Depuis des décennies, l’économie de marché du monde occidental oriente le quotidien de millions de consommateurs à travers le monde. Les raisons qui font le succès d’un produit sont souvent nombreuses mais il y en a toujours une qui occupe une place de choix : le prix. Même dans le secteur automobile où l’irrationalité continue d’occuper une place de choix hélas…
Dans l’industrie automobile comme dans beaucoup d’autres, une nouvelle technologie s’impose par rapport à une technologie plus ancienne uniquement le jour où celle-ci devient rentable et accessible au plus grand nombre, tout en offrant des performances au moins aussi élevées que celles offertes auparavant. C’était du moins la règle non écrite qui prévalait jusqu’à l’arrivée des véhicules électriques de nouvelle génération.
Moins performants en valeur absolue (vitesse max, accélération…), les VE de nouvelle génération restent très inférieur à leur homologue à essence en terme d’autonomie. Mais est-ce une raison suffisante pour les bouder ?
Je n’ai pas la prétention de répondre à cette question de façon totalement objective. En revanche, il me semble évident que les véhicules électriques ne pourront réussir à s’imposer face à leurs homologues thermiques dans un avenir proche qu’en changeant de paradigme automobile !
Soyons clair : le moteur thermique associé à son précieux allié qu’est le réservoir à carburant offre aujourd’hui des performances qu’il serait illusoire de vouloir surpasser avec l’électrique. Même avec des batteries 2 à 3 fois plus performantes que les batteries Li-ion actuelles, impossible de concurrencer la densité énergétique des carburants liquides quand bien même le rendement d’un moteur électrique est très supérieur à celui offert par les meilleures moteurs thermiques actuellement disponibles.
Pour l’emporter face aux véhicules à moteur thermique, le VE va donc devoir mettre en avant d’autres atouts parmi lesquels : le silence de fonctionnement, l’agrément de conduite (*), sa sobriété, son efficacité énergétique et enfin, son impact environnemental global.
S’agissant des trois derniers points, l’ambassadeur du modèle Négawatt que je suis ne manquera pas de faire remarquer que ces atouts ne pourront être plébiscités par les consommateurs qu’à la condition d’être favorisés par le législateur comme ils le méritent. Dit autrement, pour rendre compétitif le véhicule électrique par rapport à la concurrence thermique, il va bien falloir accepter l’idée de taxer le gaspillage et la pollution à la hauteur de ce que cela mérite, en évitant de reporter sans cesse une partie de la note sur le dos des générations futures !
Un nouvel environnement fiscal dont plusieurs pays promoteurs de mobilité électrique n’ont pas encore pris la pleine mesure. C’est du moins ce que l’on peut penser lorsque l’on constate le démarrage très chaotique des VE dans certains pays (…).
En attendant, on peut quand même espérer que les pionniers de l’électrique continuent de faire des envieux autour d’eux en montrant les avantages nombreux des véhicules électriques face aux moteurs à pétrole.
(*) sur ce point, les véhicules à moteurs thermiques de type « premium » offrent déjà un agrément de conduite qui sera parfois difficile à égaler.
Guillaume,
tout ceci reste une question de bon sens je pense, rien que le mot taxe fait fuir 100% des gens ! regardez, entre taxe carbone et taxe anti-carbone, déjà la nuance sémantique est de taille… et taxe carbone, c’est taxe pétrole, le carbone étant du fossile, il eut fallu dire taxe CO2, non ? l’énergie il faut d’abord l’économiser avant d’en produire toujours plus, la meilleure énergie étant celle que l’on ne dépense pas et c’est le cas du VE je pense qui en consomme assez peu, enfin surtout émet très peu de CO2 ! à l’utilisation… quand à l’effet rebond dont vous parlez, oui en effet, tant qu’il y a du pétrole abondant et pas trop cher… mais grosso modo la consommation d’énergies fossiles pétrole en tête est en baisse depuis 10 ans en France et magie, les prix montent en parallèle, pour compenser… la baisse de la consommation ?! et ça, ça crée le cercle vicieux… ?! à suivre ! quand à la récompense, vous ramenez tout à l’argent, mais l’argent n’est et ne fait pas forcément tout pour beaucoup de gens encore, fort heureusement… pour moi la réco2mpense est un peu induite intrinsèque dans le « 1 euro pour 100 kilomètres » en 100% électrique soit ça ne me co2ûte quasi plus rien et c’est très éco2nomique à l’usage ! cette forme de taxe anti carbone qui démarre et roule « toute seule » me plait beaucoup… allez , un bon exemple ? quand Mr Michel Edouard Leclerc installe des bornes de recharges rapides sur les parkings de ses nombreux hypers avec à priori la recharge offerte, c’est l’exacte démonstration sur le terrain du cercle vertueux de l’éco2nomie : les 60 ou 90 euros que je laissai avant à la pompe à gazole chez Leclerc, je vais qui sait pouvoir les mettre en tout ou partie dans les rayons de Leclerc « en plus » donc par ricochet dans la myriade de fournisseurs PME en local qui bossent avec lui etc… ! ça reste de toute façon en partie chez lui, mais moins sous forme de carburant fossile donc de CO2 aussi ! et là, magique, Danone et co2nsorts, il se mettent aussi à livrer en camion électrique chez Leclerc donc font bcp d’éco2nomies d’échelle eux aussi ; le message que je leur fait passer surtout c’est : « toutes ces éco2nomies d’échelle sonnantes et trébuchantes, répercutez les surtout sur les prix de vente de vos produits, que ce ne soit pas un prétexte les produits « verts » pour les vendre plus chers alors qu’ils sont in fine de plus en plus rentables… vos clients vous font vivre, en ces périodes de disette de pouvoir d’achat avec l’inflation fossile galopante, on a une opportunité historique de redonner du souffle à notre économie tout en protégeant le climat, nos emplois, nos entreprises ! ECO2CO2RICO2…
Je persiste à penser que la solution ce n’est pas de rendre le véhicule thermique aussi cher que le véhicule électrique, mais de rendre le véhicule electrique aussi bon marché et pratique que le véhicule thermique.
Guillaume,
j’oubliai aussi un aspect très important des VE actuels, il faut encore et aussi bcp de pétrole pour les produire… à part quelques VE vraiment eco conçus type la Mia ou la simply city qui co2mmuniquent clairement sur ces points là… pourquoi les constructeurs de VE ne fournissent t’ils pas non plus aussi le bilan CO2 détaillé des VE, dans une démarche globale d’éco2nomies, ça paraitrait assez logique et en terme de critères de choix à l’achat assez judicieux je trouve. C’est intéressant je trouve de co2nnaître précisement avant la quantité d’énergies fossiles donc de CO2 émises pour fabriquer toutes ces machines… bien cordialement Olivier TROTTA. Quand à la taxe anti carbone, si ça marchait, ça se saurait… il ne faut pas taxer le CO2, il faut réco2mpenser surtout ceux qui co2nsomment moins ! je crois plus à la réco2mpense qu’à la punition, à l’envie qu’à la frustration… à suivre ! et dans négawatt, j’entend moi néga de négatif ! ou négation…
Les véhicules électriques ne sont pas moins performants en vitesse maximum ou en accélération, tout du contraire. La Z-zéro laisse derrière elle une Ferrari depuis déjà plusieurs années déjà et le TGV roule plus vite que n’importe quelle locomotive diesel. Ce ne sont donc pas les performances de vitesse ou d’accélération qui posent problème. Par contre l’autonomie reste effectivement plus faible, encore que la Modèle S et ses 480 Km montre qu’il ya des exceptions. Mais entretemps, un petit générateur d’appoint peut parfaitement subvenir à ce problème. La compétitivité directe est donc bel et bien économiquement faisable pour autant qu’un constructeur, un seul, veuille bien mettre enfin sur le marché la bonne formule, un véhicule électrique avec une batterie de ± 100 Km d’autonomie et un simple générateur de courant basé sur un petit 600 cc. L’idéal étant de laisser le client choisir l’énergie batterie qui lui convient et son type de générateur comme on choisi habituellement aussi la cylindrée de son véhicule diesel ou essence. Le tout dans une coque voiture standard sans fioriture inutiles mais équipés de façon classique.
Bonjour Guillaume,
tu oublies un point essentiel, l’aspect CO2 des VE ! ce sont les seuls véhicules réellement éco2nomiques… leur principal atout, encore plus quand ils sont produits en LOCAL = LOW CO2 soit en France, c’est leur aspects éco2nomiques : en relocalisant via l’énergie électrique utilisée et produite en France tout l’argent dilapidée en pétrole ailleurs essentiellement, en dollars et en CO2 donc ici même via l’énergie électrique consommée et très peu chère surotut, on va pouvoir réinjecter dans le réseau France une masse d’argent considérable qui jusqu’à maintenant s’évapore dans la poche des rentiers externes, des marchés, Etat et collectivités en tête aussi, c’est tout le paradoxe français. C’est l’éco2nomie, que j’ai inventé et que je diffuse partout, qui est aussi une démarche politique globale, environnementale, sociale et économique ! elle crée le cercle vertueux « qui améliore le système dans son entier » : elle est bonne pour le climat (moins de CO2 émis), pour le social (plus d’emplois et d’activités créés ici même chez nous pas le surplus d’argent réinjecté naturellement via la manne pétrolière stoppée) et pour l’économie (plus de croissance retrouvée donc plus de rentrées fiscales, etc… plus de développement local et non multi-national apatride…). Alors, qu’est-ce qu’on attend ? la clé de tout ce changement de paradigme, c’est l’énergie ! en passant du pétrole à l’électricité il n’y a que des avantages, à suivre. Bien cordialement Olivier Trotta. Il faut prendre des cours d’éco2nomie, l’apprendre, la diffuser, la propager et donc commencer par co2mprendre les bonnes raisons de passer à l’électricité avant de passer au véhicule ! le plus important dans notre système global, c’est l’énergie, les produits viennent ensuite… dans le VE, c’est l’électricité, et eco2co2rico2, la France est le leader mondial de la production d’électricité, ça tombe sacrément bien par les temps qui co2urent… donc logique que l’on soit leaders dans le VE ! puisqu’ils marchent à… l’électricité ! quand à l’électricité nucléaire tant décrié, la nuit, nos centrales tournant 24h/24, le surplus d’électricité produit mais non utilisé servira à recharger… les millions de VE de nos co2mpatriotes ! les ENR intermittentes par définition sont un complément, mais si pas de vent et pas de soleil, pas de VE ! nos amis allemands trop « verts » s’en mordent déjà les doigts… et je pense enfin qu’il faut aussi faire passer l’argument suivant : que le VE est low co2st mais pas forcément low cost ! la différence de sens est immense… le low cost, c’est Dacia et consorts produit ailleurs, forcément, pas d’autres choix ! donc des VE mais pas à n’importe quels co2ûts… car derrière du CA, il y a invariablement des rentrées fiscales, de la TVA, de la redistribution, du travail, de la création de richesse par ricochet. Alors oui Dacia est low cost mais absolument pas low co2st, la nuance sémantique est énorme ! et Dacia produit en France avec un mix énergétique électrique très décarbonné serait plus low co2st par contre, quid est aujourd’hui là où c’est produit ?! bref, la vie n’est faite que de choix. La déflation généralisée engendrée notamment par internet et le e-commerce est une arme dont le double tranchant est destructeur à long terme… car moins on va payer ce qu’on achète, plus on va s’appauvrir… c’est mécanique car mathématique. Donc un VE à 15000 euros c’est pas low cost et surtout c’est low co2st ! défendre & protéger le climat, à votre avis, quel prix ça a ?! à mon avis, ça n’a pas de prix ! pour moi avec le VE : « le prix est ce que je l’achète » au prix que l’on me propose et qui me parait juste pour l’ensemble de la société, pas que ma petite personne qui ne vit pas seul et isolée et qui ne verrait que son intérêt à court terme, et « sa valeur est ce que j’ai » soit une immense satisfaction qui n’a pas de prix à mes yeux soit de mieux protéger l’environnement dans lequel j’évolue qui est surtout co2mmun à 100% de mes co2ntemporains ! et qui est surtout celui de mes enfants… « on n’hérite pas de la terre de nos parents mais de celle de nos enfants comme le disait si bien Saint Exupéry. Quelle responsabilité immense de laisser si possible moins de traces CO2, quelle responsabilité…
OK pour les progrès des batteries.
Restera toujours le problème de la recharge rapide trop énergivore. Les multiplications des points de distributions seront aussi à résoudre.
Le carburant liquide restera le plus adapté à l’automobile.
A mon avis, bien-sûr !
§
Pour l’autonomie, on verra avec les batteries Lithium-air, dans 10 ans ! On nous promet une batterie plus performante et moins chère…