
(c) SAIC
En deux ans, SAIC a doublé ses ventes à l’export, avec l’Europe en première ligne. Et les ambitions sont loin de s’arrêter là. Pour soutenir ses ventes en Europe, le constructeur chinois a confirmé l’implantation prochaine d’une usine en Europe.
Premier acteur industriel automobile du pays en comptant ses marques et ses coentreprises avec Volkswagen et General Motors, SAIC est aussi le plus gros exportateur. En 2022, il a été le premier constructeur chinois à exporter plus d’un million de voitures : 1 017 459. Cette année, le groupe compte passer le cap des 1,2 million. À fin août, les comptes faisaient déjà état de 73 3140 unités, en hausse de 26,44% par rapport à 2022.
MG, Maxus et bientôt IM
Sur ces exportations, la marque MG représente la plus grosse partie. Ne perdons pas de vue que ses ventes en Chine restent très faibles. Il se vend plus de MG en Europe qu’en Chine et notre continent représente désormais près d’un tiers de ses ventes mondiales. La marque réalise aussi de belles performances en Australie, au Mexique et au Moyen-Orient.
SAIC n’a pas vraiment annoncé ses ambitions de volumes à l’export, mais a confirmé la mise en service de 12 bateaux de transport dans sa propre flotte d’ici à 2026. Le premier vient tout juste de quitter le chantier naval de Jiangnan avec une capacité de 7 600 véhicules. Ces navires pourront transporter un demi-million de voitures par an…
Le transport maritime ne fera pas tout, et SAIC a confirmé qu’une usine serait prochainement implantée en Europe. Le groupe étudie actuellement les différents sites et devrait confirmer son choix dans les mois à venir.
Enfin, ce plan ne sera pas complet sans quelques nouveautés. SAIC lancera donc 14 nouveaux modèles électriques hors de Chine d’ici à 2026. Dont le dernier crossover IM LS6. La marque haut de gamme créée avec Alibaba, et donc les technologies seront bientôt partagées avec Audi, connaitra bientôt une carrière internationale. L’Europe sera très probablement dans la ligne de mire, pour compléter par le haut l’offre de MG et ne pas laisser le terrain à Nio, Xpeng, Avatr….
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Fabriquer en masse est une chose qu’on sait faire, tant qu’on a de l’énergie et des matériaux ; après il faut vendre.
Quelle part de véhicules d’Asie, l’Amérique et l’Europe vont ils acheter ? On ne sait pas. Ces 2 derniers marchés sont avant tout des marchés de renouvellement, ils ont des constructeurs Nationaux, ils sont en inflation, la croissance (PIB) est quasi nulle, ils mettent des lois pour se protéger.
Il vaut mieux qu’il y ait un équilibre commercial (je t’achète çà, tu m’achète çà), sinon il va y avoir un problème de balance, problème de finances publiques, social, etc… voir de guerre.
Actuellement a Londres, il y a la conférence annuelle des concessionnaires MG
Intéressant, on y voit la MG3 hybride et le SUV IM motors LS6 qui complèteront la gamme des 4 nouveaux modèles MG avec le Cyberster et la MG4 SW prévu pour 2024
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Eux il ont un plan depuis longtemps et il l’applique. Contruire 12 bateaux en 3 ans bravo. Quand en europe l’on construit péniblement une usine de batterie en 4 ou 5 ans.
Je comprends mieux un précédent article dans lequel les chinois n’étaient pas inquiets avec les futures nouvelles mesures pour restreindre les aides à l’achat de Ve. Le temps de tout mettre en place, l’Europe va se donner « un peu d’air »pour vendre ses véhicules mais cela ne durera pas très longtemps. L’offensive des Ve chinois est belle et bien en route. On va devoir apprendre avec les nouvelles marques. On verra s’ils sont toujours en mesure de proposer des tarifs agressifs.
Et des utilitaires modernes, électriques, et à bons prix, en France, est ce pour bientôt ?