Amorçant l’arrivée de la future loi d’orientation des mobilités, attendue en fin d’année, le gouvernement a détaillé ce vendredi 20 juillet ses engagements en faveur de la mobilité propre et de la qualité de l’air. Un plan qui, mélangeant les mesures à venir à celles déjà engagées, est finalement assez creux…
Beaucoup de forme mais peu de fond… c’est ainsi que l’ont pourrait résumer le document d’une vingtaine de pages présenté ce jour par Nicolas Hulot et Elisabeth Borne. Cherchant à montrer son engagement en matière de mobilité propre et de qualité de l’air, le gouvernement liste une série de mesures qui devraient être intégrée dans le futur projet de loi d’orientation des mobilités qui, maintes fois repoussés, devrait être présenté à la rentrée.
En matière de mobilité, il y a certes de grands et beaux objectifs : la fin des ventes de voitures neuves émettrices de gaz à effet de serre à compter de 2040, la multiplication par cinq des ventes de VE entre 2017 et 2022, l’accélération du déploiement des bornes de recharge. Des objectifs déjà présentés fin mai dans le cadre du Comité stratégique de la filière automobile et dont la mise en œuvre reste toujours aussi floue. Dans sa communication, le gouvernement est habile puisqu’il ajoute aux mesures à venir celles déjà en place. Une stratégie déjà employées par les territoires il y a quelques mois pour tenter de convaincre l’Europe de ne pas poursuivre la France en justice suite aux dépassements répétés des seuils d’émissions. Avec le résultat que l’on connait puisque la cour de justice européenne a engagé ses poursuites courant mai.
Car une fois que l’on retire toutes les mesures déjà en place, il ne reste plus grand-chose de cette nouvelle com’ gouvernementale. Du côté des bornes de recharge, sont évoqués l’augmentation de la prise en charge financière du raccordement des bornes de recharge au sein du budget des réseaux de distribution avec un taux qui passera de 40 à 75 %, la simplification du droit à la prise mais aussi le déploiement de bornes de recharge électrique sur les autoroutes et routes nationales « en sécurisant la contractualisation entre les gestionnaires d’infrastructures et les opérateurs de bornes de recharge ». De nouvelles aides à venir ? Une obligation d’équipement pour les concessions installées sur les aires d’autoroute ? Bornes rapides ? Lentes ? Haute puissance ? Sur l’aspect pratique, on ne sait strictement rien de ce que compte faire le gouvernement pour concrétiser ses ambitions et surtout des moyens financiers qu’il compte mettre en oeuvre…
Côté véhicules, ce n’est pas forcément mieux. Sans annoncer de nouvelles aides, le gouvernement reste figé sur les dispositifs existants. Actuellement fixé à 6000€, le bonus accordé aux véhicules électriques sera maintenu à un « niveau élevé » tandis que le mécanisme de prime à la conversion, dont la nouvelle formule a bénéficié à 95.000 ménages au cours du premier semestre, sera poursuivi.
Sur le malus, les indications sont plus précises. Au 1er janvier 2019, le seuil de déclenchement, toujours exclusivement basé sur le CO2, sera abaissé de 3 grammes pour passer de 120 à 117 g. Une diminution modérée qui tient compte de l’arrivée du cycle WLTP, plus dur dans ses calculs que l’actuel NEDC.
Le levier des ZFE
Parmi les autres mesures proposées, le gouvernement entend généraliser les zones à faibles émissions. Basées sur la vignette Crit’Air, celles-ci pourraient permettre de favoriser l’usage du véhicule électrique, tant pour les particuliers que les professionnels, sous réserve que les restrictions soient suffisamment contraignantes.
Une mise en oeuvre qui dépendra toutefois du bon vouloir des collectivités concernées. Dans les faits, le gouvernement reste prudent puisqu’il invite (mais n’oblige pas) les grandes métropoles à y réfléchir, chaque territoire restant libre de définir son périmètre et ses critères. Si le gouvernement souhaite voir ces zones se développer dans la plupart des grands territoires, quatorze agglomérations régulièrement touchées par les dépassements de Nox sont visées : Paris, Marseille, Nice, Toulon, Lyon, Grenoble, Saint-Etienne, Valence, Strasbourg, Reims, Montpellier, Toulouse ainsi que de la vallée de l’Arve, et la Martinique. Souhaitant engager une logique de partenariat avec les collectivités, le gouvernement veut parvenir à la mise en place de ces zones d’ici à 2020. Un moyen d’inciter la cour de justice européenne à abandonner ses poursuites…
Et les paquebots et avions de lignes électriques arrivent aussi. le thermique c est le passé il faut y mettre un terme PARTOUT
tout supermarché devrait etre obligé d avoir toute sa toiture en panneaux solaire avec batterie type powerwall ou plutot powerpack vu la puissance et toutes ses places de parking equipé d un superchageur.
vite votons ce type de lois.
il faut augmenter le prix du gazole et de l essence et obliger les constructeurs à un minimum de pourcentage de 100% electrique dans leur ventes et augmenter tous les ans ces contraintes. vite çà urge.
déjà le marché de l occasion du diesel se déteriore depuis un an et çà va s empirer les prix sont en cute mais les clients n existent plus.
acheter un diesel aujourd hui est le pire investisement à faire. l essence aussi.
les vieux constructeurs sont déjà en panique pour ecouler leurs stocks de diesel meme pour l essence ils savent que l interdiction à la circulation et ensuite l interdiction à la vente de ces véhicules va couter cher aux pigeons, enfin à leurs clients qui ne pourront pas revendre leur diesel et essence d occasion d ici 5 à 10 ans. toute l europe va interdire ces vehicules d ici maximum 12 ans à la vente et à la circulation.
déjà beaucoup de metropole le font et d autres fixe des dates d ici à 5 ans.
mais c es vieux constructeurs faisaient des benefs en revendant toutes les pieces moteurs deux fois dans la vie de leur voiture. un moteur electrique c est un million de kilometre sans aucune panne.0..
aussi ils ont besoin d amortir beaucoup d investissement de materiel utilisé pour construire des thermiques et non compatible avec les moteurs electriques.
ils vont perdre beaucoup d argent à ne pas faire comme tesla. les derniers à prendre le virage disparaitront du paysage tout simplement.
Mr Hulot s’est trouvé une place au chaud .
il a cautionner la suppression de la prime vélo Electrique et de la diminution de la prime à la casse.
c’est bien pour le développement de l’électrique en France.
il est devenu un politique comme tous les autres.
je ne le crois plus !
11 millions d’euros d amende c’est pas assez
ils devraient payer 11 milliards. ça serai plus efficace en terme d’incitation
les millions ils les paient tous les jours en connerie, ça fait une de plus là france ne le verra même pas passer
c’est n’importe quoi ces mesures et ces sois disant amendes
Autant l’augmentation du nombre de bornes, le gouvernement peut agir, autant il n’a aucune maitrise sur les ventes de VE et l’objectif de les multiplier par 5 d’ici 2022 n’est qu’un voeux pieux… Tant que les VE avec une certaine autonomie seront à plus de 30000€ bonus déduit, aucune chance…Il les faut à moins de 20000
Toujours cette affaire de CO2. Ce gaz n’est absolument pas toxique pour les êtres vivants. Il est taxé. Par contre, toutes les autres saloperies qui donnent le cancer, les maladies inflammatoires, les dégénérescences, la ruine pulmonaire, la ruine du cardio-vasculaire, la ruine du cerveau, la détérioration génétique pré-natale, la détérioration génétique pendant la vie, etc. Tout cela n’est pas taxé. Dans certains cas, la chose fait même l’objet de niches fiscales.
Le carbone pétrolifère, c’est du bois pourri. Dans l’histoire de cette belle planète que les gouvernements veulent sauver, le carbone est parfois enfoui, il est parfois dans les eaux, parfois dans l’atmosphère. Elle survivra aux humains. C’est garanti.
Bref, l’entonnoir sur la tête devrait être obligatoire. Ou le bonnet d’âne.
Et vous même qui faites des commentaires vous passez à côté comme le gouvernement et tous les spécialistes de la meilleure solution qui est de réduire la masse des véhicules.
Voir Peugeot EUlive ou Piaggio KTM Resolve ou encore Torrot Velocipedo, mais mieux encore EV4 Rainbow system.
C’est solutions de mobilité individuelle sont la meilleure réponse pour réduire l’empreinte carbone y compris dans les zones de faible densité.
Depuis 30 ans on nous vend dû diesel les constructeurs automobiles sont les seuls responsables de nous avoir vendu des voitures avec des moteurs poubelles qui polluent un Max on leur dit rien même pas d amende seul le pauvre acheteur de ces poubelles est culpabilisé c’est trop facile . Le gouvernement ainsi que les journalistes automobiles sont tous de mèchent pour pas se poser le vrai problème de la pollution que l’on peu pas héraldiqué car d autre mode de transport pollue plus les avions les bateaux les cars les camions les usines pas aux normes etc on leur dit rien . Seul l automobiles est pris pour cible c’est une honte elle est belle la justice l impartialité dans notre pays .
Le gouvernement exploite à fond un bon moyen de taxer encore et encore les automobilistes sous le prétexte fallacieux de protection de la planète dont il se fout royalement puisqu’il ne prend aucune mesure pour le faire.
Quel meilleur moyen en effet, de racketter le citoyen lambda, qui n’a pas d’autre alternative, en le culpabilisant. L’art de plumer la volaille sans la faire hurler !
Comme d’habitude : on essaie de culpabiliser les déplacements individuels (qui sont certes améliorables) mais on reste très discret sur le fret (le plus grand transporteur routier du pays est quand même la SNCF). Ce gouvernement est dans le registre du redressement moral pétainiste : je n’ai pas attendu d’avoir 70 balais pour adapter mes déplacements aux enjeux écologiques et je suis fatigué de me faire faire la morale à longueur de journée par des petits cons de 40 ans.
si le malus CO2 est réellement basé sur le WLTP, ça va faire très mal.
Je note qu’on attaque, encore une fois, les automobilistes particuliers… Ho tiens donc ! et les transports routiers ? Et les bateaux, du type Croisiéristes et porte-conteneurs qui en un voyage en Méditerranée polluent plus que des milliers de voitures (je n’ai plus le chiffre en tête)… Rien du tout ! Et le fait, qu’on continue, encore, de favoriser le diesel via un prix à la pompe moins cher ! C’est pas grave ! Augmenter le malus, ça, ils savent faire !
Moi je vois bien un changement de discours.
Le dossier de presse est disponible ici : https://www.ecologique-solidaire.gouv.fr/letat-sengage-aux-cotes-des-collectivites-mobilite-propre-et-contre-pollution-lair
Et déjà en préambule on peut lire « Face à la pollution de l’air nous voulons changer de paradigme et faire la démonstration que la voiture individuelle peut être remplacée, dans de nombreux cas, par les mobilités douces comme le vélo, le covoiturage et bien sur les transports en commun. »