racontez de conneries sur la surcondommation. Si vous conduisez une hybride sans changer vos habitudes de conduire, vous n’avez rien compris.nmon beauf avec son Auris break hybride ne consomme pas plus que moi.
Un petit sujet sur la consommation réelle d’une hybride en fonction de son usage me plairait bien… En effet, j’ai l’impression qu’une petite Yaris qui fait 50% de voie rapide (90-100 km/h) consomme plus en hybride qu’en motorisation classique du fait de son « surpoids », mais c’est juste un feeling. Il faudrait un comparatif chiffré basé sur des cas réels pour savoir de quoi on parle. En revanche, une hybride plug-in a certainement plus de chance de réduire réellement la consommation moyenne, à condition de la recharger. Quelle proportion des utilisateurs de plug-in roule systématiquement en électrique en partant de chez eux et quelle proportion ne la branche jamais ?
Sur les consommations c’est pas ça.
Une Auris a 3,3 L au 100 non c’est minimum 5,3 L.
En général les hybrides c’est 40% à 50% en plus des consommations constructeurs voir plus !
Consos réelles constatées :
Prius 3 = 6,2 L
Prius rechargeable = 0 a 5,5 L suivant recharge.
Auris = 5,3 L
Une conso sur banc et une conso réelle c’est pas pareil.
Mais l’hybride c’est mieux pour le porte monnaie !
Des chiffres encourageant. A défaut du tout électrique, mieux vaut ça qu’un véhicule 100% thermique.