Avec la présentation de la nouvelle Auris et de la version définitive de l’UX, le groupe nippon accélère sa stratégie d’hybridation et l’extension de la nouvelle plateforme TNGA. Un premier pas vers l’arrivée de modèles hybrides rechargeables.
Nouvelle Toyota Auris : radicalement différente
Reposant sur la nouvelle architecture TNGA, déjà utilisée à bord de la Prius et du C-HR, la nouvelle Auris sera le premier modèle de la gamme Toyota à être proposé avec deux motorisations hybrides. La première, identique à la Prius et au CH-R, reposera sur un moteur 1.8 l offrant 122 chevaux de puissance tandis que la seconde, inédite, proposera un système de 180 chevaux avec un nouveau moteur 2.0 l. Pour Toyota, il s’agit d’élargir son public en offrant un groupe motopropulseur aux réactions plus toniques que la version actuelle. Si aucun chiffre de consommation n’est annoncé, cette nouvelle motorisation 2.0 l devrait être rapidement étendue à d’autres modèles de la marque et notamment à l’actuel C-HR.
Côté design, cette nouvelle Auris affiche un look beaucoup plus affirmé. Par rapport à sa devancière, sa longueur hors tout augmente de 40 mm tandis que sa hauteur diminue de 20 mm. Abaissée de 47 mm, la hauteur du capot affine la silhouette tout en dégageant le champ de vision du conducteur et en améliorant l’aérodynamique. Largement retravaillées, la poupe et la proue offre des formes beaucoup plus arrondies et des optiques inédites.
En France et en Europe, la commercialisation de la nouvelle Auris n’est pas attendue avant début 2019. Point intéressant : si la nouvelle Auris se déclinera également avec un classique moteur essence 1.2 l, il ne sera pas disponible en France où la marque ne proposera que les deux versions hybrides. L’hybride représentant aujourd’hui 90 % des ventes d’Auris dans l’hexagone, le cap ne sera pas difficile à franchir.
Lexus UX hybride : un best-seller annoncé
Véritable star du stand Lexus, l’UX faisait sa première apparition sous sa forme définitive à Genève. Reposant également sur la plateforme TNGA, ce petit crossover n’est autre que l’équivalent premium du C-HR et devrait rapidement voler la première place au NX qui est aujourd’hui le modèle le plus vendu par la marque en Europe.
Baptisée UX 250h, la version hybride reposera sur le nouveau groupe motopropulseur hybride 2.0 l du groupe et inaugurera une nouvelle transmission intégrale. Baptisée E-Four, celle-ci ajoutera un second moteur électrique sur le train arrière. La version 250h pourra ainsi être proposée en deux versions : 2 ou 4 roues motrices. A ce stade, aucun chiffre de consommation n’est annoncé.
Comme le reste de la gamme Lexus, l’UX aura également droit à ses versions F Sport. Celles-ci se distingueront notamment par une calandre, un bouclier arrière et des jantes 18 pouces spécifiques mais aussi par la présence d’une suspension pilotée.
Attendue rapidement, la commercialisation du Lexus UX hybride interviendra au printemps de cette année.
L’hybride rechargeable se fait attendre
Alors que Toyota a annoncé vouloir cesser les ventes de voitures diesel dès cette année, l’arrivée de déclinaisons hybrides rechargeables se fait attendre. Si aucune information nouvelle n’a été communiquée à Genève, l’extension de plateforme TNGA reste une première étape importante. Capable d’évoluer facilement vers des déclinaisons hybrides rechargeables, comme sur l’actuelle Prius, elle devrait permettre au constructeur d’arriver rapidement sur le marché en temps voulu. Probablement aux alentours de 2020. Affaire à suivre…
UX c’est une simple toyota CHR un peu plus grand et surtout bien plus cher. Best seller je demande à voir.
Et la Prius +, toujours pas de news, snif
Ils ont intérêt à travailler l’intégration de la batterie HV sur ce nouveau châssis, car le résultat sur la Prius 4 rechargeable est juste scandaleux…
Si ils n’en sont qu’à « penser » à l’hybride rechargeable pour seulement 2020… d’autres constructeurs proposeront dans l’intervalle de VE à grande autonomie, avec un réseau de chargeurs qui se sera étoffé dans l’intervalle (on peut l’espérer) .
Si c’est en plus pour sortir une voiture avec transmission mécanique aux 4 roues avec la perte que cela suppose (dans les transmissions), c’est franchement critiquable, alors qu’on sait faire un simple moteur électrique secondaire d’appoint pour les rares cas où c’est utile, et permettant de récupérer (dans le cas des VE ou rechargeable) de l’énergie au freinage.
Décevant, Toyota ne semble pas vouloir passer au rechargeable, peut être parce que leur plan est le tout électrique, ni même augmenter le kilométrage en mode EV
Les hybrides, indispensables pour repenser l’automobile, vont-ils connaître le sort des hydravions, qui se sont estompés avec l’installation de grandes pistes d’atterrissages ? Et d’un changement de propulseur.
grossières erreurs ses hybrides