Le Salon de Bruxelles 2023 fait le plein de nouveautés électriques. Suivez-nous pour une visite, à la découverte des Abarth 500e, Audi Q8 e-tron, Dacia Spring Extreme, Opel Astra Electric…  

Les grands salons automobiles, c’est fini ? Non, certains font une belle résistance, à l’image de celui de Bruxelles. Ouvert du 14 au 22 janvier, le show belge fait le plein de marques. Elles sont d’ailleurs toutes présentes, ou presque (il manque juste Mercedes dans les grands noms). On a presque eu une impression d’ancien temps en faisant le tour des pavillons bien garnis, après avoir pris l’habitude de parcourir des salons au programme très léger, comme le dernier Mondial de l’Automobile.

Si Bruxelles fait figure d’exception, c’est parce ce salon pèse lourd sur les ventes de voitures réalisées en Belgique. Ne pas venir, c’était donc prendre le risque de rater des clients ! Mais l’événement n’est pas auto-centré sur le marché belge, il a une portée européenne. Il est ainsi le théâtre de plusieurs premières mondiales ou européennes.

Si vous habitez non loin de la frontière belge, le déplacement vaut le coup. Pour vous donner envie, nous sommes allés faire une visite en avant-première afin de vous faire découvrir les grandes nouveautés électriques du salon.

Abarth 500e

Première sortie publique pour l’Abarth 500e. Vous l’avez deviné, c’est la version sportive de la nouvelle Fiat 500 électrique, et donc la première Abarth branchée. La puissance du moteur passe de 118 à 154 ch. Cela peut sembler modeste face aux Abarth thermiques, mais la marque promet de bien meilleures accélérations et donc une vivacité inédite pour la 500. Dommage que le look ne soit pas davantage personnalisé, même si les jantes 18 pouces sont jolies. La batterie 42 kWh ne bouge pas, l’autonomie sera d’environ 300 km.

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Audi Q8 e-tron

Le premier modèle électrique d’Audi change de nom. Ne dites plus e-tron, mais Q8 e-tron, une manière de mieux le placer dans la gamme maintenant qu’il y a d’autres SUV électriques chez Audi. La face avant évolue avec une nouvelle calandre, qui intègre une barre lumineuse. Celle-ci met en valeur le nouveau logo Audi, avec des anneaux à plat. Le restylage est surtout l’occasion d’installer dans les entrailles de plus grosses batteries. Selon les modèles, l’autonomie progresse jusqu’à 40 %. Ainsi, la variante 55 avec une batterie 106 kWh (net) flirte avec les 600 km.

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Dacia Spring Extreme

La Spring est venue à Bruxelles avec une nouvelle finition, qui remplace le niveau Expression. L’Extreme profite de quelques éléments de style inédits, comme des strippings avec un motif topographique et des détails peints en brun cuivré. Mais le vrai changement, il est sous le capot : l’Extreme est dotée d’un nouveau moteur, plus musclé : la puissance passe de 45 à 65 ch. De quoi assurer de meilleures accélérations et reprises. Pas de changement pour la batterie, l’autonomie en cycle mixte WLTP perd seulement 10 km, à 220 km. Ce modèle coûte 22.300 €.

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Jeep Avenger

S’il a été dévoilé au Mondial de l’Automobile, le Jeep Avenger a été la star du salon. Il a en effet reçu à Bruxelles le prestigieux titre de Voiture de l’Année 2023, décerné par un jury de journalistes européens. Ce véhicule a largement devancé ses concurrents ! L’Avenger est le premier modèle 100 % électrique de Jeep, un SUV urbain (il est même plus court que la Clio). Il reçoit les nouveaux éléments techniques des voitures électriques urbaines/compactes de Stellantis, soit un bloc de 156 ch et une batterie de 54 kWh, qui donne une autonomie de 400 km. Les carnets de commandes sont ouverts en France.

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Lexus RZ 450e

Longtemps réfractaire aux modèles électrifiés rechargeables, Lexus ne peut évidemment rester immobile face à la transformation du marché automobile, surtout européen. Après avoir posé une roue sur le marché de l’électrique avec une version branchée du UX, il lance le RZ 450e, son premier véhicule électrique conçu sur une base dédiée. Celle-ci est partagée avec le Toyota BZ4X. Positionnement premium oblige, le Lexus se distingue par une puissance supérieure, à 313 ch (contre 218 chez Toyota). Mais la batterie est la même, avec une capacité un peu juste, 71,4 kWh. L’autonomie est donc un cran en dessous de la concurrence, avec un peu plus de 400 km.

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Mazda MX-30 R-EV

Première mondiale pour Mazda à Bruxelles. Le constructeur est venu avec une nouvelle version hybride rechargeable du MX-30, jusqu’à présent 100 % électrique. L’ensemble technique est original : un bloc électrique de 170 ch assure toujours seul la traction. Mais il est désormais associé à un moteur essence rotatif qui sert de prolongateur d’autonomie. Grâce à une batterie de 17,8 kWh, on peut faire 85 km en 100 % électrique (cycle mixte WLTP), puis les 50 litres d’essence ajoutent 600 km d’autonomie. Le MX-30 devient ainsi nettement plus polyvalent, la version 100 % électrique étant limitée à 200 km d’autonomie.

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Opel Astra Electric

Alors que la Peugeot e-308 ne s’est pas encore montrée, Opel est venu à Bruxelles avec l’Astra Electric, dévoilée donc en première mondiale. A l’extérieur, rien ne change, ou presque puisqu’on voit quand même de nouvelles jantes, à l’aéro soignée. La nouveauté est bien sûr dans les entrailles, avec le nouveau bloc électrique Stellantis de 115 kW, soit 156 ch. La batterie a une capacité brute de 54 kWh. Selon la norme mixte WLTP, l’autonomie est de 416 km. L’Astra électrique sera proposée en berline et en break.

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Polestar 3

Première européenne pour le 3, le premier SUV de Polestar, qui pourrait enfin se lancer sur le marché français, la brouille juridique entre cette marque et Citroën ayant été classée. Le 3 est un beau bébé de 4,90 mètres de long, mais il est assez bas, ce qui lui donne presque des allures de gros break. Lancé avec deux moteurs, le 3 propose 489 ch, voire 517 ch en version Performance. On a dans les deux cas une batterie de 111 kWh, qui donne jusqu’à 610 km d’autonomie en cycle mixte WLTP.

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Subaru Solterra

Le Solterra est le premier modèle électrique de Subaru. Il vous rappelle quelque chose ? Normal, c’est une quasi-copie du Toyota bZ4X. La version Subaru se distingue par la calandre et le bouclier. Ce modèle est proposé en version quatre roues motrices, avec deux moteurs, donnant une puissance cumulée maxi de 218 ch. La batterie a une capacité de 71,4 kWh, pour une autonomie jusqu’à 466 km (mixte WLTP). Reste que comme le Toyota, ce Subaru tarde à arriver en France, avec des prix qui ne sont toujours pas connus.

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