En cours de restitution aux communes concernées, les quelque 6.000 points de charge du réseau Autolib’ vont faire l’objet d’une étude pour définir l’ensemble des modalités liées à leur réutilisation. En attendant, le réseau est désormais hors d’usage…

Autolib’, c’est fini ! Ce mercredi 31 juillet, les Bluecar de Bolloré ont définitivement quitté les rues de la capitale, laissant derrière elles quelque 6000 bornes de recharge. Déployées par le groupe breton, celles-ci seront « restituées » dans les prochaines semaines aux communes concernées apprend-on dans un communiqué publié par le Syndicat Autolib qui souhaite réintégrer ce réseau au sein l’offre de recharge du territoire francilien.

Un réseau désormais sans opérateur attitré qui fera l’objet d’une approche globale, le syndicat souhaitant lancer une étude visant à définir les modalités techniques, financières et juridiques liées à la réutilisation des bornes de charge Autolib’.

Des réflexions qui porteront également les évolutions techniques des installations. Est notamment évoquée l’augmentation de la puissance des bornes de recharge du réseau, aujourd’hui limitée à 3 kW. 7 kW, 11 kW voire plus ? Si le Syndicat ne précise pas encore ses ambitions, l’idée est pertinente et permettrait de rendre les bornes d’Autolib’ plus adaptées aux nouvelles générations de voitures électriques.

Encore faut-il savoir si ces bornes, fournies par la filiale de Bolloré IER, sont capables d’accepter une telle mise à jour sans modifications conséquentes, tant sur la partie infrastructure que raccordement.

Longue attente…

Selon le Syndicat Autolib’, les conclusions de ces études seront présentées pour la rentrée. En attendant, les bornes de recharge du réseau Autolib’ semblent pour la plupart inopérantes. Sur son site, ChargeMap identifie de nombreuses bornes hors service.

A Paris, les bornes Autolib’ sont désormais signalées inopérantes sur ChargeMap…

Une situation particulièrement pénalisante pour celles et ceux qui, dépourvus de bornes à domicile, avaient pour habitude de se ravitailler sur les points de charge de l’opérateur breton. Une attente qui risque d’être longue… Selon Le Parisien, celles-ci pourraient rester inutilisables pendant au moins 6 mois voire une année…