Rival de Tesla sur le segment premium, la startup chinoise Nio poursuit le déploiement de ses stations d’échanges batteries en Chine où il annonce avoir vendu plus de 1500 voitures électriques au cours du mois d’octobre.
Lentement mais surement, Nio se fait une place sur un marché automobile dont les perspectives électriques sont tout simplement titanesques. Lancée en juin dernier, la première voiture électrique du constructeur, un SUV baptisé ES8, s’est écoulé à 1.573 exemplaires au cours du mois d’octobre, soit un total de 4.941 immatriculations depuis le début de sa commercialisation. D’ici la fin de l’année, Nio souhaite vendre 10.000 exemplaires de l’ES8, tablant sur des ventes mensuelles de l’ordre de 2500 unités sur les deux derniers mois de l’année.
Une montée en puissance nécessaire pour dégager des bénéfices. Au troisième trimestre, Nio a enregistré une perte nette de 2810 millions de yuans, soit l’équivalent de 354 millions d’euros.
SUV 100 % électrique de sept places, le Nio ES8 se place en concurrence directe avec le Model X de Tesla. Animé par deux moteurs électriques de 240 kW et alimenté par une batterie de 70 kWh, il autorise quelque 350 kilomètres d’autonomie. C’est certes moins que les 100 kWh annoncés par le Model X mais le modèle Nio dispose d’un atout de taille : son prix ! Vendu à partir de 448.000 yuans (56.500 €) sur le marché chinois, il est deux fois moins cher que le Model X. Pénalisé par d’importants frais de douane, le SUV électrique californien dépasse les 900.000 yuans (113.000 €) sur le marché chinois.
Echanges batteries : 18 stations opérationnelles
Alors que des constructeurs comme Tesla ou Renault, qui avaient un temps testé le système, ont abandonné l’idée d’un dispositif d’échange de batteries, Nio persiste et signe. Après le lancement d’une première station il y a quelques semaines, le constructeur compte désormais 18 stations opérationnelles à travers la Chine. Situées le long de l’autoroute G4 sur un corridor de 2.000 kilomètres, celles-ci permettent de relier facilement plusieurs grandes villes chinoises dont Zhengzhou, Wuhan, Changsha ou Canton.
Un réseau qui continuera à s’étendre au cours des prochains mois, le constructeur souhaitant déployer 1.100 stations d’ici à 2020. Un maillage qui permettra de soutenir le développement de l’ES8 mais aussi de l’ES6, un SUV électrique plus orienté vers le « mass market » dont le lancement est prévu début d’année prochaine.
Moche !
Marre des SUV gloutons
Au moins le vehicule existe!
Quant au système de changement de batteries on verra si ce système fonctionne. C’est très intéressant.
Pas la même qualité technique que Tesla .
Une fois son usine en place en chine avec des coûts inférieurs , Tesla va faire un carton.
Quant à l’echange De batterie on en reparlera à la longue, quand des files de voitures voudront changer celle-ci.
Et ils en profitent pour peaufiner les stations d’echange sur le principal corridor autoroutier. Ou comment investir intelligemment pour poser ses pions pour l’avenir, en developpant un savoir-faire et un atout concurrentiel forts.
En dehors de la forme du véhicule, l’important, est je crois le seul bon choix technologique pour l’avenir du VE, l’échange rapide de batteries qui en quelques minutes, permet de repartir rapidement. Une fois un réseau d’échange des batteries vides contre des plaines couvrant le territoire les problèmes de l’essai récent du Kia Niro (bornes qui ne fonctionnes pas avec prestataires de services injoignable, temps de charge farfelu qui ne correspond à rien, prix de la recharge fixé de façon aléatoire, places de charge occupée par des véhicules ventouses). Ce système cumulé avec une possibilité de recharge à domicile, et la possibilité de réinjecter dans le réseau en cas de rupture de charge une partie de l’électricité stocké dans les batteries en attentes et la solution d’avenir. La seul vraie contrainte et que les stations d’échanges dispose de suffisamment de batteries par rapport au nombre de véhicule de la marque en circulation, et que le temps de recharge des batteries vides soit rapide, sans compter que ce système si il est bien organisé il permet au constructeur de suivre en permanence l’état de ces batteries en services et si la batterie à été bien conçue et le personnels bien formés l’échange de modules défectueux sur une batterie par des modules en parfaite état.
Est-ce qu’un constructeur envisage des stations de remplacement de batterie en Europe ? Renault avait abandonné l’idée en Israël après un investissement désastreux je crois. L’idée semble bonne pourtant avec tous les pbs de temps de recharge…
Enfin un constructeur qui crée de l’emploi !!!
Je trouve que pour sa catégorie il a de l’allure et cache bien ses origines chinoises. De profil il me fait penser a une production japonaise type Mazda. Son avant a une vrai personnalité c’est un mélange de beaucoup de style déjà vu mais ça marche bien et cette fois on ne peut pas crier au plagiat