Dans le cadre du nouveau fonctionnement de l’Alliance, Nissan s’est engagé à investir jusqu’à 600 millions d’euros dans Ampere.
Via un communiqué, Renault et Nissan ont annoncé avoir signé les accords définitifs de leur nouvelle Alliance. L’accord cadre avait été signé en février, mais il y a donc fallu encore de longs mois pour que les deux parties finalisent les conditions, à cause notamment d’une guerre des pouvoirs chez Nissan.
Ce dernier sort pourtant grand gagnant, car désormais, il y a des participations croisées équilibrées. Renault ne va plus détenir 43,4 % de Nissan, mais seulement 15 %. Soit la part que Nissan avait dans Renault. Et le japonais ne sera plus privé de ses droits de vote en assemblée générale.
Un des points de discussion de ces dernières semaines portait sur Ampere. Il s’agit de la nouvelle entité de Renault dédiée à l’électrique. Cette division doit être cotée en bourse. En février, Nissan indiquait qu’il pouvait prendre jusqu’à 15 % d’Ampere.
Cette fois, il officialise l’investissement : il s’est engagé à investir jusqu’à 600 millions d’euros dans Ampere. La part va logiquement dépendre de la valorisation d’Ampere, dont l’introduction en bourse est espérée par Renault d’ici début 2024. Toutefois, comme le rappellent nos confrères des Echos, le Losange ne chercherait pas à faire cette introduction coûte que coûte si le contexte est défavorable. En clair, si la valorisation s’annonce moins bonne qu’espérée.
Bourse ou pas, Nissan va devenir « un investisseur stratégique » d’Ampere et détenir un siège à son conseil d’administration. Le communiqué indique sobrement que « dette opportunité d’investissement s’inscrit dans la stratégie d’électrification de Nissan, créant de multiples avantages possibles et des synergies qui complètent les objectifs et les initiatives de Nissan en Europe et potentiellement d’autres marchés ». Cela ne dit donc pas si le japonais va venir avec ses technologiques, un point qui a beaucoup crispé au Japon.
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Pour jouer en bourse et faire des coups juteux, il faut le dire il faut des magouilleurs des gagnants.
Les japonais sont dans le trou et ils ont un mauvais souvenir de l’alliance.
Pendant ce temps les dirigeants de Renault vont tuer Renault avec Ampère.
A la fin on va se retrouver avec un plan social sur les bras et un chèque de tonton France pour sauver se qui reste.
Si la R5 ne fait pas des maxi maxi volume, la traversée du désert.
Grossière erreur des dirigeants de Renault qui sera, au besoin, sacrifié par notre « cher » président.
Vu la faible part de Nissan dans Ampère, beaucoup de spécialistes s’accordent sur le fait qu’il n’y a rien de « stratégique » là dedans, Nissan ayant fait le minimum syndical, afin d’obtenir ce qu’il recherchait, à savoir la baisse de participation de Renault dans son propre capital, afin que Renault devienne minoritaire, contrairement à la situation qui prévalait jusqu’alors, et qui a valu à Ghosn le traquenard monté par les Japonais !!!
Vu le retard pris par Nissan dans les VE, car depuis la Leaf, rien et une Ariya lourde, traction avant , même pas en 800 V, et chère à produire …, Renault aurait mieux fait de s’adosser à un Chinois de qualité, ayant déjà développé une vraie plateforme de VE performante, et de préférence constructeur de batteries.
Enfin les batteries d’Enivision sont loin d’être les meilleures, donc là encore, aucun avantage.