Suivant les traces Kia et de Hyundai avec le Niro et le Kona, le coréen SsangYong devrait lancer un premier SUV électrique basé sur la prochaine génération du Korando à l’horizon 2020.

Relativement discret sur le marché européen, le coréen SsangYong avance tranquillement ses pions dans le domaine de l’électrification. Interrogé par nos confrères du site britannique Autocar, Nick Laird, en charge de la division UK de la marque, a indiqué que le Korando sera le premier modèle du constructeur à être décliné en version électrique.

En pratique, ce futur Korando électrique devrait s’inspirer du concept e-SIV présenté lors de la dernière édition du salon de l’automobile de Genève (photo en tête d’article). S’il faudra attendre la version de série pour connaitre les caractéristiques définitives du Korando EV, les performances annoncées par le concept étaient plutôt alléchantes. Animé par une motorisation de 188 chevaux, le concept embarquait une batterie de 61.5 kWh annonçant jusqu’à 450 km d’autonomie en cycle NEDC, soit environ 380 en cycle WLTP. Un modèle qui, selon le patron de la marque, sera un « véritable 4×4 » ce qui laisse entendre le recours à au moins deux moteurs électriques répartis entre les trains avant et arrière.

Attendu d’ici à 2020, le Korando devrait être le premier modèle 100 % électrique commercialisé par le constructeur. Et sans doute pas le dernier ! Selon un autre porte-parole du groupe, le Tivoli, un SUV du segment B, ferait également partie des projets électriques étudiés.

L’hybride diesel à l’étude

Sur le plan technologique, le tout électrique n’est pas la seule solution étudiée par SsangYong qui avoue aussi s’intéresser à l’hybridation diesel.

« Je pense qu’il y a une place pour l’hybride diesel car beaucoup de nos véhicules sont utilisés pour le remorquage. Pour cela vous devez avoir un bon couple. Le diesel fonctionne très bien pour ce genre d’application, tout comme l’électrique et l’hybride » a déclaré Nick Laird aux journalistes d’Autocar, avouant que l’avenir de cette technologie dépendra du développement du marché du diesel. « Si la situation se rétablit un peu par rapport à ce qu’il se passe aujourd’hui aujourd’hui, il pourrait s’agir une technologie très efficace pour réaliser à la fois des économies sur le carburant et les émissions » a-t-il ajouté.