
Commanditée par la Direction générale des entreprises (DGE), la Direction générale de l’énergie et du climat (DGEC), et l’Ademe, l’étude intitulée « Analyse : Infrastructures de recharge pour véhicule électrique » brosse une situation actuelle insatisfaite en la matière dans l’Hexagone, anticipe les évolutions en fonction des besoins perçus, et formule de judicieux conseils en s’appuyant sur les exemples norvégiens, californiens et Japonais.
Un confort d’utilisation comparable à celui des modèles thermiques ?
A travers leur demande d’une étude à Coda Stratégies, les 3 entités ont cherché à vérifier l’adéquation entre la situation actuelle et celle à venir en matière de réseaux de recharge, avec la feuille de route imposée par la Programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE).
A l’horizon 2023, ce sont 2,4 millions de voitures particulières et d’utilitaires légers électriques et hybrides rechargeables qui devraient être en circulation dans l’Hexagone. « Une multiplication par 12 par rapport à la situation actuelle », lit-on en introduction du document.
Des chiffres qui exigent un déploiement en bornes de recharge suffisamment « vigoureux » pour « rassurer les futurs propriétaires » de ces engins, et correctement dimensionné pour garantir « un confort d’utilisation comparable à celui dont ils bénéficient avec leurs actuels véhicules thermiques ».
100.000 points de charge en 2022
Pour soutenir le développement de la mobilité électrique et hybride rechargeable, les pouvoirs publics se sont fixés des objectifs exprimés en nombre de points de charge : 50.000 puis 100.000 PDC, respectivement accessibles au public à horizon 2020 et 2022. En visant 1 point de charge pour 10 véhicules électriques au maximum, une exigence formalisée dans le Contrat stratégique de la filière automobile.

Pour 167.400 véhicules électriques et 38.700 hybrides rechargeables, la France comptait au 1er janvier 2019 24.808 points de recharge, en régression par rapport à juillet 2018 (26.390 PDC). Une rupture de la progression que les auteurs de l’étude expliquent par la fermeture du réseau Autolib’ à l’été dernier.
Atteindre les 50.000 PDC à horizon 2020 semble compromis, même si le nombre de points est bien conforme à la courbe de progression des véhicules branchés.
Disparités
Coda Stratégies a mis en évidence les disparités d’implantation des infrastructures de recharge pour véhicule électrique (IRVE), sans cependant s’inquiéter à ce niveau de la puissance permise par les bornes.
La Bretagne, la Normandie et les zones non littorales d’Occitanie et de Nouvelle-Aquitaine apparaissent alors comme des territoires privilégiés. Les auteurs de l’étude soulignent les pires zones blanches : « On ne recense que 2 stations de recharge en Creuse, 5 en Haute-Loire et 6 dans le Cantal ». Ils rappellent que la région Ile-de-France reste pénalisée du fait de la fermeture du réseau Autolib’.

« Une telle situation hypothèque le développement du marché dans les territoires concernés et peut plus généralement pénaliser l’usage du véhicule électrique en tant que véhicule principal, en raison des doutes qu’elle induit sur la possibilité de recharger facilement son véhicule sur de longs trajets », en déduit Coda Stratégies.
C’est vrai. Mais si les déserts de la recharge le resteront quelles que soient les puissances permises par leur peu de bornes installées, un territoire bien couvert en PDC accélérés et/ou lents peu également constituer un frein important pour les longs déplacements en voitures et utilitaires électriques.
Où sont les stations de recharge ?
Le document reprend une intéressante répartition, par type de structures, des stations : 7.439 dans les collectivités territoriales, 861 pour la grande distribution et les centres commerciaux, 772 en concessions automobiles, 363 proposées par des commerces et entreprises diverses, 353 dans les parkings urbains gérés par des opérateurs, 277 avec les services d’autopartage, 245 via des projets de dimension nationale, 68 sites de superchargeurs Tesla, 56 hôtels et/ou restaurants, 26 stations-service classiques, 23 établissements de loisir, et 8 ouvertes par des services publics.
Dans le détail, 85% de ces stations délivrent une recharge jusqu’à 22 kVA, (53% fonctionnant à cette puissance + 32% entre 3,7 et 18 kVA). En grande partie situées le long des routes nationales et des autoroutes, « les stations de recharge rapide proposent majoritairement des puissances comprises entre 40 et 50 kVA », ajoutent les auteurs de l’étude.
Réseau de recharge perfectible
« Du point de vue de l’utilisateur, ce parc ne peut pas à ce stade être considéré comme une infrastructure universelle, accessible en tous lieux et à tout moment, de manière simple et transparente », alerte Coda Stratégies. En cause, une « forte hétérogénéité dans ses caractéristiques techniques, dans ses modes d’accès et dans ses principes de tarification », justifient les auteurs de l’étude.
Ils pointent « les pratiques de tarification qui restent très différenciées, ainsi que l’interopérabilité limitée des moyens de paiement [qui] induisent de réelles difficultés pour les utilisateurs souhaitant entreprendre des voyages importants ».
S’appuyant sur des témoignages sollicités lors de la réalisation de l’enquête, les analystes ont obtenu la certitude que « les contraintes de tarification et d’interopérabilité sont telles, qu’elles limitent aujourd’hui la pratique des déplacements longue distance aux possesseurs de véhicules haut de gamme pouvant s’appuyer sur des réseaux de recharge dédiés et propriétaires, ou à des passionnés prêts à passer outre les lourdes contraintes impliquées par un usage sur de longues distances ».
2018-2020
Coda Stratégies a calculé que le nombre moyen de recharges par an et par borne s’élève à 86, avec un maximum juste en dessous de 400. L’usage majoritaire du réseau national est la recharge d’appoint, avec un pic d’utilisation entre 14 et 18 heures. La durée moyenne de connexion aux bornes tourne autour des 2 heures, mais « la moitié des recharges durent moins de 1h30 et seulement 19% plus de 3 heures », chiffrent les auteurs du dossier.
Pour 2020, l’accent est mis sur la recharge rapide et ultrarapide. En s’appuyant sur les projets connus, les analystes déduisent à cette échéance : 2% de bornes 3,7 kVA (contre 1% en 2018) ; 16% de bornes semi-accélérées 3,7 à 20 kVA (31% en 2018) ; 38% de bornes accélérées 22 kVA (57%) ; 39% de bornes rapides 43-50 kVA (11%) ; 4% de bornes à très haute puissance (0%).
Les critères retenus (exemples : nombre d’habitants ou de véhicules électriques immatriculés sur le territoire par borne) pour dimensionner les déploiements futurs et déterminer leurs implantations géographiques restent très hétérogènes, et n’existent tous simplement pas dans 52% des projets.
Et concernant l’équilibre économique ? Une question souvent éludée, ou une vision lointaine du sujet, quand chaque borne enregistrera en moyenne entre 300 et 900 recharges par an, des chiffres qui diffèrent selon les opérateurs.
L’électricité plus chère que l’essence ou le gazole ?
Les rédacteurs de Coda Stratégies font remonter que des utilisateurs potentiels de véhicules électriques redoutent que l’électricité coûte plus cher que les carburants traditionnels. Ce qu’ils expliquent par une possible analogie avec ce que l’on observe pour le chauffage domestique.
Dans les copropriétés, les syndics n’encouragent pas l’installation de matériel de recharge. Les auteurs de l’étude plaident ici pour le recours aux opérateurs qui prennent en charge le coût d’investissement puis se rémunèrent via un système d’abonnement mensuel.
Ils militent aussi pour une appropriation de ce type de besoins par les bailleurs sociaux, permettant ainsi la rentabilité des places de parking et le développement de la mobilité électrique chez une population qui se sent aujourd’hui peu concernée.
D’une manière générale, Coda Stratégies estime que l’immense potentiel des parkings pour la recharge est sous-exploité. Des manques et freins qui relèvent le plus souvent d’un évident manque de communication, selon le cabinet de conseil.
Mobilité longue distance
Concernant la mobilité à longue distance, Coda Stratégies appelle à la création de hubs attractifs dédiés à la recharge rapide 50-150 kVA par des opérateurs privés. A l’instar de ce qui se pratique en Norvège ou aux Pays-Bas. Ceci, afin de rassurer les automobilistes sur un accès assuré aux bornes.
Certaines de ces grandes stations devraient être réservées aux taxis et VTC afin d’accélérer l’adoption des véhicules électriques par les chauffeurs et sociétés des 2 filières.
Les rédacteurs évoquent les difficultés éprouvées par les ménages « à concevoir l’usage du VE dans tous les contextes, notamment celui d’un déplacement autoroutier ». En particulier chez ceux qui ne disposent que d’une seule voiture pour tout le foyer. Ce qui « dégrade fortement » l’attractivité pour ces engins. D’où un effort à faire pour développer des corridors le long des grands axes rapides et sur l’ensemble des réseaux routiers français.
Le rapport et sa synthèse sont à retrouver sur le site entreprises.gouv.fr
Une question me taraude l’esprit… Je m’intéresse au sujet car j’envisage d’acheter une hybride et je me pose cette question, c’est bien beau de multiplier les bornes pour recharger les véhicules mais que se passera-t-il quand dans 10 ou 20 ans ça ne sera pas 2,4 millions mais imaginons la moitié du parc soit 20 millions de véhicules qui seront branchés tous les soirs à 19h ? Même avec des prises lentes de 2kW ça fait quand même 40GW soit presque autant que l’ensemble de la puissance nucléaire installée en France… ça ne vous fait pas un peu peur ?
Payer une étude pour ça…..
En 2 jours votre étude est faite pour 5 euros….
Premier jour Lille Bordeaux en tesla, retour en vw Zoé, kona… Ou toute autre VE….
Amen…. RIP
Vive la France, car en Hollande, GB, Suède, Norvège,… Ça roule.
Etude intéressante, merci pour cet article. Un point qui peut paraître accessoire mais qui ne l’est pas tant pour avoir le sentiment d’un confort équivalent au véhicule thermique: Il faudrait que les bornes ou les hub soient couverts, comme les stations service thermiques, afin de ne pas rester sous la pluie pendant qu’on essaye (parfois péniblement) de faire fonctionner la borne de recharge. Certaines vidéos YouTube ont bien relevé ce problème.
bilan de l’analyse :
manque de fiabilité, pertes d’investissements, repoussoir au public qui voudrait migrer vers le VE,
a part Tesla il faut trouver une autre solution que les bornes de recharge pour les longs trajets notamment pour les flottes de professionnels
la balle est dans le monde des constructeurs si ils veulent vendre leurs VE
Mme la Ministre Elisabeth Borne, vous venez de prendre vos nouvelles fonctions au ministère de la transition écologique tout en gardant votre ministère des transports, ce rapport tombe très bien. Pour que les préjugés et inquiétudes de la recharge aux longues distances tombent, pour que les familles plus modestes avec un unique véhicule puissent passer au Véhicule Electrique, la recharge, quel que soit l’endroit sur le territoire national, doit se passer dans les mêmes conditions que pour faire le plein d’un véhicule à pétrole.
Pour que les discours sur la transition écologique deviennent des faits, voici quelques règles (il y en a tellement d’autres) réclamées par bon nombre d’utilisateurs de VE et futurs utilisateurs.
– Quotas imposés aux communes, départements, régions, pour des implantations accessibles 24/365 dans les villes, zones commerciales, gares, parkings privés et publics, routes nationales, autoroutes…
– Bornes tri-standard avec CCS Combo de 50 kw minimum partout et des bornes supplémentaires de 150 kw minimum clairement identifiables sur nationales et autoroutes pour les longs trajets (tous les VE ne rechargent pas à la même vitesse).
– Chaque borne quel que soit sa puissance et son type doit être connecté à son opérateur pour un suivi en temps réel.
– Création d’un service web public pour que chaque opérateur envoie (obligation) les informations temps réel de ses bornes (localisation, type, puissance, tarif, disponibilité, statistiques d’utilisation…)
– Accès libre au service web public de référencement des bornes pour consultation par le grand public, permettre les développements d’applications et l’intégration de ces données dans les solutions embarquées des constructeurs de VE.
– Tarifs clairement indiqués sur les lieux de recharges et sur les sites internet des opérateurs.
– Pénalités croissantes aux opérateurs pour bornes en panne (nombre et temps de remise en service)
– Charte des opérateurs sur l’engagement de services et de déploiement de réseau
– Interopérabilité totale et obligatoire de tous les opérateurs Français et Européens
– Obligation d’accepter les payements CB
– Supprimer les forfaits payant pour la recharge
– Encadrer comme pour la téléphonie mobile les services de recharges à l’étranger.
– Facturation au kw consommé
– Facturation majorée progressive pour éviter les VE ventouses (VE chargé mais toujours branché)
– Amande de 135 € (comme pour les places handicapées) pour tous véhicules (VE et VT) qui monopolisent une place de recharge sans recharger
– …
J’ai essayé de lire le rapport du début à la fin. Beaucoup de baratin pour pas grand chose de nouveau pour ceux qui s’intéressent au sujet.
Ce que j’en retire :
– coût d’une borne lente 5000 euros en moyenne
– coût d’une borne rapide 25 000 euros en moyenne.
Rentabilité des bornes :
– une borne lente utilisée une fois par mois pour 2 € : pas de rentabilité, ça c’est sûr…
– une borne rapide utilisée une fois par jour pour une recharge à 10 €, c’est tout de même un peu mieux, surtout qu’avec la multiplication des VE, cette borne sera utilisée plusieurs fois par jour ( 2, 5 , 10..?). Une borne utilisée 10 fois par jour, cela fait tout de même 36 500 euros par an…
Et voilà ça devait arrivé.
Tesla l’avait prévu depuis longtemps .
Son réseau est suffisant , pratique , fiable , rapide et très rassurant.
Aucune carte est nécessaire .
Je l’utilise régulièrement et j’en suis très satisfait .
Bon courage aux autres réseaux !
plutot que de claquer des milliers d’euros pour ce type d’étude, il suffisait de faire confiance aux utilisateurs actuels qui font déjà très bien remonter les problèmes sur ce forum. Esperons que cette étude soit suivie d’effets contraignants pour que certains SDES incompétents (suivez mon regard) se décident à enfin installer des bornes rapides. Il ne faut pas compter que sur le privé sinon ce n’est pas demain la veille que l’on trouvera des bornes rapides à Aubusson ou dans d’autres villes de taille moyenne.
Comme le pointe le journaliste, le modèle économique éludé évite le sujet qui fâche. Ionity ne peut pas tout faire. Ni Tesla.
Que dire également sur les véhicules ventouses sur les points de recharge…..
A ILLKIRCH GRAFFENSTADEN
Il y a le “Mesti” sur l’emplacement de la borne électrique FRESHMILE un côté en panne depuis deux ans l’autre depuis 6 mois 😂😂on se moque de qui ? Du réchauffement climatique ou des usagers 😂😂
Les bornes de rechargement sont en nombre suffisant si on prend en compte l’autonomie grandissante des batteries et les supercondensateurs qui devraient avoir la même densité d’énergie que les batteries chimique en 2025 et qui donc vont prendre leur place.
Ca suffit, aujourd’hui la majorité des personnes rechargent à domicile.
Il faudra juste les faire évoluer en débit et en installer sur les autoroutes.
Sur ce sujet, il y a cette pétition qui a été lancée récemment :
https://www.change.org/p/madame-le-ministre-de-l-ecologie-elisabeth-borne-voiture-%C3%A9lectrique-25-000-bornes-et-aucune-assurance-d-arriver-%C3%A0-bon-port?recruiter=61808945
55% des foyers habitent une maison et disposent d’une recharge à domicile : le frein à l’achat est le risque de tomber en panne d’électricité.
Pour eux, le plan d’action est simple : encourager à fond le développement du réseau Ionity = réseau de super chargeurs type Tesla (Tesla = seulement 60 stations…).
Las : aucun soutien de l’Etat ; aucun soutien des constructeurs nationaux : honte à eux !
A ce jour 30 stations Ionity en France dont la moitié sur les 3 régions Bourgogne FC / Auvergne RA / PACA
15 stations en fonctionnement ; 15 en construction
Il semble d’ailleurs que cette semaine la station Montélimar (A7) soit enfin opérationnelle : voilà une excellente nouvelle sur la route des vacances.
Et aucune info sur Auto Propre ; comme d’habitude sur le sujet Ionity …
On devine qui finance le site
Sans oublier que pour que tout ceux qui souhaitent passer à l’électrique puisse le faire, il faudrait que l’aide à la conversion soit non restrictive. Il y a peine 5/10 l’état Nous poussait à acheter des véhicules neuf essences et diesel et ces véhicules ne sont pas concernés par l’aide.
Donc beaucoup comme moi, n’ont droits qu’a 6000€ de bonus écologique. A plus de 35000€ le Véhicule électrique dans la majeur partie des cas ca fait c’est trop peu comme aide.
Qui plus est que dans le val d’oise Par exemple, les bornes sont rares et encore, lorsqu’elles fonctionnent (idem sur Paris).
Les entreprises devraient bénéficier de réductions de charges si elles aident leurs employés à l’acquisition de véhicules électrique et si elles mettent en place des prises ou bornes de recharge dans les parkings d’entreprises.
Les bornes de recharges solaires devraient également être développées on se fournirait directement avec le soleil en journée.
PAS BESOIN DE FAIRE DES RAPPORTS MAIS IL SERAIT TEMPS QUE LES POUVOIRS PUBLIQUES AGISSENT!
RESTONS SIMPLE ET EFFICACE
constat1 : l’accès aux bornes reste complexe car trop de système de carte différente et flou car pas de tarif affiché.
solution 1: Obligation lorsque la borne est payante qu’elle soit équipée d’un moyen de paiement par carte bancaire et d’afficher un prix au KW délivré. Prix du Kw:h des Bornes publiques fixé par l’état en fonction de la puissance délivrée, Prix du Kw/h des bornes privées plafonné à 2 fois celui des bornes publiques.
Toute borne non équipée d’un moyen de paiement par carte bancaire doit être gratuite.
constat2 : la peur d’arriver sur une borne et qu’elle soit déjà occupée.
solution2 : Obligation pour les départements d’avoir 1 point de charge tous les 50 kms sur le territoire et par point de recharge au moins 4 bornes disponibles avec des puissances de charges comprises entre 22kw et 150kw.(ce qui correspondrait au modèle des stations services actuelles délivrant différents carburants avec des tarifs affichés et par carte bancaire, il n’y a rien à inventer)
Système de déblocage automatique des bornes lorsque la charge est terminée ( ça par contre il faut l’inventer)
Peut être y a t il d’autres solutions mais il faut simplifier et offrir les mêmes services que pour les voitures T.
Article très moyen : Il oublie de prendre en compte que la plus part des recharges se font à domicile sur une simple prise électrique. Les chargeurs rapides ne sont utiles que pour les grands déplacements et on n’a pas besoin d’en trouver un dans chaque village. Un bon maillage autour des grands axes sera largement suffisant.
Par contre, il serait important de demander aux concessionnaire d’autoroute de prendre en charge l’installation d’un nombre suffisant de bornes de recharge.
A Nîmes très peu de bornes , très souvent en pannes et squattée par des thermiques ,
Encore un rapport qui montre l’arbre du doigt sans voir la forêt…
Il est URGENT d’équiper chaque place de parking, public ou privé, voie publique ou copro, entreprise ou particulier, bref CHAQUE PLACE de prises en 16A monophasés. Un investissement minimal (50€ la prise, 100€ max le branchement a un lampadaire ou au tableau commun) qui permettrait a tous de brancher leur voiture dès lors qu’ils se garent, réglant ainsi le soucis de la recharge dans 95% des cas.
Il conviendra ensuite de construire des bonnes de recharges ultra-rapide style Ionity ou Superchargeur Tesla pour les grand trajets.
C’est la seule solution pour que le VE soit viable a terme.
Les différents commentaires sont intéressants, et le résumé reflète bien l’inquiétude des possesseurs de VE ou d’hybrides rechargeables.
J’en suis à 6 mois d’expérience et avec des recherches de bornes gratuites qui existent encore – même si leur volume tend à se réduire (celles d’Auchan par exemple deviennent payantes). Je suis pour payer ma recharge, mais certains systèmes d’abonnement frôlent l’hérésie alors que d’autres restent raisonnables. Avec un peu de chance, tout va s’harmoniser pour un équilibre qui incitera à posséder un véhicule électrique ou hybride rechargeable. N’en déplaise à certains détracteurs, le silence, l’absence de pollution sonore, olfactive ou pulmonaire – cela vaut vraiment le coup/coût.
Pour beaucoup, vous oubliez que demain la solidarité sera notre véritable axe de progrès : quand j’ai une borne d’installée chez moi, je pourrais offrir deux euros de charge pour rouler 200 ou 300 km de plus. Tesla fonctionne comme cela, de nombreux pays mettent des bornes à disposition sans contrepartie. Ou bien voient ils la contrepartie autrement ?
Bonne soirée et bonne route zen à tous
Si les Elus, Politiques et Hauts Fonctionnaires avaient pour obligation de choisir un VE comme voiture de fonction, ils seraient drôlement plus motivés pour le déploiement de bornes sur tout le territoire, de manière uniforme, fiable et à prix raisonnable…
Tant que nos baltringues parleront développement durable le cul posé dans un VT, rien n’avancera sérieusement.. à part Tesla.
La crainte sur le prix de l’électricité peut s’expliquer par les bornes où le tarif est au temps de charge. Pour les hybrides rechargeables, c’est extrêmement coûteux et beaucoup plus que du carburant. En utilisant l’application whatswatt on le voit très bien.
Le plus simple pour moi est de rendre les bornes gratuites et payer juste a l’année en fonction des kms parcourus et de la puissance des autos . En mensualisant . Plus besoin de cartes multiples .
Et aussi , supprimé tous ces câbles inutiles et autres prises en tout genre . Une seule prise et un câble dans la borne c’est si compliqué ?
Ils n’ont toujours pas compris.
Stop aux bornes accélérées et autres semi rapides, ils ne regardent pas les caractéristiques des modèles qui se vendent.
Quasiment la majorité est en 7 kW alors pourquoi ces bornes de 22 kW.
Il nous faut du 3 kW à la maison ou au travail et des bornes rapides >50 kW payable par CB.
Mettre une borne dans chaque villages de plus de 2000 habitants et une de plus par tranche d’habitant c’est quand même faisable.
Quand dans un village de 5000 habitants il y a trois stations essence avec au moins 15 pompes, je pense qu’il serai judicieux de reproduire ce schéma avec des bornes.
Le système de station fonctionne très bien avec le thermique il suffit de le reproduire et ne pas réinventer le monde avec de la High tech.
SVP il faut arrêté avec le « si tout le monde se branche tout va sauter ». Avec les batteries actuellew de 40 50 kWh on va pas les branchées tous les soirs surtout que la majorité ne font que 30 à 50 kms par jour.
Que se passe t-il quand tout le monde veut prendre de l’essence en même temps parce qu’elle augmente ?
Réponse : de longues files d’attente et plus d’essence après quelques heures.
De retour d’un voyage en camping car dans le Nord, j’ai constaté que les VE sont plus répandues qu’en France et Tesla est très bien placé. Nous sommes allés en Belgique et au Pays Bas et j’ai eu le plaisir de voir des bornes de recharge très bien implantées. Ce qui me conviendrait en France pour remplacer ma voiture et venir à l’électrique. Mais j’ai besoin d’un attelage sur ma voiture et là problème chez les constructeurs de voitures électriques européennes qui n’ont jamais envisagés cette option pour tracter une charge inférieure à 750 Kgs et çà c’est très regrettable et çà, ce n’est pas fait pour encourager les gens vers les VE. Sauf si on a les moyens et là on achète une Tesla Model X ou si on est moins aisé on choisit le Model 3 ( tout est relatif en terme de prix mais c’est une réalité).
Quand on voit la vidéo de votre reporter, sur l’essai de la Hundai E Kona 64KWh entre Paris et Marseille, que je ne blâme pas comme certain ne se sont pas gêné de le faire, on croit rêver en voyant cela et je ne parle pas de la complexité des cartes de paiement pour constater que Tesla a bien cerné le problème en donnant une identité à la voiture et en la connectant à un compte via internet.
On a du chemin à faire pour voir la France en capacité d’équiper les villes et autoroutes d’un réseau identique aux super-chargeurs de Tesla
et heureusement il y le nucléaire ! c’est pas avec les ventilateurs qu’ont sera au niveau…
il faudrait aussi qu’on puisse payer simplement avec la CB !!! mais en France pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué .
des bornes dans chaque station essence ça serait plus simple et logique non ?
Il y a quand même de gros problèmes liés à la généralisation de la voiture électrique, c’est à dire des dizaines de millions de véhicules à recharger en France :
– Recharge lente la nuit / le jour : Les transfos de quartier vont-il tenir la charge quand toutes les voitures seront branchées pour la recharge ?
=> Il faudra que l’état budgète leur remplacement si problème….des Milliards et des années à prévoir.
– Recharge rapide pendant les déplacements (WE par exemple) : Quid du nombre de bornes sur les aires d’autoroute ? Il en faudra des milliers concentrées aux distances stratégiques le long des axes principaux. De plus qui dit recharge rapide, dit forte charge instantanée pour le réseau électrique. Va t-il résister ? Et quid de la fourniture d’électricité ? Si il faut installer des centrales électriques au gaz sur les aires d’autoroute, je ne suis pas certain que ce soit intéressant vs un bon vieux gas-oil….
Autrement dit : Tesla à petite échelle pour les « happy-few » , pas de soucis, le réseau et la production tiennent.
Mais quand tout le monde sera forcé à rouler en BEV, je me demande si nos infrastructures tiendront le choc.
Et sinon quel sera le coût pour la société de leur mise à niveau ?
Ceci + des avancées récentes technologiques et économiques sur la pile à combustible font que celle-ci est à la mode cet été :
Un BEV hybride hydrogène doit permettre d’éviter les engorgements aux chargeurs pendant les WE.
Mais les obstacles industriels à surmonter seront également nombreux et redoutables :
Production et stockage d’H2 verte, optimisation coût véhicule, mais surtout la sécurité avec l’H2 qui est hautement explosif !
En fait l’avènement des robots-taxi va probablement finir par mettre tout le monde d’accord en réduisant drastiquement le nombre de voitures en circulation …. et donc les problèmes ci-dessus.
Y’a encore du boulot. A quand un schéma cadre national public privé complémentaire ? Et des aides cibles pour la THP à moins de la laisser au privé. …
Excellente étude… Mis à part que les réseaux ne sont pas jugés qualitativement malheureusement!
Non seulement on ne sait pas du tout comme faire pour favoriser le développent des ventes de véhicules électriques en France. Et on ne sai pas non plus faire pour le développement des points de recharges simple normale accélérer où rapide France non plus.
Alors arrêtons une fois pour toute les mauvaises pratique Française. Et inspirons-nous uniquement des meilleurs méthodes utilisé à l’étrange et appliquons les à la lettre.
Il existe plusieurs bonnes pratiques:
1) Obligation à minima du payement par carte bleu sans contact et cela sans délais pour toutes les nouvelles bornes installées et obligation pour les anciennes bornes dans les 6 mois.
2) obligation à minima pour toutes nouvelles bornes d’avoir un câble attaché avec prise type 2 côté voiture, cela n’empêche pas d’avoir une prise type 2 et 230v sur les bornes pour ceux que cela amuse…
3) obligation pour tous aires de services sur autoroute d’avoir un minimum de 4 bornes rapides de 200 kW à charge des pétroliersdans les 6 mois sous conditions de ne pas perdre leurs licences d’exploitation.
4) obligation pour tous parking privé (entreprises et administrations) comme publique de 20% de points de recharge.
enfin une étude qui pourrait permettre d’aller dans le bon sens. Il faudrait que les décideurs et élus soient utilisateurs de VE pour qu’ils bougent et espérer une réaction de leur par.
Voilà un article et une étude qui pointe du doigt les faiblesses du réseau de recharge actuel. Il s’agit en fait de la synthèse de ce que nous pouvons lire ici depuis bien longtemps.
A titre perso, un réseau de charge à minimum 80 KWh, efficace, bien entretenu, accueillant et permettant un paiement par CB classique me permettra de franchir le pas du VE comme seul et unique mode de propulsion.
En attendant, mes thermiques vont encore goûter du bitume.
Rien sur la fiabilité des bornes….